UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Prière - Page 5

  • Les dispositions pour la prière

     

    Bien souvent, nous quittons la prière, une fois qu’elle est dite, dans de telles dispositions que nous avons déjà besoin d’une autre prière pour demander pardon des négligences de la première. 

    Saint Thomas More, La Tristesse du Christ, trad. d’Henri Gibaud, Paris, Téqui, 1990. p. 115.

  • Prière et Providence

     

    Les prières servent pour obtenir de Lui (de Dieu) les biens qu’il a prévu devoir accorder à ceux qui le prieraient.

     

    Saint Augustin, La Cité de Dieu 5, 10.

  • La foi en famille

     

    Il importe d’encourager les membres de la famille à la pratique des sacrements et à l’habitude de la prière quotidienne personnelle afin que chacun puisse tirer de la rencontre avec Dieu tant la lumière intérieure pour mieux comprendre que la force spirituelle pour traduire avec cohérence dans la vie le dessein de Dieu sur la famille. 

    Jean-Paul II, Discours aux évêques de la Ligurie, 8 janvier 1982.

  • La faiblesse de Dieu

     

    La prière ? C’est la force de l’homme et la faiblesse de Dieu.

    E. Suhard, cité dans J. Vinatier, Le Cardinal Suhard, l’évêque du renouveau missionnaire (1874-1949), Paris, Le Centurion, 1983, p. 97.

  • Pourquoi demander à Dieu ?

     

    Le fait que Dieu sache ce dont nous avons besoin, ne doit pas nous retenir de nous adresser à lui pour formuler nos besoins. « Serait-il mieux, par hasard, se demande sainte Thérèse d’Avila dans sa prière, de taire mes nécessités et d’attendre que vous y apportiez un remède ? Non certes, car vous, mon Seigneur et ma consolation, sachant combien elles devaient être nombreuses, et la consolation que nous aurions à vous les exposer, vous nous avez dit de demander, car vous ne manqueriez pas de donner ».

    Sainte Thérèse d’Avila, Exclamations 5.

  • Une vie sans prière...

     

    A moins d’un grand miracle, sans prière on en vient à tomber dans le péché mortel.

     

    Saint Alphonse-Marie de Liguori, cité par Dom Chautard, L’Âme de tout apostolat.

  • Une prière peu efficace

     

    Sainte Gertrude demandait un jour au Sauveur : « D'où vient que ma prière est si rarement efficace ? » Jésus lui répondit : « Si je ne t'écoute pas toujours selon tes désirs, moi qui suis la Sagesse, c'est que j'ai toujours ton bien en vue. Aveuglée comme tu l'es par la faiblesse humaine, tu ne peux discerner le bien véritable. »

     

  • L'oraison mentale

     

    L’oraison mentale n’est à mon avis autre chose qu’une relation d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont on se sait aimé. 

     

    Sainte Thérèse d’Avila, Vie 8, 5.

  • Le Notre Père

     

    Notre père qui êtes aux cieux. Evidemment quand un homme a commencé comme ça.

    Quand il m’a dit ces trois ou quatre mots.

    Quand il a commencé par faire marcher devant lui ces trois ou quatre mots.

    Alors il peut continuer, il peut me dire ce qu’il voudra.

    Vous comprenez, moi, je suisdésarmé.

    Et mon fils le savait bien.

    Qui a tant aimé ces hommes.

     

    Ch. Péguy, Le Mystère des Saints Innocents, Paris, Gallimard, coll. La Pleïade, Œuvres poétiques complètes, p. 698.

  • La prière de Marie

     

    Au sujet de l’efficacité des prières de Marie, il faut rappeler un principe qui s’applique même à la prière de Jésus-Christ. Celle-ci est toujours exaucée en ce qu’elle demande, non pas d’une façon conditionnelle comme il pria au jardin des Oliviers, mais de façon absolue et conforme aux intentions divines bien connues de lui (saint Thomas d’Aquin, Somme théologique III, q.21, a. 4.). Il faut dire de même : Marie par son intercession obtient infailliblement de son Fils tout ce qu’elle lui demande de façon, non conditionnelle, mais absolue en conformité avec les intentions divines, qu’elle n’ignore pas.

    R. Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, Les Editions de l’Abeille, 1941, p. 239.