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Dominique Le Tourneau - Page 39

  • Manuel de droit canonique

    art00814g.jpgNouveauté

    D. Le  Tourneau, Manuel de  Droit canonique, Montréal, Wilson & Lafleur

    Distribution en Europe : Ed. Le Laurier 19 passage Jean-Nicot 75007 Paris


    www.lelaurier.fr
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    prix 39 euros


    Ce Manuel présente le droit canonique, c’est-à-dire aussi bien latin
    qu’oriental, de manière systématique et accessible même au public non
    spécialisé. Il part du réalisme juridique et n’oublie pas que les droits
    fondamentaux  des fidèles constituent une norme herméneutique d’interprétation du corpus canonique tout entier. Développant aussi la législation particulière des pays de langue française, il présente en ouverture un aperçu de la formation du droit canonique depuis les origines de l’Eglise et, en fermeture, un bref historique des relations entre l’Eglise et les communautés politiques. Si la bibliographie est limitée à l’aire francophone, il est toutefois largement fait appel à la doctrine canonique dans son ensemble.

  • La charité, remède contre le péché

    Je sais et je crois que votre charité comprend dans sa sagesse que ce n’est pas sans raison que je vous exhorte si fréquemment au sujet de la vraie et parfaite charité. En effet, je le fais parce que je ne connais aucun remède aussi salutaire et aussi efficace contre les blessures de tous les péchés.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 37, 1.

  • Les raisons de l'Incarnation

    Sans aucun doute notre Seigneur aurait pu triompher du diable par son autorité divine et libérer l’homme de sa domination. Oui, il l’aurait pu : mais la raison s’y opposait, la justice ne le permettait pas, elles qui sont plus grandes auprès de Dieu que toute force et toute puissance. Ces qualités sont louées chez les hommes ; combien plus chez Dieu qui est à la fois l’auteur de la raison et de la justice et celui qui les requiert ! Il fut donc dans le plan de Dieu de racheter l’homme, de rendre à l’éternité l’homme trompé par le diable. Maintenant, il faut ici veiller à ce que la miséricorde n’anéantisse pas la justice, à ce que la bonté ne détruise pas l’équité. En effet, s’il avait renversé le diable par sa majesté et sa puissance, et qu’il eût arraché l’homme à sa gueule, c’eût été un acte de puissance, certes, mais non de justice.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 11, 2.

  • Aspirer à la sainteté

    Celui qui a eu une longue vie, le temps et la possibilité de faire le bien, il ne lui suffit pas de s’être abstenu de mal faire, s’il s’est abstenu aussi, volontairement, de faire le bien.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 15, 3.

  • Lire la Sainte Ecriture

    Nous courons un si grand danger à ne pas lire les préceptes divins, que le prophète s’écrie en gémissant : « Voici pourquoi mon peuple a été conduit en captivité ; c’est qu’il n’a pas possédé la science » (Is 5, 13). « Or, celui qui ignore sera ignoré » (1 Co 14, 38). Sans aucun doute, celui qui néglige de chercher Dieu dans ce siècle grâce à la lecture des textes sacrés, Dieu à son tour refusera de l’admettre dans la béatitude éternelle ; il doit craindre qu’on ne lui ferme les portes, qu’on ne le laisse dehors avec les vierges folles.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 7, 3.

  • Apostolat et gloire de Dieu

    Puisque la gloire de Dieu est la manifestation de ses perfections, l’on comprend que rendre gloire à Dieu ne peut pas se réduire à reconnaître ces perfections et à les aimer, mais que cela exige de les montrer aux autres. Il s’ensuit que quand nous disons que la fin de la vie spirituelle est de rendre gloire à Dieu, nous voulons dire : rendre gloire à Dieu en manifestant sa gloire aux autres. Cette exigence n’est pas quelque chose d’ajouté, mais un élément de sa substance, de la même façon qu’éclairer appartient à la substance de la lumière. « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” (Mt 5, 16). Le Seigneur, commente saint Josémaria, « veut que sa lumière brille dans la conduite et dans les paroles de ses disciples, et dans les tiennes aussi » (Sillon, n° 930).

    E. Burkhart-J. Lopez, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, vol. I, 2010, p. 277.

  • Charité : prier pour les ennemis

    Vous donc, frères, priez pour vos ennemis de telle sorte que Dieu les tue, c’est-à-dire qu’il tue leur méchanceté qui vous est ennemie. Car ainsi il ne tue pas ce qu’il a créé mais ce qu’eux-mêmes se sont faits. Car homme et pécheur sont deux noms différents. Dans ces deux noms, cherche ce que Dieu a fait, cherche ce que le diable a insinué. L’homme a été fait par Dieu, le péché a été fait par l’homme sous l’instigation du diable. Lequel des deux te persécute ? Si tu vis selon le bien, nul ne te persécute si ce n’est un méchant ; ce n’est donc pas l’homme mais le pécheur qui te poursuit. Prie pour l’homme afin que Dieu détruise  le pécheur.

     

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 38, 4.

  • Une lutte simple

    Dieu ne réclame pas de nous de grandes choses, rien de dur ni de pénible. L’éternelle justice crie dans ton for intérieur : comme tu diriges la propriété, dirige aussi ton cœur ; comme tu cultives ton domaine, cultive aussi ton âme ; comme tu enlèves de ta vigne les pousses superflues, enlève aussi de ton âme les mauvaises dispositions. Tu retranches les mauvais surgeons de ta vigne coupe court dans ton âme aux iniquités.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 6.

  • L'égoïsme des païens

    Ils n’ont aucun goût pour considérer cette assemblée désirable des citoyens d’en haut ; jamais, dans une rayonnante ardeur, leur regard ne se porte sur ces fastes de la solennité intérieure et, dans l’intime de leur cœur, point d’aile contemplative qui les soulève. Ils sont les esclaves des seules choses visibles ; ils n’entendent rien, au-dedans, de cette douceur céleste, parce que le vacarme des affaires du siècle bouche l’oreille de leur cœur et les rend sourds.

    Saint Grégoire le Grand, Morales sur Job 30, 5, 21.

  • Encore sur le Notre Père

    Comme le premier mot est doux ! Homme, tu n’osais pas lever ton visage vers le ciel, tu baissais les yeux vers la terre, et soudain tu as reçu la grâce du Christ, tous tes péchés t’ont été remis. (…) Ne te fie donc pas à ton action, mais à la grâce du Christ. (…) Ce n’est pas là de la présomption mais de la foi. Proclamer ce que tu as reçu n’est pas orgueil, mais dévotion. Lève donc les yeux vers le Père qui t’a engendré par le bain (du baptême), vers le Père qui t’a racheté par son Fils, et dis : « Notre Père ! » C’est une juste prétention, mais elle est modérée. Comme un fils, tu l’appelles Père.

    Saint Ambroise, De Sacr. 5, 19 ; SC 25, p. 93).