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golgotha

  • La vie d'un disciple du Christ

    StCordon.Valenciennes1.jpegLa dimension mariale de la vie d'un disciple du Christ s'exprime précisément, d'une manière spéciale, par cette offrande filiale à la Mère de Dieu, qui a commencé par le testament du Rédempteur sur le Golgotha. En se livrant filialement à Marie, le chrétien, comme l'Apôtre Jean, « reçoit parmi ses biens personnels » 130 la Mère du Christ et l'introduit dans tout l'espace de sa vie intérieure, c'est-à-dire dans son « moi » humain et chrétien: « Il l'accueillit chez lui ». Il cherche ainsi à entrer dans le rayonnement de l'«amour maternel» avec lequel la Mère du Rédempteur «prend soin des frères de son Fils » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 62), « à la naissance et à l'éducation desquels elle apporte sa coopération » (ibid., n° 63) à la mesure du don qui est propre à chacun de par la puissance de l'Esprit du Christ. Ainsi également s'exerce la maternité selon l'Esprit, qui est devenue le rôle de Marie au pied de la Croix et au Cénacle.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 45.

     

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.