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calvaire

  • Marie et nous

    65.NDLourdes1.jpgPour nous qui vivons sur cette terre, pour nous, pauvres fils d'Ève en exil, vous avez pour manteau le soleil du Christ depuis Bethléem jusqu'à Nazareth, depuis Jérusalem et le Calvaire. Vous êtes revêtue du soleil de la Rédemption de l'homme et du monde par la croix et la Résurrection de votre Fils.


    Jean-Paul II, Homélie du 15 août 1983, Lourdes.

     

  • Marie au Calvaire

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    Au Calvaire, en s'unissant au sacrifice de son Fils, Marie apporte à l'œuvre du salut sa contribution maternelle, qui prend la forme d'un enfantement douloureux, l'enfantement de l'humanité nouvelle.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 17 septembre 1997.

     

  • 10 mai : Marie dolente

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    Cantiques à la Vierge Marie (9)


    Les ténèbres bientôt vont recouvrir la terre.

    À ce même moment s’ouvriront les enfers.

    Les sectateurs du Mal se croient victorieux

    Tandis que les premiers élus entrent aux cieux.


    Marie assiste à la double situation.

    Dont l'une est due à sa participation

    À la Rédemption, fruit de la Passion

    Et comme Mère, à sa tendre compassion.


    Aucun cœur ne pouvait tant souffrir sans mourir

    Parce que lui seul sait nous aimer sans restriction.

    Il persiste à vibrer en déréliction.

    Voyant son Fils vainqueur, elle arrive à sourire.


    Mater Dolorosa stabat. Vierge dolente,

    La tête appuyée sur la Croix sanguinolente,

    Elle n’a cure de l’affluence insolente,

    C’est l’ultime secours, à tout jamais aimante.


    « Mère, voici ton fils. » — Ô parole poignante

    Qui perce votre cœur : c’est le glaive prédit !

    Siméon vous en fit une tâche astreignante.

    Empli de l’Esprit, il formula cet édit.


    « Voici ta Mère. » Mot à résonance étrange.

    Jésus y a mis une inflexion unique.

    Le verdict rendu par Pilate, bien qu'inique,

    Dans le giron de la Genitrixil nous range.

  • 9 mai : Marie au Calvaire

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    Cantiques à la Vierge Marie (8)


    Claudel en pensée a vu que la Vierge Sainte,

    Poussée par un élan d’amour, de don de soi

    Non démentis, ayant au Cœur la Croix étreinte,

    Fut première au Calvaire, et son Roi y reçoit.


    Se retournant vers son Fils qui n’en pouvait plus,

    Qui par trois fois était tombé sur le chemin,

    D’un geste majestueux, elle ouvrit bras et mains,

    Dit aue retable de douleurs qu’est son Jésus :


    « Maintenant ! Ici ! Nul besoin d’aller plus loin !

    C’est maintenant ! Ici ! Ta mission s’achève.

    À la face Du monde en ce lieu on t’élève.

    Tu as sacrifié ta Vie plus que de besoin. »


    Ce geste est le baiser dont la voici privée.

    Elle assiste impuissante à ces préparatifs

    De la mise à mort de ce singulier captif

    Dont les derniers instants sont enfin arrivés.


    À vrai dire, elle n’est pas du tout impuissante :

    C’est la toute-puissance à jamais suppliante

    Qui intercède avec son Fils à l’unisson

    Pour que la Croix produise une riche moisson.


    Aux fouets sans nom de la Flagellation

    Et aux railleries du Couronnement d’épines

    Succèdent les plaies de la Crucifixion

    Et les moqueries des humains qui se mutinent.


    Les bourreaux, eux, ne sont que des exécutants.

    Ils ne sont pas là pour faire du sentiment,

    Pour discuter si le fautif est innocent.

    Quelqu’un dit : « Voyons si de la Croix il descend. »


    C’est le jour de sa vie aigre-doux entre tous

    Aux arrêts mêlés qu’elle accepte et ne repousse :

    Les souffrances d’un Cœur qui est transverbéré

    Et l’allégresse pour un peuple libéré.