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resurrection

  • La vitalité chrétienne

    L'ultime critère de votre dynamisme se trouve non pas dans l'habileté humaine ou dans l'activité de n'importe quelle organisation, mais dans l'union avec le Christ, avant tout dans le culte eucharistique. Le véritable test de la vitalité chrétienne du village, de la paroisse, du diocèse ou de la nation se trouve dans la réponse à cette question : « Quelle est la place de la Sainte Eucharistie dans notre vie ? » Aussi est-ce par la participation au mystère pascal de sa mort et de sa résurrection que Jésus-Christ fait authentiquement de nous ses collaborateurs dans la propagation de son royaume sur la terre. La messe est vraiment très importante. C'est par l'Eucharistie que le Christ guide notre vie et construit nos communautés d'amour, d'entente et de miséricorde.

    Jean-Paul II, Discours aux organisations du laïcat, Kaduna (Nigeria), 14 février 1982.

     

  • Marie et nous

    65.NDLourdes1.jpgPour nous qui vivons sur cette terre, pour nous, pauvres fils d'Ève en exil, vous avez pour manteau le soleil du Christ depuis Bethléem jusqu'à Nazareth, depuis Jérusalem et le Calvaire. Vous êtes revêtue du soleil de la Rédemption de l'homme et du monde par la croix et la Résurrection de votre Fils.


    Jean-Paul II, Homélie du 15 août 1983, Lourdes.

     

  • Prière par Marie

    Ethiopie.Bahir.Dar.Marie.EnfantsMisericorde.jpgRendons grâces à Dieu le Père tout-puissant, qui a voulu que Marie, la Mère de son Fils, soit honorée par toutes les générations, et implorons-la en lui demandant : Pleine de grâces, intercédez pour nous.

    Toi qui as constitué Marie en Mère de miséricorde, accorde à ceux qui se trouvent en danger de ressentir son affection maternelle.

    Toi qui as voulu que Marie soit la mère de famille dans la maison de Jésus et de Joseph, fais que, par son intercession, toutes les mères répandent charité et sainteté dans les familles.

    Toi qui as rendu forte Marie debout au pied de la Croix et l'a remplie de joie à la Résurrection de son Fils, soulage les affligés et raffermis leur espérance.

    Toi qui as rendu Marie attentive à ta parole et en a fait ta servante fidèle, par son intercession fais de nous les serviteurs et les disciples de ton Fils.

    Toi qui as couronné Marie Reine du ciel, fais que les défunts possèdent pour l'éternité ton royaume avec la foule des saints.

    Commun de la Sainte Vierge, Prières pour les deuxièmes Vêpres.

     

  • La valeur de l'exemple

    Un païen n'est pas tellement attiré par la résurrection d'un mort que par la contemplation d'un homme vertueux. En présence d'un miracle, il sera surpris, mais l'exemplarité d'un chrétien lui sera plus profitable. Le prodige se produit et passe, mais la vie chrétienne demeure, édifie continuellement et fait croître l'âme. Continuons donc de lutter, pour les gagner tous.

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire à l'Évangile de saint Matthieu 43, 5.

     

  • La présence réelle dans l'Eucharistie

    B.Courtrai.EgliseSaintMartin.TourEucharistique.jpgMaintenant, cependant, une autre question se pose encore. Au Cénacle, le Christ a donné aux disciples son Corps et son Sang, c’est-à-dire lui-même dans la totalité de sa personne. Mais a-t-il pu le faire ? Il est encore physiquement présent au milieu d’eux, il se trouve devant eux ! La réponse est : en cette heure Jésus réalise ce qu’il avait annoncé précédemment dans le discours sur le Bon Pasteur : « Personne ne m’enlève ma vie : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre… » (Jn 10, 18). Personne ne peut lui enlever la vie : il la donne par sa libre décision. En cette heure il anticipe la crucifixion et la résurrection. Ce qui se réalisera là, pour ainsi dire, physiquement en lui, il l’accomplit déjà par avance dans la liberté de son amour. Il donne sa vie et la reprend dans la résurrection pour pouvoir la partager pour toujours.

    Seigneur, aujourd’hui tu nous donnes ta vie, tu te donne toi-même à nous. Pénètre-nous de ton amour. Fais-nous vivre dans ton « aujourd’hui ». Fais de nous des instruments de ta paix ! Amen.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • Pâques et le Regina caeli

    Pâques et le Regina cæli

     

    Quebec.TroisRivieres.Reineconcuesanspecheoriginel.gifAvec son antienne pascale, Regina Cæli, l'Église parle à la Mère, à celle qui eut le bonheur de porter dans son sein, sous son cœur et plus tard dans ses bras, le Fils de Dieu, notre Sauveur. Elle l'a reçu pour la dernière fois entre ses bras sur le Calvaire, lorsqu'on l'a descendu de la croix. Sous ses yeux, on l'a mis dans le linceul et on l'a porté au tombeau, sous ses yeux de Mère. Et le troisième jour, le tombeau fut trouvé vide. Mais elle ne fut pas la première à le constater. Il y eut auparavant les « trois Marie », particulièrement Marie de Magdala, la pécheresse convertie. Les apôtres, prévenus par les femmes, sont venus ensuite le vérifier. Et même si les évangélistes ne nous disent rien de la visite de la Mère du Christ au lieu de sa résurrection, tous nous pensons qu'elle dut, en une certaine manière, y être présente en premier. Elle devait être la première à participer au mystère de la Résurrection, parce que c'était son droit de Mère.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 2 mai 1979.

  • 23 avril : les femmes au ciel

    275636942.jpgEn ce qui concerne la vie dans la gloire, les femmes ne souffriront d'aucune discrimination ; si elles ont fait preuve d'une plus grande charité, elles jouiront aussi d'une plus grande gloire dans la vision de Dieu. Car les femmes qui l'avaient aimé davantage, « au point de ne pas quitter le tombeau, alors que les disciples l'avaient fait » (Grégoire), furent les premières à voir le Seigneur ressuscitant dans la gloire.

    Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 55, a. 5, ad 3.



  • 2 avril : la Resurrection du Christ

    Le Christ a été réellement crucifié, réellement enseveli, et il a ressuscité566072248.jpg véritablement. Et tout ceci nous est accordé par grâce. Unis par la représentation de ses souffrances, c'est entoute vérité que nous gagnons le salut.

    Catéchèse de Jérusalem aux nouveaux baptisés.