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Dominique Le Tourneau - Page 43

  • L’avent et la venue de Jésus

    Avent ne signifie pas seulement attente. Il est annonce de la Venue. Jean dit : « Celui qui doit venir est déjà venu. »

    Les paroles de Jean prononcées près du Jourdain sont déjà pleines d’Avent ; comme autrefois les paroles de Marie sur le seuil de la maison de Zacharie quand elle alla visiter Elisaebth, la mère de Jean.

    Les paroles de Jean sont pleines d’Avent, même si elles ne résonnent que trente ans plus tard. La liturgie unit l’Avent qu’expriment les paroles de Marie à l’Avent des paroles de Jean. La venue du Messie qui, la nuit de Bethléem, naîtra du sein de la Vierge, et sa venue dans la puissance de l’Esprut Saint près du Jourdain, où Jean prêchait et baptisait.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent

    Que doit-être notre avent , (…) Il doit unir en soi un nouveau désir de rapprocher Dieu de l’humanité, de l’homme, et la promptitude à veiller, c’est-à-dire la disposition personnelle à rapprocher Dieu.

    « Mais comment pourrions-nous nous réjouir dans le Seigneur s’il est loin de nous ? demande saint Augustin. Loin ? Non, il n’est pas loin, à moins que tu ne l’aies toi-même contraint à s’éloigner de toi. Aimes, et tu le sentiras proche. Aime, et il viendra habiter en roi » (Sermon 21, 1-4).

     

    Jean-Paul II, Homélie, 29 novembre 1981.

  • L’Immaculée Conception et les saints

    C’est une grande chose pour les autres saints de ne pouvoir être vaicnus par les vices ; la  merveille qui se voit dans la glorieuse Vierge, c’est de ne pouvoir pas même en être attaquée. Aux autres saints, il est prescrit de ne pas laisser le péché dominer dans leur corps mortel ; à la Vierge seule, il est singulièrement donné que le péché n’habite pas dans sa chair. Que le  péché ne règne plus dans votre corps mortel, écrit l’Apôtre aux Romains (6, 12). Vous le voyez, il ordonne que le péché ne règne pas ; ordonne-t-il aussi qu’il n’habite pas ? Ecoutez ce qu’il dit plus loin : Si je fais le mal que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’opère, mais le péché qui habite en moi (Rm 7, 20). L’extermination tiotale du péché qui s’est faite en la Bienheureuse Vierge Marie, les autres saints l’attendent, mais pour l’avenir ; non pas dans ce corps mortel, mais dans le même corps revêtu d’immortalité.

     

    Richard de Saint-Victor, De Emman. 2, 31.

  • L’Immaculée Conception de Marie

    « Venez et voyez les œuvres du Seigneur et quels prodiges il a faits sur la terre, anéantissant la guerre jusqu’aux extrémités du monde » (Psaume 45, 10).

    Quelle est cette terre d’où toutes les guerres sont totalement bannies, sinon celle-là même dont le prophète a chanté : « La Vérité s’est levée de la terre, et la justice a regardé en haut des cieux » (Psaume 84, 12). Dans cette terre, point de combats, en elle la plénitude de la paix.

     

    Richard de Saint-Victor, De Emman. 2, 29.

  • Prière à l’Immaculée Conception

    Vierge très Sainte, qui avez plu au Seigneur et êtes devenue sa Mère, Vierge Immaculée dans voter corps, dans votre âùe, dasn votre foi et dans votre amour, (…) regardez avec bienveillance les malheureux qui imporent votre puissante protection. Le serpent infernal, contre lequel fut jetée la première malédiction, continue, hélas ! à combattre et à tenter les fils d’Eve. Ah ! vous, ô notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate, vous qui avez écrasé la têtede l’ennemi dès le premier instant de votre conception, accueillez nos prières, et – nous vous en conjurons,unis à vous en un seul cœur – présentez-les devant le trône de Doiue, afin que nous ne nous laissions jamais prendre aux embûches qui nous sont tendues, mais que nous arrivions tous au port du salut, et qu’au milieu de tant de périls, l’Eglise et la société chrétienne chantent encore une fois l’hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix. Ainsi soit-il !

