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Dominique Le Tourneau - Page 73

  • Le trésor du silence

    Tout homme qui se plaît dans l'abondance des paroles, même s'il dit des choses admirables, est vide au-dedans.

    Si vous aimez la vérité, soyez un amant du silence.

    Alpes2.jpgLe silence comme la lumière du soleil vous illuminera en Dieu et vous délivrera des fantômes de l'ignorance.

    Le silence vous unira à Dieu lui-même. (...)

    Aimez le silence plus que tout ; il vous apporte un fruit que la langue ne peut décrire.

    Au début, il faut nous forcer pour être silencieux.

    Mais alors quelques chose naît qui nous porte au silence.

    Veuille Dieu nous donner l'expérience de ce « quelque chose » qui est né du silence.

    Si seulement vous pratiquez cela, une lumière indicible se lèvera sur vous en conséquence.

     

    Isaac de Ninive, cité par Thomas Merton, Les voies de la vraie prière, Paris, Cerf, 1969, p. 29.

  • Le Salve Regina

     

    NDPilier.Saragosse.jpegCette prière culmine dans la demande : « Montrez-nous Jésus. »

    C'est ce que Marie réalise en permanence, comme cela est figuré dans tant d'images de la Sainte Vierge répandues (...).

    Elle, avec son Fils dans les bras, comme ici au Pilar, nous le montre sans cesse comme « le chemin,n la vérité et la vie » (Jn 14, 6).

    Parfois, avec son Fils mort sur ses genoux, elle nous rappelle la valeur infinie du sang de l'Agneau qui a été répandu pour notre salut (cf. 1 P 1, 18s ; Ep 1, 7).

    En d'autres occasions, en s'inclinant vers les hommes, elle rapproche son Fils de nous, et nous fait sentir la proximité de celui qui est la révélation radicale de la miséricorde (cf. Dives in misericordia, n° 8), se manifestant ainsi elle-même comme la Mère de la Miséricorde (ibid., n° 9).

     

    Jean-Paul II, À Notre-Dame del Pilar de Saragosse, novembre 1979.

  • Pensées sur Marie

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    Je pense qu'à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.

     

    Dans le Cœur de la Très Sainte Vierge, il n'y a que la Miséricorde... Le Fils a sa justice, mais la Mère n'a que son amour.

     

    Le Cœur de Marie est si tendre pour nous que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien.

     

    St Curé d'Ars.

     

  • La prière de l'Église

    Angelus.Millet.jpg

    L'Église prie, l'Église veut prier, elle désire être au service du besoin le plus simple et en même temps le plus splendide don de l'esprit humain qui se réalise dans la prière. La prière est en effet la première expression de la vie intérieure de l'homme, la première condition de la liberté authentique de l'esprit.

    L'Église prie et veut prier pour entendre la voix intérieure de l'Esprit divin, afin qu'en nous et avec nous il puisse parler de toute la création avec des gémissements indicibles. L'Église prie et veut prier pour répondre aux besoins de plus profond de l'homme, qui est parfois tellement réduit et limité par les conditions de sa vie quotidienne, par les problèmes matériels, par la faiblesse, le péché, le découragement et par une vie qui lui semble ne pas avoir de sens. La prière donne un sens à toute la vie, à chaque instant, en toutes circonstances.

     

    Jean-Paul II, Allocution à la Menterolla, 29 octobre 1978.

  • Une messe pour Benoît XVI

    Une messe pour Benoît XVI

    « Les impies ont dit : Traquons le juste, car il s'oppose à notre manière d'agir. »
    (Antienne aux Vêpres du mercredi saint ; cf. Sagesse 2, 12)

    L'Association Écouter avec l'Église,
    que j'ai co-fondée l'an dernier et dont j'assume la vie-présidence,
    organise une messe solennelle
    le dimanche 19 avril 2009, à 18 heures,
    en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
    à l'occasion du quatrième anniversaire de l'élection de Benoît XVI.

    Venons nous unir nombreux à lui par la prière et manifester ainsi notre attachement filial à sa personne. Transmettez l'information autour de vous.

  • Des noms de Marie

    6.LaBrigue.NDdesFontainesinvoqueecontrepeste.jpg

    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • Le temps qui passe

    CadranSolaire.38.MiribellesEchelles.jpg

    Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute la vie.

    Marcel Lévy, Et si c'était vrai..., Paris, Robert Laffont, 2000, p. 228.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La grâce de Pâques

     

    Rome.StaMariadellAnima.Resurrection.JPGLa grâce de la fête de Pâque s'est pas limitée à une époque, et sa splendide lumière ne souffre pas de déclin. Le Sauveur est toujours prêt à éclairer l'esprit de ceux qui le veulent. Sa puissance brille continuellement en ceux dont l'âme est éclairée et qui s'appliquent aux Livres Saints jour et nuit.

    Cette fête nous dirige au milieu des épreuves qui nous assaillent en ce monde, maintenant Dieu nous procure la joie du salut qui émane de cette fête. En effet, il nous réunit en une seule Église, dans un rendez-vous spirituel qui se réalise partout ; il nous permet de prier en commun, d'offrir ensemble l'Eucharistie, comme il faut le faire un jour de fête. C'est le miracle de sa bonté : Lui-même rassemble pour cette fête ceux qui sont loin, et ceux qui peuvent être distants corporellement, il les rapproche dans l'unité de la foi.

     

    Saint Athanase l'Apostolique, Cinquième lettre pascale.