UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dominique Le Tourneau - Page 74

  • Des noms de Marie

    6.LaBrigue.NDdesFontainesinvoqueecontrepeste.jpg

    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • Le temps qui passe

    CadranSolaire.38.MiribellesEchelles.jpg

    Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute la vie.

    Marcel Lévy, Et si c'était vrai..., Paris, Robert Laffont, 2000, p. 228.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La grâce de Pâques

     

    Rome.StaMariadellAnima.Resurrection.JPGLa grâce de la fête de Pâque s'est pas limitée à une époque, et sa splendide lumière ne souffre pas de déclin. Le Sauveur est toujours prêt à éclairer l'esprit de ceux qui le veulent. Sa puissance brille continuellement en ceux dont l'âme est éclairée et qui s'appliquent aux Livres Saints jour et nuit.

    Cette fête nous dirige au milieu des épreuves qui nous assaillent en ce monde, maintenant Dieu nous procure la joie du salut qui émane de cette fête. En effet, il nous réunit en une seule Église, dans un rendez-vous spirituel qui se réalise partout ; il nous permet de prier en commun, d'offrir ensemble l'Eucharistie, comme il faut le faire un jour de fête. C'est le miracle de sa bonté : Lui-même rassemble pour cette fête ceux qui sont loin, et ceux qui peuvent être distants corporellement, il les rapproche dans l'unité de la foi.

     

    Saint Athanase l'Apostolique, Cinquième lettre pascale.

  • Pâques et le Regina caeli

    Pâques et le Regina cæli

     

    Quebec.TroisRivieres.Reineconcuesanspecheoriginel.gifAvec son antienne pascale, Regina Cæli, l'Église parle à la Mère, à celle qui eut le bonheur de porter dans son sein, sous son cœur et plus tard dans ses bras, le Fils de Dieu, notre Sauveur. Elle l'a reçu pour la dernière fois entre ses bras sur le Calvaire, lorsqu'on l'a descendu de la croix. Sous ses yeux, on l'a mis dans le linceul et on l'a porté au tombeau, sous ses yeux de Mère. Et le troisième jour, le tombeau fut trouvé vide. Mais elle ne fut pas la première à le constater. Il y eut auparavant les « trois Marie », particulièrement Marie de Magdala, la pécheresse convertie. Les apôtres, prévenus par les femmes, sont venus ensuite le vérifier. Et même si les évangélistes ne nous disent rien de la visite de la Mère du Christ au lieu de sa résurrection, tous nous pensons qu'elle dut, en une certaine manière, y être présente en premier. Elle devait être la première à participer au mystère de la Résurrection, parce que c'était son droit de Mère.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 2 mai 1979.

  • Jésus et Pâques

    Jésus et Pâques

     

    Resurrection5.jpgAvant Pâques, il se qualifie de Fils de l'homme ; après la Pâque, il devient évident que le Fils de l'homme est aussi le Fils de Dieu. Par conséquent, le titre préféré par Paul pour qualifier Jésus est Kyrios, « Seigneur » (cf. Philippiens 2, 9-11), qui indique la divinité de Jésus. Avec ce titre, le Seigneur Jésus apparaît dans toute la lumière de la résurrection. Sur le Mont des Oliviers, au moment de l'extrême angoisse de Jésus (cf. Marc 14, 36), les disciples avant de s'endormir avaient entendu comment il parlait avec le Père et l'appelait Abbà-Père. C'est un terme très familier, équivalent à notre papa, utilisé uniquement par les enfants en communion avec leur père. Jusqu'à ce moment-là il était impensable qu'un juif utilise une parole semblable pour s'a-dresser à Dieu ; mais Jésus, étant vrai Fils, en ce moment d'intimité, parle ainsi et dit : Abbà, Père. Dans les Lettres de saint Paul aux Romains et aux Galates, de manière surprenante ce terme Abbà, qui exprime le caractère exclusif de la filiation de Jésus, apparaît dans la bouche des baptisés (cf. Romains 8, 15 ; Galates 4, 6), parce qu'ils ont reçu l'« esprit du Fils » et à présent ils portent en eux-mêmes cet Esprit et ils peuvent parler comme Jésus et avec Jésus en vrais fils de leur Père, ils peuvent dire Abbà parce qu'ils sont devenus fils dans le Fils.

