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Vérité - Page 2

  • La correction fraternelle

    Quand on veut reprendre avec utilité et montrer à un homme qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côté-là, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.

     

    Pascal.

  • La force de l'Ecriture Sainte

    D’autres lisent l’Ecriture sainte pour être, selon le précepte de l’Apôtre, prêts à rendre compte à toute personne qui le demande de la foi dans laquelle ils se trouvent placés (cf. 1 P 3, 15). Si bien qu’ils mettent vigoureusement en échec les ennemis de la vérité, ils instruisent ceux qui sont peu formés, ils reconnaissent plus parfaitement le chemin de la vérité, ils aiment plus profondément les mystères divins parce qu’ils les saisissent de plus près.

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 5, chap. 9.

  • La domination du diable

    Comment le serpent exerce-t-il sa domination ? Quand le mensonge domine, quand la fausseté domine, c'est le serpent qui domine ; quand la vérité domine, c'est le Christ qui domine. Lui-même a dit en effet : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6), et il a dit du diable : « Il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n'est pas en lui » (Jean 8, 44). Or le Christ est si parfaitement la Vérité qu'en lui tu dois tout considérer comme vrai, vrai Verbe, Dieu égal au Père, vraie âme, vraie chair, vrai homme, vraie résurrection. Si tu déclares faux un seul de ces points, la pourriture s'infiltre, du venin du serpent naissent les vers des mensonges et rien ne demeurera intact.

     

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 8, 5, p. 479-481.

  • Malgré la désunion des chrétiens

    Ils nous font cette objection : Nous ne sommes pas obligés de croire, à cause de la discorde des sectes. La vérité, en effet, est déformée lorsque les uns enseignent une série de dogmes et les autres, une autre.

    Nous leur répondons : chez vous, Juifs, et chez vous, Grecs, parmi les plus célèbres philosophes, il s’est formé un grand nombre de sectes. Vous n’en concluez pas, cependant, qu’il faille renoncer à la philosophie ou ne pas se faire le disciple des Juifs, parce que, chez vous, les sectes ne s’entendent pas entre elles. Et puis, le Seigneur n’avait-il pas prédit que les hérésies seraient semées dans le champ de la vérité, comme « la zizanie parmi le froment » ? Or il est impossible que la prophétie ne se réalise pas. La raison en est que tout ce qui est beau se trouve toujours défiguré par sa caricature. Si quelqu’un viole ses engagements et s’écarte de la confession qu’il avait faire devant nous, devons-nous ne plus adhérer à la vérité parce qu’il a renié ce qu’il avait professé ? Un homme de bien ne doit pas faire preuve de  fausseté, ni manquer de confirmer ce qu’il a promis quand même les autres violent leurs engagements. Nous avons donc l’obligation de ne transgresser d’aucune manière la règle de l’Eglise.

    Clément d’Alexandrie, Stromata 7, 15, 89.

  • Universalité de la vérité

    Tel est l’enseignement que l’Eglise a reçu, telle la foi qu’elle garde avec un soin jaloux, bien qu’étant dispersée dans le monde entier, comme si elle habitait une seule maison. Elle croit à tout cela comme si elle n’avait qu’une seule âme, qu’un seul cœur ; sa prédication, son enseignement, sa tradition sont conformes à cette foi, comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Les langues que l’on parle dans le monde sont diverses, mais la force de la tradition est partout la même. Les Eglises établies dans les Germanies n’ont pas une autre foi ni une autre tradition, non plus que celles des Ibères, des Celtes, ni celles de l’Orient, d’Egypte, de Lybie, ni celles qui sont établies au centre du monde (en Palestine). De même en effet que le soleil, cette créature de Dieu, est le même dans tout le monde, de même la prédication de la vérité brille partout la même, et illumine tous les hommes qui veulent arriver à la connaissance de la vérité.

     

    Saint Irénée, Adversus haereses 1, 10, 1-2.

  • Contrition

    Platon dit d’une façon admirable : « Tous ceux qui subissent un châtiment sont bien traités. Ils en tirent, en effet, un avantage, car l’esprit de ceux qui sont châtiés avec justice s’améliore. » Si ceux qui sont corrigés reçoivent le bien des mains de la justice, et si, avec Platon, on reconnaît comme bon ce qui est juste, en vérité, la crainte elle-même est utile et se révèle un bien pour les hommes.

