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unité

  • Malgré la désunion des chrétiens

    Ils nous font cette objection : Nous ne sommes pas obligés de croire, à cause de la discorde des sectes. La vérité, en effet, est déformée lorsque les uns enseignent une série de dogmes et les autres, une autre.

    Nous leur répondons : chez vous, Juifs, et chez vous, Grecs, parmi les plus célèbres philosophes, il s’est formé un grand nombre de sectes. Vous n’en concluez pas, cependant, qu’il faille renoncer à la philosophie ou ne pas se faire le disciple des Juifs, parce que, chez vous, les sectes ne s’entendent pas entre elles. Et puis, le Seigneur n’avait-il pas prédit que les hérésies seraient semées dans le champ de la vérité, comme « la zizanie parmi le froment » ? Or il est impossible que la prophétie ne se réalise pas. La raison en est que tout ce qui est beau se trouve toujours défiguré par sa caricature. Si quelqu’un viole ses engagements et s’écarte de la confession qu’il avait faire devant nous, devons-nous ne plus adhérer à la vérité parce qu’il a renié ce qu’il avait professé ? Un homme de bien ne doit pas faire preuve de  fausseté, ni manquer de confirmer ce qu’il a promis quand même les autres violent leurs engagements. Nous avons donc l’obligation de ne transgresser d’aucune manière la règle de l’Eglise.

    Clément d’Alexandrie, Stromata 7, 15, 89.

  • Prière et unité

    Avant tout, le docteur de la paix, le maître de l’unité, n’a pas voulu que la prière eût un caractère personnel et privé, que chacun, en priant, ne songeât qu’à soi. Nous ne disons pas : « Mon Père, qui êtes aux cieux : donnez-moi aujourd’hui mon pain », chacun de nous ne demande pas que sa dette lui soit remise, il ne prie point pour obtenir pour lui seul de n’être point soumis à l’épreuve et d’échapper au mal : notre prière est publique et commune, et quand nous prions, ce n’est pas pour un seul, mais pour le peuple tout entier, car notre peuple tout entier ne fait qu’un. Le Dieu de la paix, le maître de la concorde, qui nous a enseigné l’unité, a voulu que de la sorte un seul priât pour tous comme lui-même en un seul nous portait tous.

     

    Saint Cyprien, La Prière du Seigneur 8.

  • Unis au pape

    Je loue de tout mon, cœur le petit zèle que j'ai reconnu dans votre lettre pour l'union avec le Pape. Le corps n'est plus vivant sans le chef, que le chef sans le corps. Quiconque se sépare de l'un ou de l'autre n'est plus du corps, et n'appartient plus à Jésus-Christ. Je ne sais s'il y a des personnes dans l'Église plus attachées à cette unité de corps que le sont ceux que vous appelez nôtres. Nous savons que toutes les vertus, le martyre, les austérités et toutes les bonnes œuvres sont inutiles hors de l'Église, et de la communion du chef de l'Église, qui est le Pape.

    Pascal, Lettre à Mademoiselle de Roannez, VI, novembre 1656.

     

  • Benoit XVI et l'unite

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    Nul n'est de trop dans l'Église. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui et jamais rejeté.

     

    Benoît XVI, Discours aux évêques, Lourdes, 15 septembre 2008.

  • Gouerner le Peuple de Dieu

    Remplis la charge que tu occupes en toute diligence de corps et d'esprit.IgnacedAntioche.jpg

    Préoccupes-toi de l'unité, car il n'y a pas mieux qu'elle.

    Prends-les tous sur toi comme le Seigneur te porte.

    Supporte-les tous avec un esprit de charité, comme tu le fais déjà.

    Adonne-toi sans relâche à la prière.

    Demande plus d'intelligence que tu n'en possèdes déjà.

    Demeure éveillé, avec un esprit qui méconnaît le sommeil.

    Parle aux hommes du peuple dans le style de Dieu.

     

    Saint Ignace d'Antioche, Lettre à Polycarpe 1, 2-3.