Quand quelque désagrément ou peine vous atteindra, souvenez-vous du Christ crucifié et taisez-vous.
Vivez en foi et en espérance, bien que ce soit dans le noir ; dans ces ténèbres Dieu protège l'âme.
Saint Jean de la Croix, Lettren° 20.
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Quand quelque désagrément ou peine vous atteindra, souvenez-vous du Christ crucifié et taisez-vous.
Vivez en foi et en espérance, bien que ce soit dans le noir ; dans ces ténèbres Dieu protège l'âme.
Saint Jean de la Croix, Lettren° 20.
L'homme ne peut rien faire de plus grand que de rendre gloire à Dieu.
Il n'est pas d'action plus élevée pour les peuples, pour les nations et pour les sociétés.
Le Créateur a placé l'homme, dès le commencement, au centre du monde visible, afin quecet homme, créé comme homme et femme, puisse connaître Dieuà travers le témoignage de toute la création.
Et connaître Dieu, cela veut dire : lui rendre gloire.
Elle est insondable, la gloire de Dieu en lui-même, dans le mystère de sa nature divine, dans le mystère du Père, du Fils et de l'Esprit Saint.
L'homme connaît Dieu par le monde créé. Et au nom de la création, il proclame sa gloire.
Jean-Paul II, Homélie lors de la sainte Messe à l'aéroport d'Antisranana, 29 avril 1989.
Mes parents furent d'excellents chrétiens.
Dans les haciendasmon père présidait chaque jour la récitation du chapelet dans la chapelle, en présence de toute la famille, des ouvriers agricoles et des gens de la campagne.
Quand par suite d'une occupation urgente, il ne le faisait pas, il voulait que je le remplace.
Parfois il revenait avant la fin du chapelet et, à la sortie, il me grondait à cause de mon peu de dévotion.
Il disait que mes Pateret mes Ave Mariairaient se promener avec moi en purgatoire et que personne n'en voudrait parce que trop mal récités.
Michel-Marie Philippon, o. p., Conchita. Journal spirituel d'une mère de famille, Éditions de l'Emmanuel, 2003, p. 32.
Lorsque le biologique est soustrait à l'humanité, l'humanité elle-même est niée.
Dans la question de savoir s'il peut y avoir l'homme en tant qu'être masculin et la femme en tant qu'être féminin, c'et donc la créature en général qui est en cause. Puisque cette détermination biologique de l'humain a, dans le cas de la maternité, sa réalité on ne peut plus évidente, une émancipation niant le biologique est, d'une manière particulière, une agression de la femme ; la négation de son droit à être femme.
Pour autant, inversement, la conservation de la création est liée, d'une manière particulière, à la question de la femme ;
et la femme dans laquelle le « biologique » est « théologique », à savoir la maternité divine, est très particulièrement le carrefour où les voies se séparent.
J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 30.
C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort.
C'et bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils assument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial.
Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier.
L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.
Paul VI, encyclique Humanae vitae.
C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes.
Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.
Paul VI, encyclique Humanae vitae.
C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel.
Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais ausssi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.
Paul VI, encyclique Humanae vitae.
Vous trouvez la persévérance difficile, vous vous découragez à la vue de tant de fatigues et de dangers qui vous attendent ;
pourquoi donc ne vous approchez-vous pas plus souvent de la table sainte où Jésus vous attend sans se lasser de ces retards ?
Cependant c'est pour se rendre plus accessible qu'il se cache, c'est pour être votre familière nourriture qu'il se fait votre pain ; et vous lui fermez l'accès de votre cœur.
Qu'a-t-il donc de terrible ? dites-moi.
Vous me répondez : Je suis trop indigne. Phantasma !...
Rejetez ces défiances d'une humilité superbe ; s'il avait voulu permettre aux anges seuls de s'approcher de lui, il serait resté dans le ciel.
R. P. Olivaint, Conseils aux jeunes gens, recueillis par le P. Ch. Clir, Paris, 1897, p. 110-111.
Maîtrise sur la génération non par la chasteté mais par la violation des finalités naturelles ;
maîtrise sur la race par la stérilisation eugénique des sujets tarés ;
maîtrise sur soi-même par l'abolition des liens familiaux et du souci de la descendance ;
maîtrise sur la vie par le suicide et l'euthanasie.
Il est remarquable qu'un certaine idée de la maîtrise de l'homme sur la nature se solde, avec une uniformité impressionnante, par un même et unique résultat : l'arrêt de la vie.
J. Maritain, Culture et religion, Paris, 1930, p. 37.
Selon la vision de l'Église la culture n'est pas quelque chose d'extérieur à la foi, mais quelque chose dont elle peut recevoir de profondes et bénéfiques influences.
Il est toutefois nécessaire de ne pas considérer comme purement passive la relation entre la culture et la foi.
La culture n'est pas seulement un sujet de rédemption et d'élévation ; elle peut être également promotrice de médiation et de collaboration.
En effet, en se révélant au Peuple élu, Dieu s'est servi d'une culture particulière ; Jésus-Christ, Fils de Dieu, a fait de même : son incarnation humaine a été une incarnation culturelle.
Jean-Paul II, Discours aux universitaires, Coimbra, 15 mai 1982.