     

    Benoît XVI, Homélie, 8 octobre 2008.

  • La prière de l'Église

    02.Soissons.Cathedrale.CheminCroix.JesusTombe3emeFoi.JPG

    L'Église prie, l'Église veut prier, elle désire être au service du besoin le plus simple et en même temps le plus splendide don de l'esprit humain qui se réalise dans la prière. La prière est en effet la première expression de la vie intérieure de l'homme, la première condition de la liberté authentique de l'esprit.

    L'Église prie et veut prier pour entendre la voix intérieure de l'Esprit divin, afin qu'en nous et avec nous il puisse parler de toute la création avec des gémissements indicibles. L'Église prie et veut prier pour répondre aux besoins de plus profond de l'homme, qui est parfois tellement réduit et limité par les conditions de sa vie quotidienne, par les problèmes matériels, par la faiblesse, le péché, le découragement et par une vie qui lui semble ne pas avoir de sens. La prière donne un sens à toute la vie, à chaque instant, en toutes circonstances.

    Jean-Paul II, Allocution à la Menterolla, 29 octobre 1978.

     


     

  • Vendredi Saint : plus de Croix !

    Plus de Croix !

    ChristenCroix.38.StAntoineAbbaye.jpgIls avaient dit là-bas, au prétoire : Pas celui-ci ! Délivrez, délivrez Barabbas, nous ne voulons pas de Jésus. Aijourd'hui, même alors que Jésus a passé près de vingt siècles sur la terre et dans notre France en faisant le bien, je les entends, les ennemis du Christ, crier encore : Crucifiez-le ! crucifiez-le ! Non, ce n'est pas lui, c'est Barabbas que nous voulons. Mais à ces clameurs insensées, vosv ingt mille voix ont répondu, et ces vallées, et ces montagnes retentissent encore de vos accalmations : Vive Jésus, notre Roi ! Il faut le crucifier, disaient les juifs. Et ils dressèrent la croix. Et Jésus sur cette croix attire tout à lui. Les siècles sont tombés à genoux, et le monde l'adore. Satan a enfin appris ces choses. Il a compris que la croix est le signe de la victoire. Et aussitôt il a modifié sa tactique. Plus de croix ! Plus de croix ! Nous n'en voulons plus sur nos places publiques, nous n'en voulons plus sur le Panthéon, nous n'en voulons plus dans nos écoles, nous n'en voulons plus au chevet des mourants, ni dans les tribunaux des juges. Plus de croix ! Plus de croix ! Ah ! vous ne voulez plus de croix ! Eh bien ! nous, les enfants de la France, nous voulons la croix ! Nous plantons la croix ! Nous l'avons plantée là-haut sur la montagne, nous l'avons plantée en bas dans la vallée, nous l'avons plantée sur les mâts de nos vaisseaux, au milieu de la mer. Nous l'avons portée à Jérusalem, nous l'avons placée à Rome, près du trône du grand pontife. Et aujourd'hui, nous la plantons encore ici, en face de ces grottes et à l'abri de ces vieux rochers. Et remarquez bien que nous ne la plantons pas sur la poussière mouvante, mais sur un piédestal de granit. Que dis-je ? Nous la plantons plus solidement encore : nous la plantons dans nos cœurs de Français, plus fermes dans la foi, plus fermes dans l'amour que le granit et le diamant. Et tous ensemble nous crions : Vive la Croix ! Et c'est au moment où tout croule que nous élevons cette croix. C'est au moment où le monde est ébranlé que nous, nous construisons. C'est à ce moment qu'à l'ombre de cette croix, nous fondons une France nouvelle, un monde nouveau. Cette croix sera la croix de la France.

     

    Jacqueline Baylé, Le saint de Toulouse s'en est allé... P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 456-457 (Sermon au moment de l'érection du Christ au sommet des Espélugues, le 22 août 1890).