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amour de dieu

  • L'adoration eucharistique

    Je vous invite tous à redécouvrir la fécondité de l'adoration eucharistique : devant le Très Saint Sacrement, nous faisons l'expérience de façon toute particulière du fait de « demeurer » avec Jésus, que Lui-même, dans l'Evangile de Jean, place comme condition nécessaire pour porter beaucoup de fruit (cf. Jean 15, 5) et éviter que notre action apostolique ne se réduise à un activisme stérile, mais soit au contraire le témoignage de l'amour de Dieu.

     

    Benoît XVI, Discours, 15 juin 2010.

     

  • Le palais de Jésus

     

    Charlevoi.Canada.Croixglorieuse.jpgLe nouveau trône – la Croix – correspond au nouveau commencement dans l’étable. Mais c’est précisément ainsi qu’est construit le vrai palais de David, la véritable royauté. Ce nouveau palais est tellement différent de la façon dont les hommes imaginent un palais et le pouvoir royal. Il est constitué par la communauté de ceux qui se laissent attirer par l’amour du Christ et, avec Lui, deviennent un seul corps, une humanité nouvelle. Le pouvoir qui vient de la Croix, le pouvoir de la bonté qui se donne – telle est la véritable royauté. L’étable devient palais – à partir de ce commencement, Jésus édifie la grande et nouvelle communauté dont les anges chantent le message central à l’heure de sa naissance : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes, qu’il aiment », aux hommes qui déposent leur volonté dans la sienne, devenant ainsi des hommes de Dieu, des hommes nouveaux, un monde nouveau.

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Une paix impossible

    Vanite.AugustinThierrat.1789.1870.GalerieClBernard.Paris.jpgCertains essaient d'instaurer la paix dans le monde en oubliant de mettre l'amour de Dieu dans leur propre cœur et de servir les créatures par amour de Dieu. Comment une mission de paix peut-elle être réalisée de la sorte ? La paix du Christ est celle du royaume du Christ ; et le royaume de Notre Seigneur doit se fonder sur le désir de sainteté, sur l'humble disposition à recevoir la grâce, sur une noble action de justice et sur un débordement divin d'amour.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 182.

     

  • La tristesse

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    La tristesse qui cause un repentir salutaire est le propre d'un homme obéissant, affable, humble, doux, agréable et patient, en ce qu'elle découle de l'amour de Dieu. Il supporte sans se lasser la douleur physique et la contrition de l'esprit, grâce au vif désir de perfection qui l'anime. Il est également joyeux et en un certain sens il se sent comme fortifié par l'espérance de son profit. (...) La tristesse diabolique est diamétralement opposée. Elle est rude, impatiente, dure, pleine d'amertume et de dégoût, et se caractérise aussi par une sorte de désespoir douloureux.


    Cassien, Institutions 9, 11.


  • Les Coeurs de Jésus et Marie et nous

    Ô très aimable Jésus, vous nous assurez dans votre sainte Parole, que votre Père nous aime comme il CoeursJesusMarie1.jpegvous aime et que vous nous aimez comme votre Père vous aime (cf. Jean 15, 9), c'est-à-dure du même cœur et du même amour qu'il vous aime. Et ensuite, vous nous commandez de vous aimer comme vous aimez votre Père, et de demeurer toujours dans notre amour, comme vous demeurez toujours dans l'amour de votre Père. (...) Anéantissez en moi mon propre cœur et mon amour-propre, et y établissez votre cœur et votre amour, qui n'est autre que celui de votre Père, afin que je vous aime désormais comme vous aimez votre Père, et comme votre Père vous aime ; que je demeure toujours dans votre amour, comme vous demeurez toujours dans l'amour de votre Père. (...)

    Oui, mon Jésus, c'est en cet amour éternel, infini et immense duquel votre Père vous aime et duquel vous aimez votre Père de toute éternité, que je veux désormais vous aimer (...). C'est cet amour infini de votre Cœur que je veux vous offrir (...) comme mon propre cœur et amour, puisque vous me l'avez donné en vous donnant à moi, avec le Cœur bien-aimée de votre Mère bien-aimée (...) ; comme aussi avec tous les cœurs de tous les divins amants qui sont au ciel et en la terre.

     

    Saint Jean Eudes, La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes (1637), p. 394-395.