C'est par la croix que Jésus a voulu sauver les hommes, c'est par elle qu'il continue de les sauver : ses apôtres, ceux qui prolongent sa vie ici-bas, font du bien dans la mesure de leur sainteté, mais à condition de souffrir et dans la mesure aussi de leurs souffrances. (...) C'est par les croix que nous envoie Jésus, bien plus que par les mortifications de notre choix, que nous boirons au calice de l'époux et seront baptisés de son baptême, car bien mieux que nous, il sait nous crucifier.
Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 275.
rsonnelles, des efforts constants, la lutte contre le mal. Demeurer dans l'amour et dans la doctrine que le Christ a apportée aux hommes ou encore demeurer dans l'Église, ce n'est que la manifestation extérieure de l'union intime de l'âme avec Dieu. C'est dans la communauté ecclésiale que s'incarne et devient visible la koinônia (communion) divine des chrétiens. Enfin celui qui demeure en Dieu « demeure éternellement » (1 Jean 2, 17), ce qui correspond à la possession permanente de la vie éternelle : de par sa nature même la communion du chrétien à la vie divine est destinée à durer toujours.

Quand nous aurons joué nos derniers personnages,
« Allez dans la paix du Christ. » L'assemblée est terminée, vous pouvez partir.