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dignité de l'homme

  • Pour une saine démocratie

    Pour l'avenir de la société et pour le développement d'une saine démocratie, il est donc urgent de redécouvrir l'existence de valeurs humaines et morales essentielles et originelles, qui découlent de la vérité même de l'être humain et qui expriment et protègent la dignité de la personne: ce sont donc des valeurs qu'aucune personne, aucune majorité ni aucun État ne pourront jamais créer, modifier ou abolir, mais que l'on est tenu de reconnaître, respecter et promouvoir.

     

    Jean-Paul II, enc. Evangelium vitae, n° 71.

     

  • Chercher la vérité est un devoir

    En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu'ils sont des personnes, c'est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et, par suite, pourvus d'une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, tout d'abord celle qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu'ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité.


    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

     

  • La justice ne suffit pas

    Soyez bien convaincus que vous ne résoudrez jamais les grands problèmes de l'humanité en partant uniquement de la justice. Quand on rend purement et simplement la justice, il ne faut pas s'étonner que les gens se sentent meurtris : la dignité de l'homme, qui est fils de Dieu, requiert bien davantage. La charité est une partie inhérente de la justice et doit l'accompagner. Elle adoucit tout, elle divinise tout : Dieu est amour (1 Jean 4, 16). Nous devons toujours agir par Amour de Dieu, Amour qui rend plus facile l'amour de notre prochain, et qui purifie et élève les amours terrestres.


    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 172.

     

  • La liberté de conscience

    Le Concile Vatican II répond à ceux qui ont le souci de protéger la liberté de conscience : « La personne humaine a droit à la liberté religieuse. (...) Tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres. »


    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

     

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Eglise elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église et le bien des hommes


    28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgL'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Église elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • L'Évangile scandalise

    L'Évangile scandalise

     

    La récente épreuve que nous venons de traverser nous a peut-être encouragés à revenir au cœur de la mission qui est la nôtre, sans nous laisser emporter et détourner de cette mission par la violence des polémiques. Car notre première mission est bien d’annoncer au monde que l’amour de Dieu a été jusque là : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé son Fils, son Unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son entremise. » (Jean 3, 16-17). Nous sommes les Card23.Consistoire.07.jpgpremiers témoins de cette miséricorde de Dieu et c’est notre premier engagement pastoral d’exprimer cet amour en toute circonstance. C’est cet amour de charité qui est aussi le fondement du témoignage que nous devons rendre à l’ambition de Dieu pour les hommes. Le Christ ne s’est pas présenté pour rallier les opinions majoritaires ou se conformer à la pensée correcte de son temps. Il est venu pour dévoiler une ambition plus haute : appeler les pécheurs à la conversion et à la sainteté.

    Cet appel scandalisait ceux qui se croyaient justes dans leurs certitudes et qui prétendaient savoir ce qui est bon pour l’homme. Il faisait bondir de joie ceux qui étaient guéris et pardonnés et les entrainaient sur les chemins exigeants de l’amour. Aujourd’hui, nous sommes envoyés pour actualiser cet appel adressé à tout être humain de mener une vie digne de sa grandeur unique et pour susciter chez lui la confiance et l’espérance qu’il en est capable.

    C’est ce que nous faisons quand nous invitons nos contemporains, et surtout les plus jeunes, à vivre une sexualité digne de la raison et de la responsabilité humaines en ne cédant pas au mythe de relations irresponsables, supposées sans risque, qui finissent par éteindre la joie de l’amour d’un homme et d’une femme et par le réduire à une conduite mortifère qui suscite l’angoisse.

    C’est encore ce que nous faisons quand nous encourageons celles et ceux qui sont engagés dans la recherche scientifique et médicale en rappelant l’exigence du respect de la dignité humaine, y compris dans les hommes et les femmes qui ne correspondent pas aux critères d’une super humanité. Comment se satisfaire de l‘élimination des individus non-conformes aux ratios d’une normalité supposée ? On ne sauve pas l’homme si on ne respecte pas les plus faibles ou si on rejette les plus diminués ou les plus exposés. Il en va du bien commun de notre société à venir.

    C’est enfin ce que nous faisons quand les membres de nos communautés s’engagent généreusement pour le service des plus pauvres : malades, vieillards, chômeurs, immigrés, etc. Nous voulons poursuivre ce service en étant plus attentifs aux nouvelles pauvretés générées par notre société : enfants de foyer monoparental, réfugiés et immigrés, personnes rejetées et marginalisées, etc.

     

    Cardinal Vingt-Trois, clôture de l'Assemblée de la Conférence des évêques de France, 3 avril 2009 (extraits)