Ma fille, quel est le mois où vous parlez le moins ? », demandait-il, rééditant une plaisanterie bien connue, à une personne qui l'avait importuné déjà par d'insipides bavardages. Et comme cette perruche répondait qu'elle n'en savait rien : « Ce doit être le mois de février, expliqua le saint, en atténuant par un bon sourire ce que la malice aurait pu avoir de blessant, le mois de février, parce qu'il a trois jours de moins que les autres. »
Fr. Trochu, Le Curé d'Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 493.