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Dominique Le Tourneau - Page 37

  • Le bon désir de Dieu

    80.Amiens.Cathedrale.PortailBeauDieu.jpgEn façonnant l’homme, le Seigneur avait mis en lui, outre une connaissance générale de l’univers, le désir de Dieu. Dès que le démon découvrit cet ardent désir, il dit à l’homme : « Vous deviendrez comme des dieux (Genèse 3, 5). Maintenant vous n’êtes que des hommes et vous ne pouvez être toujours avec Dieu ; mais si vous devenez comme des dieux, vous serez toujours avec lui. » (…) Adam avait désiré devenir Dieu ; il avait désiré une chose impossible. Le Christ a comblé ce désir. « Tu as voulu devenir, dit-il, ce que tu ne pouvais être ; mais moi, je désire devenir homme, et je le puis. Dieu fait tout le contraire de ce que tu as fait en te laissant séduire. Tu as désiré ce qui était au-dessus de toi ; je prends, moi, ce qui est-dessous de moi. Tu as désiré être l’égal de Dieu ; je veux, moi, devenir l’égal de l’homme. (…) Tu as  désiré devenir Dieu : ce n’est pas pour cela que je me suis irrité, car je veux que tu désires être l’égal de Dieu. Ce qui m’a irrité, c’est que tu aies voulu t’emparer de cette dignité en dehors des desseins de ton Seigneur. Tu as désiré devenir Dieu et tu ne l’as pu. Moi, je me fais homme, pour rendre possible ce qui t’était impossible.

    Sévérien de Gabala, Sixième homélie sur la création du monde 5-5.

  • Baptême et lutte chrétienne

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    Bien que le baptême ait opéré la pleine rémission de nos péchés, il reste cependant, pour notre progrès, cette lutte qu’il faut mener avec vigilance et poursuivre sans relâche contre ces troupes de désirs mauvais qui s’agitent tumultueusement en nous-mêmes. C’est pourquoi il est dit, même aux baptisés : « Mortifiez vos membres qui sont sur la terre » (Col 3, 5), et « Si par l’esprit vous mortifiez les œuvres de la chair, vous vivrez » (Rm 8, 13), et « Dépouillez le vieil homme » (Col 3, 9).

     

    Saint Grégoire de Nazianze, C. Jul. Pelag. 6, 18, 56 ; PL 44, 856.

     

  • Poèmes mystiques

    Poèmes mystiques

    PoemesMystiques.jpgCe recueil de poèmes de Dominique Le Tourneau s’ouvre sur un « Dialogue d’amour », qui nous plonge d’emblée dans l’union intime et personnelle avec Dieu. Y font suite un poème sur la Vierge Marie, qui s’adresse avec confiance à notre Mère du ciel, et un texte intitulé « Amende honorable », par lequel l’âme se repent de ses fautes. Il s’achève sur des « Paradoxes » de la vie spirituelle.
    Le souffle qui traverse ces vers est bien fait pour susciter chez le lecteur des élans du cœur et l’amener à nouer son propre « dialogue d’Amour » avec Dieu.

    Edité par TerraMare,
    et vendu au prix de 15 euros.

  • Bien se prépatrer pour communier

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    Beaucoup, incapables de supporter la vigueur de mondiscours, sont venus me trouver au moment de partir, fâchés et outrés : « Tu nous rejettes, disaient-ils, de la table sainte ! Tu agites un épouvantail autour de la communion ! » C’est pour cette raison que j’ai été forcé de vous reparler du sujet (aujourd’hui), pour que vous sachiez que je n’agite pas d’épouvantail, que je ne vous chasse pas, mais qu’au contraire je vous attire par des arguments.

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la prédication 1.

     

    Préparons-nous en ces jours intermédiaires, et purifions-nous autant qu’il est possible.

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la Genèse 24, 8.

     

  • Le sens des épreuves

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    D’où vient, frères, que nous passions fréquemment par des tribulations et des épreuves ? C’est parce que Dieu nous rend en quelque sorte la pareille. Nous ne voulons pas aimer notre âme qu’il aime ; lui abandonne à la perdition le domaine que nous aimons. En effet, ce qui fait que notre terre est restée en friche par suite des hostilités, c’est que notre âme était restée en friche à cause du grand nombre de nos vices et de nos péchés. Donc, parce que nous n’avons pas aimé notre âme que Dieu aime, nous avons perdu tout ce que nous aimions dans ce monde. Aussi, frères très chers, que cela du moins nous apprenne à aimer plus l’âme que la chair, à préférer ce qui est éternel à ce qui est périssable. Car quelque peine que nous nous donnions pour le corps, tout cela périra ; seul ne peut pas périr ce que chacun a mis de côté dans le ciel pour le salut de son âme.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 6.

