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sanctification

  • Sainte Famille de Nazareth

    SteFamilleVisiteeparSteElis.Zach.StJBap.DieuPere.SE.AngesPortantInstrumPassion.J.Stella.1596.1657.JPG

    Nous sommes à Noël. Tous les faits, toutes les circonstances qui ont entouré la naissance du Fils de Dieu nous reviennent en mémoire, tandis que notre regard s’arrête sur la grotte de Bethléem, sur le foyer de Nazareth. Marie, Joseph, Jésus enfant, sont particulièrement présents au plus intime de notre cœur. Que nous dit, que nous apprend la vie à la fois simple et admirable de la sainte Famille ?

    Nous pourrions faire à son propos de nombreuses considérations. Mais je veux, aujourd’hui, en tirer surtout un enseignement. La naissance de Jésus signifie, comme le rapporte l'Écriture, l’inauguration de la plénitude des temps (Galates 4, 4), le moment choisi par Dieu pour manifester pleinement son amour pour les hommes, en nous livrant son propre Fils. Cette volonté divine s’accomplit au milieu des circonstances les plus normales et les plus courantes : une femme qui enfante, une famille, une maison. La toute-puissance divine, la splendeur de Dieu passent par l’humain et s’unissent à l’humain. Depuis lors, nous autres chrétiens, nous savons qu’avec la grâce de Dieu nous pouvons et nous devons sanctifier toutes les réalités nobles de notre vie. Il n’y a pas de situation terrestre, aussi petite et aussi banale qu’elle paraisse, qui ne puisse être une occasion de rencontrer le Christ, qui ne puisse être une étape dans notre cheminement vers le Royaume des Cieux.

    Il n’est donc pas étonnant que l'Église se réjouisse, se récrée en contemplant la demeure modeste de Jésus, de Marie et de Joseph. Il est bon, dit l’hymne des Matines de cette fête, de penser à la petite maison de Nazareth et à l’existence simple qu’on y mène, de célébrer en chantant l’humble simplicité qui entoure Jésus, sa vie cachée; c’est là qu’enfant, il apprit le métier de Joseph ; c’est là qu’il grandit et qu’il partagea son travail d’artisan. Près de Lui s’asseyait sa douce Mère ; près de Joseph vivait son épouse très aimée, heureuse de pouvoir l’aider et de lui offrir ses services.

    J’aime imaginer les foyers chrétiens, lumineux et joyeux, comme le fut celui de la Sainte Famille.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 22.

  • sanctification de la vie ordinaire

    Josemaria.Brafa1972.jpgParlant de la fondation de l'Opus Dei en 1928, voici 80 ans, saint Josémaria, son fondateur, disait (Quand le Christ passe, n° 148) :

    Voilà presque trente ans maintenant que le Seigneur a mis dans mon cœur le désir ardent de faire comprendre cette doctrine à des personnes d’états de vie, de conditions et d’occupations les plus varies: la vie ordinaire peut être sainte et remplie de Dieu, le Seigneur nous appelle à sanctifier nos taches habituelles, parce que la aussi réside la perfection chrétienne. Pensons-y une fois de plus, tout en contemplant la vie de Notre Dame.

    N’oublions pas que la presque totalité des journées que Marie a passées sur cette terre se sont déroulées d’une manière bien semblable aux journées de millions d’autres femmes, consacrées elles aussi à leur famille, à l’éducation de leurs enfants, aux tâches du foyer à mener à bien. De tout cela, Marie sanctifie jusqu’au plus petit détail, à ce que beaucoup considèrent à tort comme insignifiant et sans valeur: le travail de chaque jour, les attentions à l’égard des personnes aimées, les conversations et les visites de parents ou d’amis. Vie ordinaire bénie, qui peut être tellement pleine d’amour de Dieu!

    Car voila ce qui explique la vie de Marie: son amour. Un amour pousse à l’extrême, jusqu’à l’oubli total de soi, toute contente qu’elle était de se trouver à sa place, là où Dieu la voulait, dans l’accomplissement total de la volonté divine. C’est pourquoi le plus petit de ses gestes n’est jamais banal, mais apparaît, au contraire comme plein de signification. Marie, Notre Mère, est pour nous un exemple et un chemin. Il nous appartient d’essayer d’être comme Elle, dans les circonstances précises où Dieu a voulu que nous vivions.

  • 14 aout : la direction spirituelle

    63.SaintNectaire.Deambulatoire.jpgNotre Seigneur Jésus-Christ, sans qui nous ne pouvons rien faire, ne donnera pas sa grâce à celui qui, pouvant avoir recours à un directeur expert, rejetterai ce précieux moyen de sanctification, en pensant se suffire à lui-même en tout ce qui a trait à son salut. Celui qui a un directeur, à qui il obéit en tout, parviendra plus facilement et plus rapidement à sa fin que s'il se guidait lui-même, même s'il possédait une très grande intelligence et des livres de spiritualité inégalables.

    Saint Vincent Ferrier, Traité de la vie spirituelle2, 1.

     

     

  • 25 avril : la souffrance et nous

    1580866890.jpgJésus choisit pour chacun le genre de souffrance qu'il voit le plus propre à sanctifier, et souvent la croix qu'il impose est celle que, acceptant toutes les autres, on aurait, si l'on osait, refusé. Celle qu'il donne est celle qu'on comprend le moins... Il nous dirige dans les pâturages amers, et qu'ils sont bons. Pauvres brebis, nous sommes si aveugles !

    Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 330.