UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sainte Catherine de Sienne

  • Silence

    Le silence n’est pas un « vide », mais cette attitude générale d’intériorité qui permet de préserver dans notre cœur une « cellule intérieure » (selon l’expression de sainte Catherine de Sienne) où nous sommes en présence de Dieu et conversons avec lui. Le silence est le contraire de la dispersion de l’âme au-dehors, de la curiosité, du bavardage, etc. Il est cette capacité de revenir comme naturellement au-dedans de nous-mêmes, aimantés par la présence de Dieu qui nous habite.

    Jacques Philippe, À l’école du Saint-Esprit, Nouan-le-Fuzelier, Éditions des Béatitudes, 7e éd., 1995, p. 43-44.

  • Le silence

    Le silence n’est pas un « vide », mais cette attitude générale d’intériorité qui permet de préserver dans notre cœur une « cellule intérieure » (selon l’expression de sainte Catherine de Sienne) où nous sommes / en présence de Dieu et conversons avec lui. Le silence est le contraire de la dispersion de l’âme au-dehors, de la curiosité, du bavardage, etc. Il est cette capacité de revenir comme naturellement au-dedans de nous-mêmes, aimantés par la présence de Dieu qui nous habite.

    Jacques Philippe, À l’école du Saint-Esprit, Nouan-le-Fuzelier, Éditions des Béatitudes, 7e éd., 1995, p. 43-44.

  • Respect envers le prêtre

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers les prêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.

  • Le respect des prêtres

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers lesprêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.

  • La force de la foi

    Dans la lumière de la foi, je deviens plus forte, plus constante et persévérante. Dans la lumière de la foi, je trouve l’espérance que vous ne me laisserez pas défaillir sur le chemin ; c’est aussi cette lumière qui m’enseigne la voie par où je dois passer, sans cette lumière je marcherais dans les ténèbres ; et voilà pourquoi je vous ai demandé, Père éternel, de m’éclairer de la lumière de la très sainte foi. Oui, cette lumière est vraiment océan, où l’âme trouve sa nourriture, jusqu’à ce qu’elle se perde tout entière en vous, ô océan de paix, Trinité éternelle. L’eau de cet océan n’est point troublée, aussi n’inspire-t-elle pas de crainte, et donne-t-elle au contraire la connaissance de la vérité. Cette eau, d’absolue pureté, laisse entrevoir les mystères de ses profondeurs, de là vient que là où surabonde la lumière de votre foi, l’âme a comme des clartés sur ce qu’elle croit.

    Bx Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 356.

  • La divine Providence

    Ma très chère fille, j’ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l’humanité. Mais l’homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l’assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l’homme provient de ma souveraine Providence.

    Et c’est pourquoi, lorsque je l’ai créé par ma Providence, j’ai  regardé en moi-même et j’ai été saisi d’amour par la beauté de ma créature. J’ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu’elle garde le souvenir de mes bienfaits ; car je voulais qu’elle participe à ma puissance de Père éternel.

    Je lui ai encore  donné l’intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l’homme connaisse ma volonté, car c’est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu’il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.

    Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l’homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l’éternelle vision qu’il aurait de moi.

    Saint Catherine de Sienne, Dialogue, chap. 134, De la divine Providence.