     

  • Le jour des morts

    Cimetiere.Chazelet.jpgIl y a toujours en moi, pour vous, une pensée de vénération et d’amour ; il n’est rien que j’aime mieux que vous, et Isaac, et Copeland, et plusieurs autres que je pourrai nommer, excepté Celui que je dois aimer mieux que tous et par-dessus toutes choses. Puisse-t-Il, Lui qui est la compassion surabondante pour toutes les pertes, me donner sa propre Présence, et alors je n’aurai besoin de rien, je ne désirerai rien ; mais nul autre que Lui ne peut combler le vide causé par la perte de ces vieilles figures si chères qui me hantent sans cesse.

    John Newman, Lettre du 15 août 1863, dans Wilfrid Ward, The Life of J. H.Cardinal Newman, Londres, Longmans, Green and Co, 1912, I, p. 591.

  • La lutte ascétique est nécessaire

    Si quelqu’un n’a pas voulu tailler sa vigne une année, celle-ci l’année même, produit en abondance ; mais ensuite elle restera stérile et sans fruit ; de même celui qui n’enlève pas de son âme les mauvaises pensées et les mauvais désirs semble chargé du fruit de ses rapines et de ses vols dans l’année de  sa vie en ce monde, mais ensuite il restera stérile pour l’éternité. Et parce qu’il n’a pas produit de fruits authentiques, la  flamme éternelle le torturera sans miséricorde, comme les sarments luxuriants et improductifs, selon cette parole du Seigneur : « Il brûlera les pailles au feu inextinguible » (Mt 3, 12). Comme tu amputes la vigne de tous les bourgeons superflus et laisses seulement deux ou trois qui sont francs, ainsi dois-tu retrancher de ton âme, avec le glaive de l’Esprit saint et la faux de la Croix, tous les mauvais désirs qui arrêtent tes regards de façon coupable sur les biens d’autrui et excitent de la pire façon ta convoitise, et ne garder que ceux où se discernent la justice et la miséricorde.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 6.

  • La Sainte Ecriture

    L’homme ne se nourrit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Mt 4, 4).

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    Combien sont douces à ma bouche tes paroles, Seigneur (Ps 119, 103).

     

    Ceux qui me mangent auront encore faim et ceux qui me boivent auront encore soif (Si 24, 29).

     

    Recherchez non une nourriture périssable, mais celle qui demeure pour la vie éternelle (Jn 6, 27).

     

    Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse (Col 3, 16), ce qui revient à dire : « Que le Christ habite pleinement en vous. »

  • Charité et amitié

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    L’amitié repose sur la vertu et sur l’amour du Christ. Elle se distingue de la charité du fait que celle-ci a pour objet les ennemis eux-mêmes, tandis que l’amitié implique une confiance et une intimité réciproques. Il n’y a pas non plus d’amitié véritable entre vicieux.

     

    S. Pinckaers, Plaidoyer pour la vertu, Parole et Silence, 2007, p. 136.

     

  • La force que donne la messe

    On ne se tromperait pas en donnant à votre assemblée les noms de solennité, de fête, et mille autres beaux noms. En effet si quelqu’un, arrivant sur la place du marché et rencontrant un seul ami, dépose IMG_0362.jpgsouvent tout son découragement, nous, qui ne nous rendons pas sur la place du marché, mais à l’église, qui ne rencontrons pas un seul ami, mais trouvons tant de frères et de pères si remarquables, comment ne déposerions-nous pas tout notre découragement ? Comment ne pas jouir de tout notre plaisir ? Car ce n’est pas seulement par l’affluence que la présente réunion est meilleure que les rassemblements qui ont lieu sur les places, mais aussi par la nature même de l’entretien. (…) On banni, chez nous, toute espèce d’entretien sans profit, tandis que l’on apporte toute espèce d’enseignement spirituel. (…) Et les participants de cette réunion ne sont pas seulement nos propres personnes, mais aussi les prophètes et les apôtres ; et, point capital s’il en est, le Maître des apôtres en personne, Jésus, se tient au milieu de nous.

    Saint Jean Chrysostome, Sermons sur la Genèse 6, 6-41.