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cardinal ratzinger

  • La foi, non le pouvoir

    BXVI.MesseInvalides.09.08.19.jpgLes chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous.

     

    J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, Parole et Silence, 2005, p. 55.

  • 15 octobre : Marie

    Triptyque.SteMarie.Bruges.jpg« À partir de cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 27).

    Cela signifie, selon le Saint-Père, qu'il se noue une relation toute intime entre le disciple - tout disciple - et Marie ;

    par là, Marie entre au plus profond de la vie spirituelle et culturelle, le disciple est introduit dans son existence de femme et de mère, c'est l'expression d'une confiance réciproque qui conduit de façon toujours nouvelle à la naissance du Christ et qui opère en l'homme une configuration au Christ.

    Mais de plus, la mission de Marie projette une lumière sur la femme en général, sur la dimension du féminin et la tâche particulière de la femme dans l'Église (Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 46).

     

    J. Ratzinger, « Le signe de la femme »,

    dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, 1998, p. 56-57.

     

  • 14 septembre : l'absence de verite

    BXVI.BenedictionUrbietOrbi2.jpg

    L'absence de vérité

     

    L'absence de vérité est la véritable misère de l'homme. Elle fausse notre agir et nous monte les uns contre les autres parce que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes, nous sommes étrangers à nous-mêmes, coupés du fond de notre être, de Dieu. Quand la vérité se donne, c'est une libération de ces « aliénations » et donc de ce qui sépare ; une référence commune apparaît, qui ne fait violence à aucune culture, mais conduit chacun à son cœur propre puisque, en fin de compte, chacune est attente de la vérité. Il ne s'agit pas d'une uniformisation des cultures, au contraire : lorsque la vérité se manifeste, l'opposition peut alors devenir complémentarité parce que, ordonnée par rapport à une référence commune, chaque culture peut déployer sa propre fécondité.

     

    Joseph Ratzinger (Benoît XVI), Foi, vérité, tolérance, Parole et Silence, 2005, p. 68.

     

     

  • Nommer le pape a la messe

     

    BXVI.ceremonie.jpgNommer le pape à la messe

    Nous devrions à nouveau méditer dans notre cœur sur le fait que nous ne pouvons pas communier au Seigneur, si nous ne le faisons pas ensemble, que nous devons, en nous présentant devant lui, aller aussi à nouveau les uns vers les autres, devenir un les uns les autres. Pour cela, nomme le Pape et les évêques au cours de la célébration eucharistique n'est pas qu'un fait extérieur mais une nécessité intérieure. Car la célébration eucharistique n'est pas seulement une rencontre entre le Ciel et la terre, mais aussi une rencontre entre l'Église d'autrefois et celle d'aujourd'hui, rencontre entre l'Église d'ici et celle d'ailleurs ; elle présuppose l'entrée visible dans son unité visible et nommable. Les noms du Pape et de l'évêque indiquent que nous célébrons l'unique Eucharistie de Jésus-Christ que nous ne pouvons recevoir que dans l'unique Église.

     

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 52-53.