Un soir que Bichr le va-nu-pieds vagabondait, complètement saoul, il trouva par terre, foulé déjà par maints pieds de passants, un morceau de papier sur lequel il était écrit : « Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux... » Ramassant ce papier, il l'enveloppa dans un bout d'étoffe avec un petit morceau de musc et déposa le tout dans la fente d'un vieux mur. La même nuit, un pieux personnage de la ville eut un songe, dans lequel il était ordonné d'aller dire à Bichr ces paroles : Puisque tu as ramassé mon nom qui gisait par terre, que tu l'as nettoyé et parfumé, nous aussi,  dans ce monde et dans l'autre.
 trouva par terre, foulé déjà par maints pieds de passants, un morceau de papier sur lequel il était écrit : « Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux... » Ramassant ce papier, il l'enveloppa dans un bout d'étoffe avec un petit morceau de musc et déposa le tout dans la fente d'un vieux mur. La même nuit, un pieux personnage de la ville eut un songe, dans lequel il était ordonné d'aller dire à Bichr ces paroles : Puisque tu as ramassé mon nom qui gisait par terre, que tu l'as nettoyé et parfumé, nous aussi,  dans ce monde et dans l'autre.
Émile Dermenghem, Vies des saints musulmans, Alger, 1942, p. 86, cité par Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 56.
 oir besoin d'elle en nous et à travers elle afin de Se procurer cette main pour Lui coopérer, ce pied pour Le porter, pour Le supporter et pour Le transporter, cet esprit pour Le comprendre, et ce cœur pour L'aimer, pour L'aimer Lui-même en Lui-même et en chacun de ces frères qui sont autour de nous autant d'images de Lui-même. Pour Le réaliser, pour être Christ avec Lui dans le temps. Pour venir à bout en Lui avec Lui de la Mission que le Père Lui a confiée.
oir besoin d'elle en nous et à travers elle afin de Se procurer cette main pour Lui coopérer, ce pied pour Le porter, pour Le supporter et pour Le transporter, cet esprit pour Le comprendre, et ce cœur pour L'aimer, pour L'aimer Lui-même en Lui-même et en chacun de ces frères qui sont autour de nous autant d'images de Lui-même. Pour Le réaliser, pour être Christ avec Lui dans le temps. Pour venir à bout en Lui avec Lui de la Mission que le Père Lui a confiée.

 Le premier prochain, c'est Dieu dans l'autre. (...) Qui ne sent pas derrière le visage humain la Vie divine, n'a rien compris à l'Évangile.
Le premier prochain, c'est Dieu dans l'autre. (...) Qui ne sent pas derrière le visage humain la Vie divine, n'a rien compris à l'Évangile. soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.
 soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.
 Le baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.
Le baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.
 On devient enfant de Dieu non par nécessité, mais par le libre usage de on pouvoir : de telle sorte que le don divin offert à tous ne soit pas transmis par la naissance, mais soit accepté par la volonté. Et pour que les terreurs d'une foi encore faible n'empéchâssent personne de devenir enfant de Dieu - la difficulté rend timide l'espérance quand on désire plus qu'on ne croit - le Verbe de Dieu s'est fait chair, afin que par le Verbe incarné la chair même s'élevât jusqu'à Dieu. Et pour nous faire voire que le Verbe incarné n'est autre que le Verbe de Dieu, et qu'il est la chair de notre chair, il a habité parmi nous. En y habitant, il reste Dieu. (...) Il prend notre chair, et il ne perd pas sa dignité propre : Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, parfait dans sa nature et véritablement doué de la nôtre.
On devient enfant de Dieu non par nécessité, mais par le libre usage de on pouvoir : de telle sorte que le don divin offert à tous ne soit pas transmis par la naissance, mais soit accepté par la volonté. Et pour que les terreurs d'une foi encore faible n'empéchâssent personne de devenir enfant de Dieu - la difficulté rend timide l'espérance quand on désire plus qu'on ne croit - le Verbe de Dieu s'est fait chair, afin que par le Verbe incarné la chair même s'élevât jusqu'à Dieu. Et pour nous faire voire que le Verbe incarné n'est autre que le Verbe de Dieu, et qu'il est la chair de notre chair, il a habité parmi nous. En y habitant, il reste Dieu. (...) Il prend notre chair, et il ne perd pas sa dignité propre : Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, parfait dans sa nature et véritablement doué de la nôtre.