     

    Saint Pie X, Prière Vergine Sanctissima, composée le 8 septembre 1903, pour le 50ème anniversaire de la définition de l’Immacuylée Conception de Marie.

  • Charité et amour du prochain

    Aimons donc le prochain, mes frères, aimons celui qui est tout près de nous, afin que nous puissions parvenir à l’amour de Celui qui est au-dessus de nous. Que l’âme prémédite en son prochain cela même qu’elle offre à Dieu, pour qu’ell emérite parfaitement de se réjouir avec le prochain en Dieu. C’est alors que nous parvenons à cette liesse de l’assemblée d’en-haut, en perspective de laquelle nous avons maintenant reçu le gage de l’Esprit. Tendons de tout notre amour à cette Fin en laquelle nous nous réjouirons sans fin ! La se trouve la sainte société des citoyens du ciel, la solennité certaine, la sécurité du repos, la paix véritable qui ne nous est plus laissée désormais, mais donnée.

     

    Saint Grégoire le Grand, Homélies sur l’Evangile 30, 10.

  • La divine Providence

    Ma très chère fille, j’ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l’humanité. Mais l’homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l’assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l’homme provient de ma souveraine Providence.

    Et c’est pourquoi, lorsque je l’ai créé par ma Providence, j’ai  regardé en moi-même et j’ai été saisi d’amour par la beauté de ma créature. J’ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu’elle garde le souvenir de mes bienfaits ; car je voulais qu’elle participe à ma puissance de Père éternel.

    Je lui ai encore  donné l’intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l’homme connaisse ma volonté, car c’est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu’il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.

    Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l’homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l’éternelle vision qu’il aurait de moi.

    Saint Catherine de Sienne, Dialogue, chap. 134, De la divine Providence.

  • La mort et la vie

    Que la mort agisse donc en nous, pour que la vie aussi y agisse. Cette vie-là est bonne après la mort, elle est bonne après la victoire, elle est bonne quand le combat est terminé, si bien que la loi de la chair ne pourra plus combattre la loi de l’esprit ; alors il n’y aura plus en nous la contradiction apportée par ce corps de mort, mais il y aura dans ce corps de mort la victoire. Et je me demande moi-même si cette mort-là n’aurait pas plus de force que la vie. Mais oui, je suis poussé par l’autorité de l’Apôtre qui dit : « La mort est à l’œuvre en nous, mais la vie en vous. » La mort d’un seul a engendré la vie de combien de peuples ! C’est pourquoi saint Paul enseigne que ceux qui vivent ici-bas doivent désirer cette mort-là, pour que la mort du Christ transparaisse dans nos corps. Cette mort-là, c’est la mort bienheureuse par laquelle « l’homme extérieur tombe en ruines pour que l’homme intérieur se renouvelle », et « notre demeure terrestre se détruit » pour que notre habitation céleste nous soit ouverte.

    Saint Ambroise, Homélie sur le bien de la mort 3, 9.

  • Communiondes saints

    Il est dit dans Osée 1 : « J’exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre », c’est-à-dire que les prières des saints qui sont dans le ciel sauvent ceux qui demeurent sur la terre ; voici en quoi les prières des saints sont propres à nous donner l’espérance des biens du ciel. Il est écrit dans l’Apocalypse 8 : « La fumée des parfums composés des prières des saints, s’élevant de la main de l’ange, monta devant Dieu » ; ceci arrive, parce que les saints offrent à Jésus-Christ pour nous leurs prières, et qu’il les offre Lui à son Père, pour nous faire obtenir la rémission de nos péchés, et pour nous associer à eux.

    Saint Thomas d’Aquin, De venerabili sacramento Altaris 57, 3.

  • La souffrance

    Pourquoi donc craindre ? Marche dans le Seigneur ton Dieu, et garde ton assurance. Ce qu'il ne veut pas que tu souffres, tu ne le souffres pas, et ce qu'il permet que tu souffres est le fouet de quelqu'un qui corrige, non le châtiment infligé par quelqu'un qui condamne. C'est en vue d'un héritage éternel que nous sommes éduqués, et nous récusons la correction !

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 7, p. 421.