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Dominique Le Tourneau - Page 40

  • Près de l'Eucharistie

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of J. H.Cardinal Newman, Londres, Longmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.

  • Le profit du temps

    Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps.

     

    Proverbe chinois.

  • Foi et Ecritures

    La foi dont tu viens maintenant d’entendre le texte, garde-la dans ta mémoire. Reçois aussi, quand le moment sera venu, sur chacun de ses articles, le témoignage des divines Ecritures. Car ce n’est pas le caprice des hommes qui a composé ce résumé de la foi (le Symbole) ; on a choisi les points les plus importants, à travers toute l’Ecriture, pour récapituler l’ensemble de la foi. Et de même que la semence de moutarde renferme dans une toutepetite graine le dombreux rameaux, de même ce symbole de la foi, en peu de mots, enveloppe toute la science de la piété contenue dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

    Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèse baptismale 5, De fide et symbolo 13.

  • La mort

    Au dernier jour, que nous partions non pas en nous faisant traîner hors d’ici par force, à la manière des âmes attachées au monde et à la chair, mais en nous élançant avec ardeur vers cette vie immortelle et bienheureuse qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur, à qui appartient la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

     

    Saint Grégoire de Nazianze, Orat. 7 pour la mort de son frère Césaire.

  • Être bien préparé pour la communion

    Sur le point de donner les pains de bénédiction aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule, Jésus guérit les malades, afin qu’ils reçoivent en bonne santé les  pains de béénédictions. Car ceux qui sont encore malades ne peuvent pas recevoir les pains de bénédiction de Jésus. Mais s’il fallait entendre les paroles : « Que chacun s’examine soi-même et qu’ainsi il mange de ce pain » et le reste (1 Co 11, 28-29), et qu’il y eût quelqu’un qui ne les écoutât point et communiât sans plus de façon au pain et au calice du Seigneur, il deviendrait faible et malade ; la force de ce pain, pour ainsi dire, l’abattrait.

    Origène, Commentaire sur Matthieu, 10, 25.

  • Lutte chrétienne

    Le plaisir de bien faire est le seul qui ne s’use pas.

     

    Proverbe chinois.

  • La filiation divine

    (Mt 18, 1-5) Nous avons tendance à idéaliser l’enfance : âge heureux de l’innocence, de l’insouciance, de la foi simple. Une manière de voir toute différente prévalait chez les Juifs à cette époque : l’enfant, c’est le petit, celui qui n’a pas d’importance et ne mérite aucune attention (…). Pour les disciples de Jésus, l’humilité devait consister à se faire, devant les hommes, aussi petits que les enfants, à accepter de n’être comptés pour rien. C’est à cette condition qu’ils auraient accès dans le Royaume de Dieu et qu’ils y seraient grands. (…) En repoussant les enfants qu’ils considèrent comme importuns (les apôtres) semblent partager l’appréciation peu flatteuse de leurs contemporains. Ces petits, qui ne semblaient dignes d’aucune considération, Jésus en fait les sujets privilégiés du Royaume (Mc 10, 14). Il en fait en même temps des modèles pour ses disciples, qui doivent accueillir le Royaume de la même manière qu’eux. (…) Jésus avait d’abord déclaré que le Royaume est le privilège des petits enfants. Les dispositions des enfants n’entraient pas en question. S’ils sont privilégiés, ce n’est pas parce qu’ils l’ont mérité, mais tout simplement parce que Jésus prend plaisir en ces petits que le monde dédaigne. La tendresse de Jésus à leur égard n’est que le reflet de la prédilection divine.

    J. Dupont, Les Béatitudes, Bruges-Louvain, 1954, p. 152-154.

  • Le Notre Père

    Abrégé de tout l’Evangile.

    Tertullien, De oratione 1, 6.

     

    Baptême quotidien.

    Saint Augustin, Serm. Morin 1, 1.

  • Les effets du baptême

    Quand l'eau régénératrice eut effacé les traces de mon passé, et que mon cœur dès lors purifié se fut rempli d'une lumière d'en haut, lorsqu'un Esprit venu du ciel m'eut donné une seconde vie, et fait de moi un homme nouveau, ce fut un merveilleux changement : au doute succède la certitude, au mystère la clarté, la lumière aux ténèbres ; les difficultés s'étaient évanouies.

     

    Saint Cyprien, Ad Donat. 4.

  • Le baptême de Jésus

    (Lc 3, 21-22) L’Esprit de Dieu était porté sur les eaux : de là il apparaît qu’il n’y a pas de baptême sans l’Esprit Saint. (…) Notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’a pas eu à se purifier dans le bain, mais a voulu par son baptême purifier toutes les eaux, a reçu l’Esprit Saint : non qu’il ait jamais été sans l’Esprit Saint, puisque c’est de l’Esprit qu’il est né dans la chair ; mais il a voulu montrer que le vrai baptême est celui où survient l’Esprit Saint.

    Saint Jérôme, Adv. Lucif. 6, 7 ; PL 23, 161-162.