La révolte contre la culture est souvent la dernière mode des gens cultivés.
D. Collins, Chesterton on Shakespeare, Henley-on-Thames, 1971, p. 120.
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La révolte contre la culture est souvent la dernière mode des gens cultivés.
D. Collins, Chesterton on Shakespeare, Henley-on-Thames, 1971, p. 120.
Changer le mal en bien est le plaisir d'un dieu ;
Changer le bien en mal, voilà mon digne vœu (de Belzébul).
J. Milton, Le Paradis perdu, l. I.
(le directeur) sera, comme dit saint Bernard, un réservoir et non pas un simple canal :
le canal laisse passser tout ce qu'il a, à mesure qu'il le reçoit ;
le réservoir se remplit d'abord, et donne alors de son trop plein sans dommage pour lui-même.
Ad. Tanquerey, Précis de théologie ascétique et mystique, Paris-Tournai-Rome, 8e éd., 1923-1924, p. 393.
Il ne doit y avoir en France qu'un seul Roi.
Ne vous imaginez pas parce que vous êtes mon frère que je vous épargnerai contre la droite Justice.
Saint Louis.
De l'Esprit Saint procèdent la connaissance des choses futures, la compréhension des mystères, l'intelligence des vérités cachées, la distribution des dons, la citoyenneté céleste, la conversation avec les anges. De lui procèdent la joie qui ne termine jamais, la persévérance en Dieu, la ressemblance avec Dieu et, ce que l'on peut penser de plus sublime, devenir Dieu.
Saint Basile, De Spiritu Sancto 9, 23.
La souveraine perfection ne consiste pas évidemment dans les joies intérieures, ni dans les grandes extases, ni dans les visions, ni dans l'esprit de prophétie. Elle consiste à rendre notre volonté tellement conforme à cellle de Dieu que nous embrassions de tout notre cœur ce que nous croyons qu'il veut.
Sainte Thérèse d'Avila, Les Fondations 5.
Ô Trinité éternelle, vous êtes vraiment un océan profond, où plus je cherche, plus je trouve, et plus je trouve plus je cherche. Vous me rassasiez, sans me faire dire jamais, c’est assez ; car, dans votre abîme, vous comblez mon âme, en la laissant toujours affamée. Elle a soif de vous, ô Trinité éternelle, et c’est dans votre lumière qu’elle désire vous voir, vous lumière. Comme le cerf soupire après les sources d’eau vive, ainsi mon âme désire quitter ce corps enténébré, pour contempler la vérité de votre être. Combien de temps encore votre face restera-t-elle cachée à mes regards ? Ô Trinité éternelle ! feu et abîme de charité, dissipez bien vite le nuage de mon corps. Car la connaissance que vous m’avez donnée de vous me presse sous l’attrait de votre vérité.
Bienheureux Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 355.
La Dame du message de Fatima indique le rosaire, qui peut justement se définir « la prière de Marie » : la prière dans laquelle elle se sent particulièrement unie à nous. Elle-même prie avec nous. Par cette prière, on embrasse les problèmes de l'Église, du Siège de Saint-Pierre, les problèmes du monde entier. En outre, on se souvient des pécheurs, pour qu'ils se convertissent et se sauvent, et des âmes du purgatoire.
Jean-Paul II, Homélie à Fatima, 13 mai 1982.
Notre Seigneur Jésus-Christ, sans qui nous ne pouvons rien faire, ne donnera pas sa grâce à celui qui, pouvant avoir recours à un directeur expert, rejetterai ce précieux moyen de sanctification, en pensant se suffire à lui-même en tout ce qui a trait à son salut. Celui qui a un directeur, à qui il obéit en tout, parviendra plus facilement et plus rapidement à sa fin que s'il se guidait lui-même, même s'il possédait une très grande intelligence et des livres de spiritualité inégalables.
Saint Vincent Ferrier, Traité de la vie spirituelle2, 1.
De même qu’une petite goutte d’eau versée dans une grande quantité de vin semble ne plus exister, prenant le goût du vin et sa couleur ; et de même que le fer rougi à blanc est parfaitement semblable à du feu, ayant dépouillé sa forme première et propre ; et de même que l’air traversé par la lumière du soleil revêt l’éclat même de la lumière, au point qu’il semble non seulement illuminé mais lumière même, ainsi faudra-t-il que dans les saints le sentiment humain se fonde, d’une certaine manière qu’il n’est pas possible de dire, se fonde tout entier dans la volonté de Dieu. Autrement, comment Dieu serait-il « tout en tous » si quelque chose de l’homme restait en l’homme ? Sa substance, certes, restera, mais en une autre forme, une autre gloire, une autre puissance.
Saint Bernard, Traité de l’amour de Dieu10, 28.