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  • 21 mars : les plaies de Jesus

    4c661cafa1533ec8476cbe2708f05b98.jpgCache-toi en la plaie bénie du Côté de ton Sauveur, de cette Pierre d'autel que vient de purifier la main immaculée de sa Mère.

    Non, ne sors plus de là ; fais-y ta demeure, ta cellule, ton refuge ; vis là, avec Celui qui est mort pour toi et qui est ressuscité pour toujours. Dérobe-toi là, afin de mourir à toutes choses, mais surtout à toi-même, et le laisser enfin paraître. Il n'attend que ce dernier pas pour t'emmener au fond de sa Blessure, et t'y révéler, alors, son Cœur, tout entier, la Cœur du Doux Jésus, ton Dieu...

    Ô Jésus, je me laisse faire par Vous ; cachez-moi donc à moi-même, pour qu'enfin j'apparaisse à Vous seul, mon Dieu et mon Tout !... Ne serait-ce pas toute la Sainteté ?

    Dom Eugène Vandeur, Les Quatorze pas du Doux Jésus avec sa Croix, Maredsous, 1951, p. 70.

     

  • 20 mars : l'Eucharistie

        06d0ee8a834d3cf5d0c65e20ea73634f.jpgÀ présent, nous avons redécouvert que cet aspect central que nous donné le Seigneur en pouvant célébrer son sacrifice et entrer ainsi en communion sacramentelle, presque corporelle, avec Lui, perd de sa profondeur et également de sa richesse humaine s'il manque l'Adoration, comme acte découlant de la communion reçue : l'adoration consiste à entrer, au plus profond de notre cœur, en communion avec le Seigneur, qui est présent de façon corporelle dans l'Eucharistie. Dans l'Ostensoir, il se donne toujours entre nos mains, et nous invite à nous unir à sa Présence, à son Corps ressuscité.

        Benoît XVI, Discours au clergé de Rome, 2 mars 2006.

     

     

  • 19 mars : l'amour du prochain

    486187963.jpg« À ceci tous vous reconnaîtront comme mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jean 13, 35).Remarquez bien qu’au bout de vingt siècles, le commandement du Seigneur conserve toute la force de la nouveauté. Il est comme la lettre d’introduction du véritable fils de Dieu. Tout au long de ma vie sacerdotale, j’ai prêché à de très nombreuses reprises que ce commandement continue malheureusement d’être nouveau pour bien des gens, parce qu’ils ne se sont jamais ou presque jamais efforcés de le mettre en pratique : c’est triste, mais c’est ainsi. Or, il est très clair que l’affirmation du Messie est catégorique : c’est à cela que l’on vous reconnaîtra, à ce que vous vous aimez les uns les autres ! C’est pour cela que j’éprouve constamment le besoin de rappeler ces mots du Seigneur. Saint Paul ajoute : « Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi du Christ »(Galates 6, 2).

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 44.


  • 18 mars : vivre la Passion

    bfdc531542b102c47352a5e744759b88.jpegLorsque je tombais malade et qu'on me transporta à l'infirmerie, j'ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l'infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n'est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part; Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N. avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n'y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignis au Seigneur que j'avais beaucoup de peine, car n'ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu'Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j'ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j'ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n'avais plus besoin ni de visites, ni de lumière, Jésus-Christ suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, rapporté par M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 80-81.

     

     

  • 17 mars : le Christ en Croix

    1334840540.jpgMais ses Mains qui seront percées tout à l'heure, ses mains exsangues de supplicié, si brûlantes par la douleur qu'on les devine capables de consumer le firmament, - je les recommande particulièrement aux explorateurs d'abîmes qui ne craignent pas de se pencher sur la Misère infinie.

    Léon Bloy, Le Mendiant ingrat, Paris, 1946, p. 22.

     

  • 16 mars : l'humilite conduit a Dieu

    Il est né pour nous comme un petit enfant, afin d'être intéressé par des petites1665769970.jpg présents, ce qui est petit va bien aux petits (Isaïe 9, 6). Que si ce que vous offrez n'est pas petit, c'est-à-dire humble, vous ne pourrez par là-même, pénétrer jusqu'à celui qui dit de lui-même : « Je suis la porte » (Jean 10, 7).

    Saint Bernard, La Vigne mystique, 2.


  • 15 mars : reconnaitre Dieu

    1828693706.jpgIl faut une intelligence proprement bovine pour ne pas reconnaître Dieu dans les œuvres mêmes de Dieu !

    Saint Bernard, Sermons sur le Cantique des Cantiques60, 4.


  • 14 mars : regarder le Christ

    58573087eaf3d2e63313dd8755d920e6.jpgÔ âme chrétienne, regarde la face de ton Christ, lève les yeux et considère ses tourments, non sans pleurer, et dans la douleur de ton cœur, en poussant de profonds gémissements, vois quelles tribulations et quelles angoisses il a rencontrées, lorsqu'il te cherchait. Écoute, avec beaucoup d'attention, les paroles qu'il prononce au milieu d'une douleur si extrême, et après les avoir entendues, cache-les, comme un trésor précieux, dans l'intimité de ton cœur. Le voici étendu sur son lit cruel de mort, je veux dire sur sa croix. Conserve les dernières volontés de ton époux, si tu veux obtenir l'héritage sans tache et sans flétrissure. Les paroles qu'il a proférées à ses derniers moments ne sont pas nombreuses, l'époux du Christ qui le voudra, les pourra facilement conserver.

    Saint Bernard, La Vigne mystique, 30.

     

     

  • 13 mars : l'avarice

    889175838.JPGJ'ai vu dernièrement, dans la basilique de Saint-Pierre, une des plus nobles dames romaines - je tairai son nom pour que l'on ne m'accuse pas de faire de la satire - qui, entourée d'une troupe d'esclaves, donnait de sa main, par ostentation de charité, une pièce de monnaie à chaque pauvre. Une vieille femme, couverte de haillons, courut, comme cela arrive quelquefois, se placer plus loin pour en recevoir une autre. La dame la reconnut et, pour la punir d'un si grand crime, lui donna, au lieu d'argent, un soufflet, qui la mit tout en sang. Il y a dans l'Écriture des exemples sans nombre qui nous apprennent à fuir l'avarice.

    Saint Jérôme, Lettre IX à Eustachium, sur la virginité.

     

  • 12 mars : la necessite d'etre chretien

    Au fond, pour vaincre, il faudrait que nous ayons avec nous toute l'équité et tout le droit. Comment y parvenir, à moins que nous soyons ou que nous redevenions des chrétiens à part entière ?

    Ch. de Gaulle, « Lettre au Maréchal Montgomery of Alamein », 5 mars 1961, Lettres, notes et carnets. 1961-1963, Paris, 1986, p. 53.