Abrégé de tout l’Evangile.
Tertullien, De oratione 1, 6.
Baptême quotidien.
Saint Augustin, Serm. Morin 1, 1.
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Abrégé de tout l’Evangile.
Tertullien, De oratione 1, 6.
Baptême quotidien.
Saint Augustin, Serm. Morin 1, 1.
Quand l'eau régénératrice eut effacé les traces de mon passé, et que mon cœur dès lors purifié se fut rempli d'une lumière d'en haut, lorsqu'un Esprit venu du ciel m'eut donné une seconde vie, et fait de moi un homme nouveau, ce fut un merveilleux changement : au doute succède la certitude, au mystère la clarté, la lumière aux ténèbres ; les difficultés s'étaient évanouies.
Saint Cyprien, Ad Donat. 4.
(Lc 3, 21-22) L’Esprit de Dieu était porté sur les eaux : de là il apparaît qu’il n’y a pas de baptême sans l’Esprit Saint. (…) Notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’a pas eu à se purifier dans le bain, mais a voulu par son baptême purifier toutes les eaux, a reçu l’Esprit Saint : non qu’il ait jamais été sans l’Esprit Saint, puisque c’est de l’Esprit qu’il est né dans la chair ; mais il a voulu montrer que le vrai baptême est celui où survient l’Esprit Saint.
Saint Jérôme, Adv. Lucif. 6, 7 ; PL 23, 161-162.
Personne ne peut commencer une vie nouvelle s’il ne se repend de sa vie antérieure.
Saint Augustin, Sermon 351, 2 ; PL39, 1537.
On a demandé à chacun de vous s’il croit au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Vous avez confessé la confession salutaire, vous avez été plongés trois fois dans l’eau et vous en êtes ressortis, et par là vous avez représenté symboliquement le Christ enseveli pendant trois jours. Car de même que votre Sauveur est resté trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, ainsi vous-mêmes par la première émersion vous avez représenté le premier jour que le Christ a passé dans la terre, et par la première immersion la nuit. (…) En un même moment vous êtes morts et vous avez été engendrés, et cette eau salutaire a été pour vous comme un tombeau et comme une mère (…), votre naissance a coïncidé avec votre mort.
Ô chose étrange et inconcevable ! ce n’est pas vraiment que nous sommes morts, ni vraiment que nous avons été ensevelis, ni vraiment que nous avons été crucifiés pour ressusciter : ce n’est qu’en figure que nous avons imité (la mort du Christ), mais en vérité que nous avons été sauvés. Le Christ a été réellement crucifié et réellement enseveli, et il est réellement ressuscité. Et tout cela nous a été donné par grâce, afin que participant en imitation à ses souffrances, nous obtenions en vérité le salut. Ô excès d’amour pour les hommes ! Le Christ a reçu les clous dans ses mains et ses pieds immaculés, et il a souffert, et à moi qui ne souffre ni ne peine, il donne le salut par la communion à sa souffrance.
Saint Cyrille de Jérusalem, Cat. Mystag. 2, 5, PG33, 1081.
Dieu est la lumière la plus haute, inaccessible, ineffable, que l’esprit ne peut comprendre, que la parole ne peut exprimer, qui éclaire toute nature raisonnable. Il est dans les réalités spirituelles ce que le soleil est parmi les choses sensibles : plus nous nous purifions, plus il se montre à nous ; plus il se montre à nous, plus nous l’aimons ; plus nous l’aimons, plus nous le saisissons par l’esprit. Il se contemple et se comprend lui-même, et il se répand quelque peu au dehors. Cette lumière dont je parle, c’est celle qui se laisse contempler dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit (…) dans l’unique rayonnement de la même splendeur.
Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 40, sur le baptême 5 ; PG 36, 364.
Job 31 : « La perte des années est un grand malheur. » Le temps, en effet, est une chose bien précieuse. Saint Bernard a dit : « Il n’y a rien de plus précieux que le temps, et pourtant les hommes ne voient rien de plus vil. » Ce qui doit nous faire juger du prix du temps, c’est qu’une minute suffit, avec l’aide de Dieu, pour nous délivrer de la mort éternelle, à laquelle nous étions condamnés, acquérir la grâce et mériter le royaume des cieux ; aussi devons-nous employer utilement notre temps. Eccl.14 : « Mon fils, employez votre temps. » Ibid. : « Ne perdez aucun instant du jour. » Il faut surtout employer notre temps à l’affaire la plus importante, c’est-à-dire à celle du salut. Ô combien les damnés seraient heureux, si on leur accordait une heure seulement, pour obtenir la grâce de Dieu, se délivrer de la condamnation à la mort éternelle et mériter le royaume des cieux !
saint Thomas d’Aquin, In libro de eruditionis principum 5, 6.
Avec Marie, il (le combat spirituel) est aisé : je mets ma confiance en elle, quoique le monde et l’enfer grondent. (…) C’est par Marie que je cherche et que je trouverai Jésus, que j’écraserai la tête du serpent et vaincrai tous mes ennemis et moi-même pour la plus grande gloire de Dieu.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie, nos 60-61.
Le vrai mystère de Noël est la splendeur intérieure qui vient de cet Enfant. Laissons cette splendeur intérieure se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu ; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde ! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps ! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres! En cette nuit, dans laquelle nous regardons vers Bethléem, nous voulons aussi prier de façon spéciale pour le lieu de la naissance de notre Rédempteur et pour les hommes qui y vivent et qui y souffrent. Nous voulons prier pour la paix en Terre Sainte : Regarde, Seigneur, cette région de la terre qui, étant ta patrie, t’est si chère ! Fais que ta lumière y brille ! Fais que la paix y advienne !
BENOÎT XVI, Homélie, 24 décembre 2005.
L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu. Les siècles et les millénaires passent, mais le signe demeure, et il vaut aussi pour nous, hommes et femmes du troisième millénaire. C’est un signe d’espérance pour toute la famille humaine ; un signe de paix pour ceux qui souffrent à cause de conflits de tout genre; un signe de libération pour les pauvres et les opprimés ; un signe de miséricorde pour ceux qui sont enfermés dans le cercle vicieux du péché ; un signe d’amour et de réconfort pour ceux qui se sentent seuls et abandonnés.
C’est un signe ténu et fragile, humble et silencieux, mais riche de la puissance de Dieu, qui s’est fait homme par amour.
Jean-Paul II, 24 décembre 2002.