Aujourd'hui, fête liturgique de saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei, voici une voie de contemplation au milieu du monde qu'il proposait dans une homélie recueillie dans Amis de Dieu, n° 56 :
Parmi les nombreux éloges de Jésus que prononcèrent ceux qui furent les témoins de sa vie, je vous demande d’en retenir un qui, d’une certaine manière, les comprend tous. Je veux parler de l’exclamation, empreinte d’accents d’étonnement et d’enthousiasme, que la multitude reprenait spontanément lorsqu’elle assistait, ébahie, à ses miracles : bene omnia fecit. Il a fait toutes choses admirablement bien, aussi bien les grands prodiges que les menus détails de la vie quotidienne qui n’ont ébloui personne, mais que le Christ a réalisés avec la plénitude de celui qui est perfectus Deus, perfectus homo, Dieu parfait et homme parfait.
C’est de la vie tout entière du Seigneur que je suis épris. J’ai en outre une faiblesse toute particulière pour ses trente ans de vie cachée à Bethléem, en Égypte et à Nazareth. Cette période, cette longue période, dont il est à peine question dans l’Évangile, semble dépourvue de signification particulière pour ceux qui l’envisagent de façon superficielle. Pourtant, j’ai toujours soutenu que ce silence sur la biographie du Maître est très éloquent, et qu’il renferme de merveilleux enseignements pour les chrétiens. Ce furent des années intenses de travail et de prière ; Jésus-Christ menait une existence ordinaire — semblable à la nôtre, si l’on veut — tout à la fois divine et humaine. Il accomplissait tout à la perfection, aussi bien dans l’atelier modeste et ignoré de l’artisan que, plus tard, en présence des foules.
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Aujourd'hui, 25ème anniversaire de l'érection de l'Opus Dei en prélature personnelle, voici un texte du Serviteur de Dieu Jean-Paul II sur son fondateur :
Ami internaute, qui que tu sois, si tu sais prier,
Il y aura certainement toujours beaucoup de femmes qui n'auront d'autre occupation que de gouverner leur foyer. Et je vous assure que c'est une grande occupation, qui en vaut la peine. À travers cette profession — car c'en est une, véritable et noble — les femmes exercent une influence positive non seulement au sein de leur famille, mais sur une multitude d'amis et connaissances, sur des personnes avec qui elles entrent en relation d'une façon ou d'une autre, et elles accomplissent ainsi une tâche bien plus vaste parfois que celle que l'on peut réaliser dans d'autres professions. Sans parler de ces femmes qui mettent leur expérience et leur science du foyer au service de centaines de personnes, dans des centres destinés à la formation de la femme, comme ceux que dirigent mes filles de l'Opus Dei, dans tous les pays du monde. Elles se transforment alors en professeurs du foyer, dont l'efficacité éducatrice est supérieure, dirais-je, à celle de bien des professeurs d'Université.
l’Amour de Dieu. Et cela parce que, comme je vous l’ai expliqué en d’autres occasions, la religion est la plus grande révolte de l’homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s’apaise pas tant qu’elle ne fréquente pas et ne connaît pas son Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine : voilà le dilemme de notre vie. Ou enfants de Dieu ou esclaves de l’orgueil, de la sensualité, de cet égoïsme angoissé dans lequel tant d’âmes semblent se débattre.