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Sainte Trinité

  • La Trinité, notre demeure

    La Trinité, voilà notre demeure, notre « chez nous », la maison paternelle d’où nous ne devons jamais sortir… Il me semble que j’ai trouvé mon ciel sur la terre, puisque le ciel c’est Dieu et Dieu est en mon âme. Le jour où j’ai compris cela, tout s’est illuminé en moi.

     

    Sainte Elisabeth de la Trinité.

     

  • Marie et la vigne

    75.06.StSulpice.Pieta.JPGIl est dit dans l'Évangile (...) que le père de famille sortit de grand matin pour chercher des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Il n'y avait encore personne dans cette vigne ! Si, mes frères, il y avait Marie qui est née dans cette vigne. Et quelle est cette vigne ? C'est la grâce. Oui, Marie y est née puisqu'elle est conçue sans péché. (...) Nous y avons été appelés. Le père de famille nous a cherchés ; mais Marie a toujours été, elle, la tour, la colonne de lumière. Oh ! La belle ouvrière ! Elle est pure et sans tache. Le Bon Dieu pouvait créer un plus beau monde que celui qui existe, mais il ne pouvait créer une plus parfaite créature que Marie. Les trois personnes de la Sainte Trinité la contemplent. Oh la belle ouvrière !


    Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 176.

     

  • On sent le Christ dans l'Eucharistie

    « Ô mon âme, que tu es grande, puisque Dieu seul peut te contenter ! Les trois Personnes divines habitent dans cette âme. C'est un petit ciel, lorsque Notre Seigneur vient habiter une âme pure : il est content et remplit l'âme de joie et de bonheur et lui communique cet amour généreux de tout faire et souffrir pour lui plaire. C'est bien humiliant pour Dieu de venir dans une poitrine remplie de gloire et de sang, mais c'est pour y trouver cette âme qu'il aime, qu'il a rachetée au prix de son sang. Si cette âme est pure à ses yeux, il est content, un bien extraordinaire se répand en nous, c'est Notre Seigneur qui se communique à nous », c'est ce qui lui faisait dire : « Il n'y a pas sujet de doute que Notre Seigneur est dans la Sainte Eucharistie, on sait bien qu'il y est, on le sent bien. »

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 79.

     

  • 30 aout : le signe de croix

    RomanoGuardini.jpegVous faites un signe de croix ? faites-le bien.

    Pas de geste estropié, hâté, qui n'ait plus aucun sens. Non !

    Un signe de croix, un vrai ; lent, large, du front à la poitrine, d'une épaule à l'autre. (...)

    Faites-le bien : lent, large, avec attention.

    Il enveloppera ainsi tout votre être, intérireur et extérieur, pensées et vouloirs, cœur et sens, tout ;

    il le fortifiera, le signera, le sanctifiera par la force du Christ, au nom de Dieu en trois Personnes.

     

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 31-32.

     

     

  • 16 aout : la Sainte Trinite

    allegorietrinitaire.Dieurassembleetprotegepeuplepargracecrucifie.jpgÔ Trinité éternelle, vous êtes vraiment un océan profond, où plus je cherche, plus je trouve, et plus je trouve plus je cherche. Vous me rassasiez, sans me faire dire jamais, c’est assez ; car, dans votre abîme, vous comblez mon âme, en la laissant toujours affamée. Elle a soif de vous, ô Trinité éternelle, et c’est dans votre lumière qu’elle désire vous voir, vous lumière. Comme le cerf soupire après les sources d’eau vive, ainsi mon âme désire quitter ce corps enténébré, pour contempler la vérité de votre être. Combien de temps encore votre face restera-t-elle cachée à mes regards ? Ô Trinité éternelle ! feu et abîme de charité, dissipez bien vite le nuage de mon corps. Car la connaissance que vous m’avez donnée de vous me presse sous l’attrait de votre vérité.

    Bienheureux Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 355.

     

     

  • 17 juin : la gloire de Dieu

    L'homme ne peut rien faire de plus grand que de rendre gloire à Dieu.

    Il n'est pas d'action plus élevée pour les peuples, pour les nations et pour les sociétés.

    361634236.jpgLe Créateur a placé l'homme, dès le commencement, au centre du monde visible, afin quecet homme, créé comme homme et femme, puisse connaître Dieuà travers le témoignage de toute la création.

    Et connaître Dieu, cela veut dire : lui rendre gloire.

    Elle est insondable, la gloire de Dieu en lui-même, dans le mystère de sa nature divine, dans le mystère du Père, du Fils et de l'Esprit Saint.

    L'homme connaît Dieu par le monde créé. Et au nom de la création, il proclame sa gloire.

     

    Jean-Paul II, Homélie lors de la sainte Messe à l'aéroport d'Antisranana, 29 avril 1989.

  • 24 mai : Dieu en nous

    53132851.jpgCertes, je ne me connais pas moi-même, mais en moi je te trouve et,

    en te trouvant, je t'adore.

     

    Saint Hilaire de Poitiers, Sur la Trinité12, 53.


  • 18 avril : la Trinite

    1281985149.jpg           Certes, je ne me connais pas moi-même, mais en moi je te trouve et, en te trouvant, je t'adore.

     

    Saint Hilaire de Poitiers, Sur la Trinité12, 53.

  • 2 aout : la Sainte Trinite

    745098c8e5891b2d1e20cdf2d3225a9c.jpegC'est à la Sainte Trinité que j'adresse la première pensée d'adoration que j'exprime dans cette terre bénie de Fatima : Béni soit Dieu, riche en miséricorde, pour le grand amour avec lequel il nous a aimés ! En effet, créés dans son Verbe, le Fils, et réconciliés par le Sang de son Fils, devenus sa famille, édifiés sur le fondement des apôtres dans la construction de l'Église pour devenir, par le Saint-Esprit, demeure de Dieu (Éphésiens 2, 4-5), nous devons répéter sans cesse : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! »

    Jean-Paul II, Discours à Fatima, 12 mai 1982.