Nous entrâmes pour quelques minutes dans la cathédrale et, tandis que nous nous y attardions, dans un silence respectueux, une femme entra avec son panier à provisions, et s'agenouilla pur une courte prière. C'était pour moi quelque chose de tout à fait nouveau : à la synagogue, ou dans les temples protestants que j'avais visités, on venait seulement pour l'office divin ; mais là, quelqu'un venait, au milieu des occupations quotidiennes, dans une église vide, comme pour une conversation intime. Cela, je n'ai jamais pu l'oublier.
Édith Stein, citée dans J. Boufflet, Édith Stein philosophe crucifiée, Paris, 1998, p. 8.



Pendant la guerre 39-45, alors que, pour échapper au travail forcé en Allemagne, l'abbé Wojtyla (futur pape Jean-Paul II) se cachait dans une usine, où il travaillait comme ouvrier tout en faisant ses études de séminariste, dans la clandestinité, ses camarades ébahis témoignent l'avoir vu, sans aucun respect humain, « poser ses seaux en entendant sonner l'Angélus, s'agenouiller à même le sol, prier, se relever, puis reprendre ses seaux ».

Aujourd'hui, 25ème anniversaire de l'érection de l'Opus Dei en prélature personnelle, voici un texte du Serviteur de Dieu Jean-Paul II sur son fondateur :
