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Dominique Le Tourneau - Page 77

  • 17 octobre : conseils aux jeunes

    Annapurna2.jpgVous trouvez la persévérance difficile, vous vous découragez à la vue de tant de fatigues et de dangers qui vous attendent ;

    pourquoi donc ne vous approchez-vous pas plus souvent de la table sainte où Jésus vous attend sans se lasser de ces retards ?

    Cependant c'est pour se rendre plus accessible qu'il se cache, c'est pour être votre familière nourriture qu'il se fait votre pain ; et vous lui fermez l'accès de votre cœur.

    Qu'a-t-il donc de terrible ? dites-moi.

    Vous me répondez : Je suis trop indigne. Phantasma !...

    Rejetez ces défiances d'une humilité superbe ;

    s'il avait voulu permettre aux anges seuls de s'approcher de lui, il serait resté dans le ciel.

    R. P. Olivaint, Conseils aux jeunes gens, recueillis par le P. Ch. Clir, Paris, 1897, p. 110-111.

     

     

  • 16 octobre : la communion

     

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    La communion est un ciel anticipé, et, si nous nous avions une foi vive,

    nous réaliserions (sic) la vérité de cette parole de l'Imitation qu'être avec Jésus

    c'est déjà le paradis sur terre.

     

    Ad. Tanquerey, Précis de théologie ascétique et mystique, Paris-Tournai-Rome, 8e éd., 1923-24, p. 195.

     

  • 15 octobre : Marie

    Triptyque.SteMarie.Bruges.jpg« À partir de cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 27).

    Cela signifie, selon le Saint-Père, qu'il se noue une relation toute intime entre le disciple - tout disciple - et Marie ;

    par là, Marie entre au plus profond de la vie spirituelle et culturelle, le disciple est introduit dans son existence de femme et de mère, c'est l'expression d'une confiance réciproque qui conduit de façon toujours nouvelle à la naissance du Christ et qui opère en l'homme une configuration au Christ.

    Mais de plus, la mission de Marie projette une lumière sur la femme en général, sur la dimension du féminin et la tâche particulière de la femme dans l'Église (Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 46).

     

    J. Ratzinger, « Le signe de la femme »,

    dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, 1998, p. 56-57.

     

  • 14 octobre : être saint

    Alpesalpinistes.jpgCe qui compte, en revanche, c’est que nous gravions au fer rouge une certitude dans notre âme : l’invitation à la sainteté, que Jésus-Christ adresse à tous les hommes sans exception, exige de chacun de nous qu’il cultive sa vie intérieure et qu’il s’exerce quotidiennement aux vertus chrétiennes. Et ceci non pas d’une façon quelconque, ni au-dessus de la moyenne. Pas même d’une manière excellente. Nous devons nous y efforcer jusqu’à l’héroïsme, au sens le plus fort et le plus décisif du mot.

     

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 3.

     

  • 13 octobre : Demeurez en moi

    62.StOmer.MessedestGregoire.jpg Le divin Rédempteur répète incessamment son invitation pressante : « Demeurez en moi. » Or, par le sacrement de l'Eucharistie, le Christ demeure en nous et nous en lui ; et de même que le Christ demeurant en nous vit et agit, de même il faut que nous, demeurant dans le Christ, nous vivions et agissions par lui.

     

    Pie XII, encyclique Mediator Dei, IIème partie, III.

  • De l'importance de bien reciter le chapelet

    Lourdes.Banderolles.jpgMes parents furent d'excellents chrétiens.

    Dans les haciendas mon père présidait chaque jour la récitation du chapelet dans la chapelle, en présence de toute la famille, des ouvriers agricoles et des gens de la campagne.

    Quand par suite d'une occupation urgente, il ne le faisait pas, il voulait que je le remplace.

    Parfois il revenait avant la fin du chapelet et, à la sortie, il me grondait à cause de mon peu de dévotion.

    Il disait que mes Pater et mes Ave Maria iraient se promener avec moi en purgatoire et que personne n'en voudrait parce que trop mal récités.

     

    Michel-Marie Philippon, o. p., Conchita. Journal spirituel d'une mère de famille, 2003, p. 32.

  • La joie de Dieu

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    « Ne vous affligez pas, car la joie de Dieu est votre forteresse » (Néhémie 8, 10).

    La joie est un puissant allié pour remporter la victoire dans la lutte (cf. 1 Macchabée 3, 2ss), un remède souverain pour noyer le mal dans le bien, car elle est très unie à la joie.

    « Le service authentique du chrétien s'apprécie selon la présence agissante de la grâce en lui et par lui.

    La paix dans le cœur du chrétien, par conséquent, est inséparablement unie à la paix (...).

    Quand la joie d'un cœur chrétien se déverse dans les autres hommes, elle y engendre l'espérance, l'optimisme, des élans de générosité dans la fatigue quotidienne, et se communique à toute la société.

    Mes enfants, ce n'est que si vous avez en vous cette grâce divine qui est joie et paix que vous pourrez construire quelque chose qui en vaille la peine pour les hommes.

     

    Jean-Paul II, Discours, 10 avril 1979.

     

     

  • Marie est notre Mere

    Rome.Vierge.viadegliOrsini.JPG En concevant le Christ, en le mettant au monde, en le nourrissant,

    en le présentant dans le Temple à son Père,

    en souffrant avec son Fils qui mourait sur la croix,

    elle apporta à l'œuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareille

    par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle.

    C'est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l'ordre de la grâce, notre Mère.

     

    Concile Vatican II, contitution dogmatique Lumen gentium, n° 61.

     

     

  • Eucharistie et liberte

    Cheminsousbois.jpg « Je suis ton serviteur, le fils de ta servante ; tu as délié mes liens » (Ps 116-115, 16).

    C'est ainsi que le psalmiste parle de lui-même.

    Et c'est ainsi que pense chaque « porte-Christ », car il sait que grâce à la pénitence et à l'Eucharistie,

    le chemin conduit - du péché et de l'esclavage du démon et du monde - à la Liberté dans l'Esprit.

     

    Jean-Paul II, homélie en la fête du Corps et du Sang du Christ, 10 juin, 1982.

     

     

  • L'Eucharistie

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    Vivre de l'Eucharistie signifie sortir insensiblement de l'étroitesse de sa propre viepour naître à l'immensité de la vie du Christ.

    Celui qui recherche le Seigneur dans sa Maison ne voudra plus l'entretenir uniquement de lui-même et de ses affaires.

    Il commencera à s'intéressser aux affaires du Seigneur.

     

    Édith Stein, La crèche et la croix, Genève, 1995, p. 50-51.