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Dominique Le Tourneau - Page 65

  • Le palais de Jésus

     

    Charlevoi.Canada.Croixglorieuse.jpgLe nouveau trône – la Croix – correspond au nouveau commencement dans l’étable. Mais c’est précisément ainsi qu’est construit le vrai palais de David, la véritable royauté. Ce nouveau palais est tellement différent de la façon dont les hommes imaginent un palais et le pouvoir royal. Il est constitué par la communauté de ceux qui se laissent attirer par l’amour du Christ et, avec Lui, deviennent un seul corps, une humanité nouvelle. Le pouvoir qui vient de la Croix, le pouvoir de la bonté qui se donne – telle est la véritable royauté. L’étable devient palais – à partir de ce commencement, Jésus édifie la grande et nouvelle communauté dont les anges chantent le message central à l’heure de sa naissance : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes, qu’il aiment », aux hommes qui déposent leur volonté dans la sienne, devenant ainsi des hommes de Dieu, des hommes nouveaux, un monde nouveau.

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Noël

    Adorationbergers8.jpgJe souhaite à tous mes lecteurs, habituels ou occasionnels,

    de saintes et joyeuses fêtes de Noël,

    et les assure des mes prières à leur intention

    auprès de Jésus, Marie et Joseph.

  • La vraie sainteté

    TeresaCalcutta1.jpg

    La sainteté véritable consiste à faire en souriant la volonté de Dieu.

     

    Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, La joie du don, Paris, 1975, p. 36.

     

  • La vie d'un disciple du Christ

    StCordon.Valenciennes1.jpegLa dimension mariale de la vie d'un disciple du Christ s'exprime précisément, d'une manière spéciale, par cette offrande filiale à la Mère de Dieu, qui a commencé par le testament du Rédempteur sur le Golgotha. En se livrant filialement à Marie, le chrétien, comme l'Apôtre Jean, « reçoit parmi ses biens personnels » 130 la Mère du Christ et l'introduit dans tout l'espace de sa vie intérieure, c'est-à-dire dans son « moi » humain et chrétien: « Il l'accueillit chez lui ». Il cherche ainsi à entrer dans le rayonnement de l'«amour maternel» avec lequel la Mère du Rédempteur «prend soin des frères de son Fils » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 62), « à la naissance et à l'éducation desquels elle apporte sa coopération » (ibid., n° 63) à la mesure du don qui est propre à chacun de par la puissance de l'Esprit du Christ. Ainsi également s'exerce la maternité selon l'Esprit, qui est devenue le rôle de Marie au pied de la Croix et au Cénacle.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 45.

     

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église et le bien des hommes


    28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgL'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Église elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • 8 décembre : l'Immaculée Conception de Marie

    Immaculee.jpg

    Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a vouli, il l'a fait.

     

    Eadmer (1964-1141).

  • L'importance particulière de l'homme

    L'importance particulière de l'homme

     

    06.Luceram.CrecheduMusee.jpg« L'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait voulue pour elle-même » (Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes,Jésus-Christ et dont devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre planète, dès l'instant de sa conception près du coeur de sa mère. n° 24). L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire : voilà ce qu'est « tout » homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute la plénitude du mystère dont il est devenu participant en


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

     

  • Les maternités de Marie

    MariageSteVierge.Sienne.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.

    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.

     

  • Saint François-Xavier et les universités

    IgnacedeLoyola1.jpgAujourd'hui, fête de saint François-Xavier, évangéliisateu du Japon, voici un extrait d'une de ses lettres, lue dans la Liturgie des heures :

    Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu'il n'y a personne aujourd'hui pour en faire des chrétiens. J'ai très souvent eu l'idée de parcourir toutes les universités d'Europe, et d'abord celle de Parfis, pour hurler partout d'une manière forte et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d'âmes, exclu du ciel par votre faute, s'engouffre dans l'enfer ! »

    Saint François-Xavier, Lettre à saint Ignace, 1544.

     

  • La vraie joie

     

    P190609_15.30.jpgLa joie que Nous connaissons, la joie que Nous avons été chargée de leur donner, fais-leur comprendre que ce n'est pas un mot vague, un insipide lieu commun de sacristie,

    Mais une horrible, une superbe, une absurde, une éblouissante, une poignante réalité ! Et que tout le reste n'est rien auprès.

    Quelque chose d'humble et de matériel et de poignant, comme le pain que l'on désire, comme le vin qu'ils trouvent si bon, comme l'eau qui fait mourir, si on ne vous en donne, comme le feu qui brûle, comme la voix qui ressuscite les morts !

    Paul Claudel, Le Père humilié, Acte II, scène II (le pape VII à son neveu Orian).