UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

santé

  • Santé et confiance en Dieu

    Il est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé corporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faute ; en bonne santé, c'est un scélérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.

     

  • La vraie santé

    MonumentGailleton.69.Lyon.jpgIl est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé coporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combnien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faure ; en bonne santé, c'est un sclérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.

     

  • Ne pas nous tromper de bien

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la cainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucn scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11 ; P.L. 36, 551.

     

  • Se dépenser pour le Christ

    Longpra-St-Geoire 015.jpgAu curé de Saint-Charles de Biarritz qui lui fait l'amical reproche de compromettre sa santé, il réplique :

    « Ma seule raison d'être est de me tuer pour celui qui s'est tué pour moi. »

     

    Marcel Bocquet, Père Mateo apôtre mondial du Sacré-Cœur, Paris, Pierre Téqui éditeur, éd. de 2007, p. 140-141.

     

  • 19 avril : le ciel

    363438897.jpgQue sera la vision du ciel ? Écoute ce que ce sera « pour que Dieu soit en toutes choses » (1 Corinthiens 15, 28). Que signifie « toutes choses » ? Tout ce que tu cherchais ici, tout ce que tu appréciais tant ici. Que désirais-tu, qu'aimais-tu ici ? Manger et boire ? Lui-même sera ta nourriture, Il sera lui-même ta boisson. Que souhaitais-tu ici ? La santé de ton corps ? Il sera pour toi l'immortalité. Que cherchais-tu ? Des richesses ? Si Dieu ne te suffit pas, qu'est-ce qui te suffira ? Qu'aimais-tu ? La gloire, les honneurs ? Celui auquel nous disons maintenant « Tu es ma gloire, Tu me redresses la tête » (Psaume 3, 4) sera la gloire pour toi.

    Saint Augustin, Sermon 158, 9.