Quelle est la grande action qui ne soit pas un extrême au moment où on l'entreprend ? C'est quand elle est accomplie qu'elle semble possible aux êtres du commun.
Stendhal.
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Quelle est la grande action qui ne soit pas un extrême au moment où on l'entreprend ? C'est quand elle est accomplie qu'elle semble possible aux êtres du commun.
Stendhal.
À chaque départ, à chaque démarche, en entrant et en sortant, en se chaussant, en se levant de table, en allumant, en s'allongeant pur le repos, en se couchant - quoi que nous fassions, nous nous signons le front.
Tertullien, De Corona4, 1.
Bienheureux veut dire sauvé et glorieux ; veut dire citoyen du ciel, avec tous les signes particuliers du citoyen de la terre ; veut dire frère et ami qui, nous le savons, est encore nôtre... ; veut dire notre avocat et protecteur dans le royaume de la charité ; veut dire, finalement, champion exemplaire, modèle d'homme d'après lequel ordonner notre art de vivre.
Paul VI, Homélie de béatification du P. Kolbe, 1971.
La vigilance doit être de tous les instants, et l'âme ne doit jamais perdre de vue les valeurs spirituelles ; sinon, éludant les difficultés et vautrée dans ses pensées sans consistance, comme sur une molle litière, elle va s'amollir et se prostituer dès l'arrivée du démoniaque séducteur. Il faut être constamment sur le pied de guerre, pour engager le combat contre l'Adversaire ; notre défiance doit sans relâche prévoir ses manœuvres occultes.
Saint Grégoire le Grand, Moralia20, 3.
L'important n'est pas d'accélérer ou de retarder le cours des choses, car quel qu'en soit le cours, elles n'écrasent jamais que leurs esclaves : c'est d'aider à maintenir debout un petit nombre d'hommes capables de fierté.
G. Bernanos, Les enfants humiliés. Journal 1939-1940, Paris, 1949, p. 41.
Descendre en soi-même est la plus grande terreur de l'homme.
Charles Péguy, Clio.
Celui qui fait sa prière, Notre père qui êtes aux cieux, pose entre lui et moi
Une barrière infranchissable à ma colère.
Et peut s'abandonner au sommeil de la nuit.
Péguy, Le Mystère des Saints Innocents.
Nemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer ;... nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (saint Augustin, Enarrationes in Psalmos 98, 9) ».
Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 66.
Le rôle des laïcs dans la sanctification du monde
Aux laïcs reviennent en propre, quoique non exclusivement, les professions et les activités séculières. Lorsqu'ils agissent, soit individuellement, soit collectivement, comme citoyens du monde, ils auront donc à cœur, non seulement de respecter les lois propres à chaque discipline, mais d'y acquérir une véritable compétence. Ils aimeront collaborer avec ceux qui poursuivent les mêmes objectifs qu'eux. Conscients des exigences de leur foi et nourris de sa force, qu'ils n'hésitent pas, au moment opportun, à prendre de nouvelles initiatives et à en assurer la réalisation. C'est à leur conscience, préalablement formée, qu'il revient d'inscrire la loi divine dans la cité terrestre. Qu'ils attendent des prêtres lumières et forces spirituelles. Qu'ils ne pensent pas pour autant que leurs pasteurs aient une compétence telle qu'ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. Mais plutôt, éclairés par la sagesse chrétienne, prêtant fidèlement attention à l'enseignement du Magistère, qu'ils prennent eux-mêmes leurs responsabilités (cf. Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, chap. 1, n° 8). Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes sur l'Église dans le monde et dans ce temps, n° 43.
L'homme est le seul animal qui avait un besoin vital de la joie spontanée. La joie protège : le bouclier contre l'absurde est fait d'une sorte de joie spontanée de vivre. La joie conforte : celle de vivre a une force qu'aucun bouillonnement ne traduira jamais. La joie stimule : elle est le vrai mobile qui anime le médecin. La joie illumine l'homme qui admire. La joie récompense même celui qui se bat pour une victoire qu'il croit presque impossible.
Cardinal Albert Decourtray, Discours de réception à l'Académie Française (au siège du Prof. Hamburger), 19 mars 1994.