UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

maternite divine

  • Marie dasn les catacombes

    Annonciation.Bonfigli.jpgL'Église des catacombes représente la Vierge dans la position de l'orante. Montée aux cieux, Marie ressemble à Moïse sur la montagne. Le grand prophète levait les mains vers le ciel, intercédant pour Israël qui combattait les Amalécites dans la plaine (Ex 17). De même la Vierge garde sans cesse les mains levées vers Dieu dans un geste de supplication pour l'Église en butte dans ce monde aux persécutions. Mais dans les catacombes, on trouve aussi des représentations de Marie tendant fièrement son enfant à l'adoration du peuple. Ainsi l'iconographie primitive témoigne de ce double rôle de la Mère de Dieu : elle présente les hommes à Dieu, et elle présente Dieu aux hommes. Elle est dans son rôle sacerdotal de médiatrice.

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la  prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 143.

     

  • La maternité de Marie

    59.Loos.NDGrace.Assomption.B.Cherier.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.


    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13

     

  • Sainteté et maternité divine de Marie

    Marie était heureuse parce qu'avant même de l'enfanter elle porta le Maître en son sein. Vois si ce que je dis n'est pas vrai. Comme le Seigneur passait au milieu des foules qui le suivaient et opérait des miracles, une femme s'écria : « Heureux le sein qui t'a porté » (Luc 11, 27). Et le Seigneur, pour qu'on ne recherche pas le bonheur de la chair, qu'a-t-il répondue ? « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) ! Marie elle-même était donc plus heureuse parce qu'elle écouta et garda la parole de Dieu ; elle garda la Vérité en son esprit plus que la chair en son sein. Le Christ est Vérité ; le Christ est chair ; le Christ Vérité fut dans l'esprit de Marie, la chair du Christ dans le sein de Marie ; mais ce qui est dans l'esprit est plus grand que ce qui est porté dans la chair.

    Saint Augustin, Sermo Denis 25, 7 (il est un des premiers à établir le lien entre la sainteté et la maternité divine de Marie).

     

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

    Quebec.TroisRivieres.MereduSauveur.gif

    Ô chose admirable ! Je contemple Marie. À quelle hauteur m'est-il donné de la voir ! Rien n'est égal à Marie sinon Dieu lui-même ! (...) De Marie, il s'est fait un Fils (le même et pas un autre !). Ainsi, de par sa nature, ce Fils est unique : c'est le Fils commun de Dieu et de Marie. Dieu a créé toutes choses et Marie a enfanté Dieu. Dieu, qui a tout fait, s'est fait lui-même de Marie, refaisant par elle tout ce qu'il avait fait dès l'origine. Dieu est donc le Père des choses créées et Marie la Mère des choses recréées. Dieu est le Père qui construit tout et Marie, la Mère de tout ce qui est reconstruit. Dieu a engendré Celui par qui tout a été fait et Marie a enfanté Celui par qui tout a été sauvé.

     

    Méditations et prières de saint Anselme.

  • Les maternités de Marie

    MariageSteVierge.Sienne.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.

    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.

     

  • Pensées sur Marie

    51.Reims.cathedrale.ViergeEnfant.jpg

    Je pense qu'à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.

     

    Dans le Cœur de la Très Sainte Vierge, il n'y a que la Miséricorde... Le Fils a sa justice, mais la Mère n'a que son amour.

     

    Le Cœur de Marie est si tendre pour nous que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien.

     

    St Curé d'Ars.

     

  • 1er janvier

    MeredeDieu2.jpg(En cette fête de la Maternité divine de Marie, ayons) une filiale pensée d’amour pour Marie, mère de Dieu et notre mère. Pardonnez-moi de vous raconter de nouveau un souvenir d’enfance : il s’agit d’une image qui se répandit dans mon pays quand saint Pie X recommanda la communion fréquente. Elle représentait Marie adorant la Sainte Hostie. Aujourd’hui, comme à ce moment-là et comme toujours, Notre-Dame nous apprend à fréquenter Jésus, à Le reconnaître et à Le rencontrer dans les diverses circonstances de la journée et, d’une manière spéciale, en cet instant suprême — ou le temps s’unit l’éternité — du Saint Sacrifice de la Messe : Jésus, dans un geste de prêtre éternel, attire à Lui toutes choses, pour les placer, divino afflante spiritu, avec le souffle du Saint-Esprit, en la présence de Dieu le Père.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 94.

  • 7 janvier : Epiphanie

    587b75d4a87f578c058a73c63c5767a7.jpgLa maternité de Marie constitue une Épiphanie nouvelleet tout à fait caractéristique de Dieu dans le monde. (...) De façon significative, l'Évangile met la Vierge au centre de la visite des mages, quand il est écrit que ceux-ci « entrant alors dans le logis, virent l'enfant avec Marie sa mère, et, tombant à genoux, se prosternèrent devant lui » (Matthieu 2, 11). À la lumière de la foi, la maternité de la Vierge apparaît ainsi comme le signe éloquent de la divinité de Jésus, qui se fait homme dans le sein d'une femme, sans renoncer à la personnalité de Fils de Dieu (...). Marie (...) est le lieu privilégiéchoisi par Dieu pour être présent de façon visible parmi les hommes.

    Jean-Paul II, Audience générale hebdomadaire, 4 janvier 1989.

     

     

  • 1er janvier : maternite divine de Marie

    f5f6d6ad3cae23b72f3b17469de86051.jpgLa Maternité divine de Marie est le sommet le plus haut de tous les dons de grâcequ'Elle a reçus du Père céleste ; le don vers lequel tous les autres convergent. La grandeur de Marie se trouve dans cette mission de maternité envers le Verbe divin, fait homme dans son sein très pur. Toute la vie et toute la sainteté de Marie se projettent dans l'incomparable mission qui permet la réalisation du Mystère de l'Incarnation, c'est-à-dire d'être Mère de ce « Fils de l'homme » qui est en même temps Fils de dieu, qui, s'il écoute et acquiesce à sa voix maternelle et protectrice, écoute encore plus et suit les commandements du Père qui est aux cieux.

    Jean-Paul II, Angélus, 1er janvier 1989.

     

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

    Dans le passage de la Lettre aux Galates (...) saint Paul affirme :  « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » (Galates 4, 4). Origène commente : « Observe bien qu'il n'a pas dit :  né par l'intermédiaire d'unecae747bfbd4a8210e8551d5ae8864b0c.jpg femme, mais :  né d'une femme » (Commentaire à la Lettre aux Galates). Cette profonde observation du grand exégète et écrivain ecclésiastique est importante : en effet, si le Fils de Dieu était né seulement par l'intermédiaire d'une femme, il n'aurait pas réellement assumé notre humanité, ce qu'il a fait, en revanche, en prenant chair « de » Marie. La maternité de Marie est donc vraiment et pleinement humaine. Dans l'expression « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » se trouve résumée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui, et dans le même temps il est le fils d'une femme, Marie. Il vient d'elle. Il est de Dieu et de Marie. C'est pourquoi la Mère de Jésus peut être appelée et doit être appelée Mère de Dieu.

    Benoît XVI, Homélie, 31 décembre 2006.