Personne ne peut commencer une vie nouvelle s’il ne se repend de sa vie antérieure.
Saint Augustin, Sermon 351, 2 ; PL39, 1537.
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Personne ne peut commencer une vie nouvelle s’il ne se repend de sa vie antérieure.
Saint Augustin, Sermon 351, 2 ; PL39, 1537.
On a demandé à chacun de vous s’il croit au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Vous avez confessé la confession salutaire, vous avez été plongés trois fois dans l’eau et vous en êtes ressortis, et par là vous avez représenté symboliquement le Christ enseveli pendant trois jours. Car de même que votre Sauveur est resté trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, ainsi vous-mêmes par la première émersion vous avez représenté le premier jour que le Christ a passé dans la terre, et par la première immersion la nuit. (…) En un même moment vous êtes morts et vous avez été engendrés, et cette eau salutaire a été pour vous comme un tombeau et comme une mère (…), votre naissance a coïncidé avec votre mort.
Ô chose étrange et inconcevable ! ce n’est pas vraiment que nous sommes morts, ni vraiment que nous avons été ensevelis, ni vraiment que nous avons été crucifiés pour ressusciter : ce n’est qu’en figure que nous avons imité (la mort du Christ), mais en vérité que nous avons été sauvés. Le Christ a été réellement crucifié et réellement enseveli, et il est réellement ressuscité. Et tout cela nous a été donné par grâce, afin que participant en imitation à ses souffrances, nous obtenions en vérité le salut. Ô excès d’amour pour les hommes ! Le Christ a reçu les clous dans ses mains et ses pieds immaculés, et il a souffert, et à moi qui ne souffre ni ne peine, il donne le salut par la communion à sa souffrance.
Saint Cyrille de Jérusalem, Cat. Mystag. 2, 5, PG33, 1081.
Dieu est la lumière la plus haute, inaccessible, ineffable, que l’esprit ne peut comprendre, que la parole ne peut exprimer, qui éclaire toute nature raisonnable. Il est dans les réalités spirituelles ce que le soleil est parmi les choses sensibles : plus nous nous purifions, plus il se montre à nous ; plus il se montre à nous, plus nous l’aimons ; plus nous l’aimons, plus nous le saisissons par l’esprit. Il se contemple et se comprend lui-même, et il se répand quelque peu au dehors. Cette lumière dont je parle, c’est celle qui se laisse contempler dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit (…) dans l’unique rayonnement de la même splendeur.
Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 40, sur le baptême 5 ; PG 36, 364.
Job 31 : « La perte des années est un grand malheur. » Le temps, en effet, est une chose bien précieuse. Saint Bernard a dit : « Il n’y a rien de plus précieux que le temps, et pourtant les hommes ne voient rien de plus vil. » Ce qui doit nous faire juger du prix du temps, c’est qu’une minute suffit, avec l’aide de Dieu, pour nous délivrer de la mort éternelle, à laquelle nous étions condamnés, acquérir la grâce et mériter le royaume des cieux ; aussi devons-nous employer utilement notre temps. Eccl.14 : « Mon fils, employez votre temps. » Ibid. : « Ne perdez aucun instant du jour. » Il faut surtout employer notre temps à l’affaire la plus importante, c’est-à-dire à celle du salut. Ô combien les damnés seraient heureux, si on leur accordait une heure seulement, pour obtenir la grâce de Dieu, se délivrer de la condamnation à la mort éternelle et mériter le royaume des cieux !
saint Thomas d’Aquin, In libro de eruditionis principum 5, 6.
Avec Marie, il (le combat spirituel) est aisé : je mets ma confiance en elle, quoique le monde et l’enfer grondent. (…) C’est par Marie que je cherche et que je trouverai Jésus, que j’écraserai la tête du serpent et vaincrai tous mes ennemis et moi-même pour la plus grande gloire de Dieu.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie, nos 60-61.
