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Dominique Le Tourneau - Page 64

  • Participation active a la messe

    (C'est le Christ qui accomplit le Sacrifice.) Cependant, c'est nous aussi qui l'accomplissons. En tant que baptisés dans le Christ, ayant revêtu le Christ (Galates 3, 27), nous sommes nous-mêmes représentés dans notre évêque, par le fait qu'il représente notre chef à tous pour réitérer auhourd'hui SON eucharistie avec NOTRE pain, pour unir son sacrifice à notre banquet. Car c'est ce pain, que nous-mêmes allons manger pour nous l'assimiler, que l'évêque offre au Père, et que nous offrons par lui, comme le Corps du Fils crucifié.

    Autrement dit, le signe où le Christ a voulu que son offrande immolée ne cessât pasx d'être présente jusqu'à la fin des temps pour tous les siens, c'est notre propre aliment. C'est sous les espèces de notre propre nourriture que le Fils de Dieu fait homme s'offre maintenant à son Père. L'ayant offerte, il nous la rend ; mais elle n'est plus simplement du pain et du vin. Elle est devenue, selon sa parole, sa propre humanité, victorieuse sur la mort par l'immolation qui vient de se reproduire mystérieusement. Et c'est pour que nous la mangions qu'il nous la rend, c'est-à-dire pour que lui-même, dans son état éternel et divin d'offrande, état incarné en notre humanité par son immolation, ne fasse plus qu'un avec nous.

    Louis Bouyer, Le mystère pascal, Paris, Cerf, 1950, p. 127-128.

     

     

  • La présence sacramentelle

    Le sacrifice du Christ subsiste sous trois modes différents. C'est la même action sacerdotale qui a eu lieu à un moment précis de l'histoire, qui est éternellement présente dans le ciel, qui subsiste sous les apparences sacramentelles. C'est qu'en effet l'action sacerdotale du Christ dans sa substance est l'action même par laquelle la création atteint sa fin, puisque par elle Dieu est parfaitement glorifié. C'est cette action dès lors qui, par un privilège unique, est soustraite au temps pour subsister éternellement, et que le sacrement rend présente à tous les temps et à tous les lieux.

    Jean Daniélou, Bible et liturgie, Paris, Cerf, 1950, p. 188.

     

     

  • La merveille de l'Eucharistie

    On reste émerveillé devant ces divers modes de présence du Christ et on y trouve à contempler le mystère même de l'Église. Pourtant bien autre est le mode, vraiment sublime, selon lequel le Christ est présent à l'Église dans le Sacrement de l'Eucharistie. C'est pourquoi celui-ci est parmi tous les Sacrements « le plus doux pour la dévotion, le plus beau pour l'intelligence, le plus saint pour ce qu'il renferme » (Gilles de Rome, Theoremata de corpore Christi, theor. 50, Venise, 1521) ; oui il renferme le Christ lui-même et il est « comme la perfection de la vie spirituelle et la fin à laquelle tendent tous les Sacrements » (saint Thomas, Somme théologique III, q. 73, a. 3).

    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965, n° 38.


     

  • Le soin du culte

    Tout le soin apporté à préparer les objets de la liturgie, un exact pliement des linges, la propreté et le rangement de la sacristie ; une certaine manière de spécialiser chaque chose font beaucoup pour donner une idée de la sainteté de Dieu.

    Michel Gitton, Inititation à la liturgie romaine, Genève, Ad solem, 2002, p. 18.

     

     

  • L'attente dans le tabernacle

    (le saint curé d'Ars disait : « Que fait Notre Seigneur dans le saint tabernacle ? Il nous attend. Le tabernacle est comme le reposoir où il attend que nous allions le recevoir. C'est comme l'office ou le garde-manger de notre âme. Il est là avec son bon Cœur qui attend que nous Lui allions demander nos besoins et Le recevoir. Que nous devrions être reconnaissants de tant de bontés de la part de Dieu, pour nous pauvres pécheurs ! »

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 94.

     

  • Eucharistie et conversion

    Tout à l'heure, quand nous recevrons la bénédiction, quand le Bon Dieu va vous bénir, demandez-lui qu'il change vos cœurs ! Si vous lui disiez sincèrement : mon Dieu, changez les dispositions de mon cœur, faites-moi la grâce de me convertir, certainement vous obtiendriez votre changement, parce qu'il ne désire rien tant que votre bonheur. Il a ses mains pleines de grâces, cherchant à qui les distribuer et presque personne ne les lui demande. On ne le désire même pas.

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 152.

     

  • On sent le Christ dans l'Eucharistie

    « Ô mon âme, que tu es grande, puisque Dieu seul peut te contenter ! Les trois Personnes divines habitent dans cette âme. C'est un petit ciel, lorsque Notre Seigneur vient habiter une âme pure : il est content et remplit l'âme de joie et de bonheur et lui communique cet amour généreux de tout faire et souffrir pour lui plaire. C'est bien humiliant pour Dieu de venir dans une poitrine remplie de gloire et de sang, mais c'est pour y trouver cette âme qu'il aime, qu'il a rachetée au prix de son sang. Si cette âme est pure à ses yeux, il est content, un bien extraordinaire se répand en nous, c'est Notre Seigneur qui se communique à nous », c'est ce qui lui faisait dire : « Il n'y a pas sujet de doute que Notre Seigneur est dans la Sainte Eucharistie, on sait bien qu'il y est, on le sent bien. »

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 79.

     

  • Le prêtre et l'Eucharistie

    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.


    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

     

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

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    Ô chose admirable ! Je contemple Marie. À quelle hauteur m'est-il donné de la voir ! Rien n'est égal à Marie sinon Dieu lui-même ! (...) De Marie, il s'est fait un Fils (le même et pas un autre !). Ainsi, de par sa nature, ce Fils est unique : c'est le Fils commun de Dieu et de Marie. Dieu a créé toutes choses et Marie a enfanté Dieu. Dieu, qui a tout fait, s'est fait lui-même de Marie, refaisant par elle tout ce qu'il avait fait dès l'origine. Dieu est donc le Père des choses créées et Marie la Mère des choses recréées. Dieu est le Père qui construit tout et Marie, la Mère de tout ce qui est reconstruit. Dieu a engendré Celui par qui tout a été fait et Marie a enfanté Celui par qui tout a été sauvé.

     

    Méditations et prières de saint Anselme.

  • Ne pas être sot

    RoisMages1.jpgCelui qui se constitue son propre maître se fait le disciple d'un sot. J'ignore ce que les autres pensent d'eux-mêmes à ce sujet ; pour moi, je parle d'expérience, et je déclare qu'il m'est plus facile et plus sûr de commander à beaucoup d'autres que de me conduire moi seul.

     

    Saint Bernard, au chanoine Ogier, Lettre 87, 7.