     

    Clément d’Alexandrie, Le Pédagogue, 1, 8, 67.

     

     

  • Pour une saine démocratie

    Pour l'avenir de la société et pour le développement d'une saine démocratie, il est donc urgent de redécouvrir l'existence de valeurs humaines et morales essentielles et originelles, qui découlent de la vérité même de l'être humain et qui expriment et protègent la dignité de la personne: ce sont donc des valeurs qu'aucune personne, aucune majorité ni aucun État ne pourront jamais créer, modifier ou abolir, mais que l'on est tenu de reconnaître, respecter et promouvoir.

     

    Jean-Paul II, enc. Evangelium vitae, n° 71.

     

  • Décider du bien et du mal

    Nous lisons dans le livre de la Genèse : « Le Seigneur Dieu fit à l'homme ce commandement : " Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort " » (Gn 2, 16-17).

    Par cette image, la Révélation enseigne que le pouvoir de décider du bien et du mal n'appartient pas à l'homme, mais à Dieu seul. Assurément, l'homme est libre du fait qu'il peut comprendre et recevoir les commandements de Dieu. Et il jouit d'une liberté très considérable, puisqu'il peut manger « de tous les arbres du jardin ». Mais cette liberté n'est pas illimitée : elle doit s'arrêter devant « l'arbre de la connaissance du bien et du mal », car elle est appelée à accepter la loi morale que Dieu donne à l'homme. En réalité, c'est dans cette acceptation que la liberté humaine trouve sa réalisation plénière et véritable. Dieu qui seul est bon connaît parfaitement ce qui est bon pour l'homme en vertu de son amour même, il le lui propose dans les commandements.

    La Loi de Dieu n'atténue donc pas la liberté de l'homme et encore moins ne l'élimine ; au contraire, elle la protège et la promeut.

    Jean-Paul II, encyclique La Splendeur de la vérité, n° 35.

  • 4 fevrier : la Parole de Dieu

    c694aa09dbba5aded165b26900463aa3.jpgUne fois révélée, une fois prononcée dans notre histoire, elle(la Parole de Dieu) ne cesse d'y parler. Elle ne cesse pas non plus d'agir. Elle crée la dimension le plus profonde des actions humaines. Elle ne cesse de présenter des exigences à l'homme. Ces exigences appartiennent à la réalité même de l'image et de la ressemblance de Dieu qu'est l'homme. C'est Dieu, comme Créateur et Rédempteur, qui les présente à l'homme. Et, en même temps, les exigences de Dieu sont telles que l'homme doit se les présenter à lui-même. La conscience humaine doit les considérer comme siennes, si elle est droite et fidèle à la vérité.

    Jean-Paul II, Homélie à la Meinau(Strasbourg), 9 octobre 1988.

  • 27 juillet : une seule voie mene a la Verite

    736ddd08f38c5f1ee1c0f0edd64edf87.jpgIl y a une voie pour la descente, comme une voie pour la montée ; une voie vers le bien, une voie vers le mal. Évite la mauvaise, choisis la bonne... Il semble que deux voies t'aient été proposées, mais il te faut reconnaître qu'il n'y en a qu'une ; elle est cependant différente d'elle-même et porte des noms divers : d'iniquité pour ceux qui descendent, de vérité pour ceux qui montent ; car les degrés sont les mêmes par lesquelles on monte au trône ou l'on en descend ; c'est par le même chemin que l'on va à la ville et que l'on en revient ; c'est par la même porte que l'on entre dans une maison ou que l'on en ressort. Enfin c'est par une même échelle que les anges apparurent à Jacob montant et descendant. Que signifie tout cela ? Que si tu désires retourner à la vérité, tu ne sois pas obligé de chercher une voie nouvelle et inconnue, mais que tu n'aies qu'à prendre celle bien connue par laquelle tu es descendu : en sorte que, mettant vos pas dans vos pas par une marche en sens contraire, tu montes, humilié, les mêmes degrés que tu avais descendus plein d'orgueil.

    Saint Bernard, De gradibus humilitatis et superbiae9.