Le vrai mystère de Noël est la splendeur intérieure qui vient de cet Enfant. Laissons cette splendeur intérieure se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu ; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde ! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps ! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres! En cette nuit, dans laquelle nous regardons vers Bethléem, nous voulons aussi prier de façon spéciale pour le lieu de la naissance de notre Rédempteur et pour les hommes qui y vivent et qui y souffrent. Nous voulons prier pour la paix en Terre Sainte : Regarde, Seigneur, cette région de la terre qui, étant ta patrie, t’est si chère ! Fais que ta lumière y brille ! Fais que la paix y advienne !
BENOÎT XVI, Homélie, 24 décembre 2005.
L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu. Les siècles et les millénaires passent, mais le signe demeure, et il vaut aussi pour nous, hommes et femmes du troisième millénaire. C’est un signe d’espérance pour toute la famille humaine ; un signe de paix pour ceux qui souffrent à cause de conflits de tout genre; un signe de libération pour les pauvres et les opprimés ; un signe de miséricorde pour ceux qui sont enfermés dans le cercle vicieux du péché ; un signe d’amour et de réconfort pour ceux qui se sentent seuls et abandonnés.
C’est un signe ténu et fragile, humble et silencieux, mais riche de la puissance de Dieu, qui s’est fait homme par amour.
Jean-Paul II, 24 décembre 2002.
En nous préparant à célébrer avec joie la naissance du Sauveur dans nos familles et dans nos communautés ecclésiales, alors qu'une certaine culture moderne et consumériste tend à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, que chacun s'engage à saisir la valeur des traditions de Noël, qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture, pour les transmettre aux nouvelles générations. En particulier, en voyant les rues et les places des villes décorées par des illuminations resplendissantes, rappelons-nous que ces lumières évoquent une autre lumière, invisible aux yeux, mais non au cœur. Alors que nous les admirons, alors que nous allumons les bougies dans les églises ou l'illumination de la crèche et de l'arbre de Noël dans les maisons, que notre âme s'ouvre à la véritable lumière spirituelle apportée à tous les hommes de bonne volonté. Le Dieu avec nous, né à Bethléem de la Vierge Marie, est l'Étoile de notre vie !
BENOÎT XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.
C'est le mystère de Noël, que de nombreux symboles nous aident à mieux comprendre. Parmi ces symboles se trouve celui de la lumière, qui est l'un des plus riches de signification spirituelle, et sur lequel je voudrais m'arrêter brièvement. La fête de Noël coïncide, dans notre hémisphère, avec les jours de l'année où le soleil termine sa parabole descendante et s'apprête à allonger graduellement le temps de la lumière diurne, selon la succession récurrente des saisons. Cela nous aide à mieux comprendre le thème de la lumière qui dissipe les ténèbres. Il s'agit d'un symbole évocateur d'une réalité qui touche l'homme en profondeur : je me réfère à la lumière du bien qui vainc le mal, de l'amour qui dépasse la haine, de la vie qui l'emporte sur la mort. C'est à cette lumière intérieure, à la lumière divine que fait penser Noël, qui revient nous proposer l'annonce de la victoire définitive de l'amour de Dieu sur le péché et la mort. Pour cette raison, on trouve de nombreux rappels significatifs à la lumière dans la Neuvaine de Noël que nous effectuons. L'antienne chantée au début de notre rencontre nous le rappelle également. Le Sauveur attendu par les nations est salué comme "Soleil levant", l'étoile qui indique la voie et guide les hommes, voyageurs parmi l'obscurité et les dangers du monde, vers le salut promis par Dieu et réalisé en Jésus Christ
Benoît XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.
Bethléem veut dire maison du pain, et c’est Lui qui a dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. » Le lieu où naquit le Sauveur était appelé maison du pain, parce que là devait apparaître dans la nature de la chair Celui qui venait rassasier intérieurement l’âme des élus.
Saint Grégoire, Hom. 8 in Evang.