Seule une connaissance savoureuse rend ami de Dieu ;
c'est par cette sagesse qu'on devient ami de Dieu et qu'on lui obéit.
Les Munimenta fidei de S. Benoît d'Agnage, Analecta monast. I, p. 63.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Seule une connaissance savoureuse rend ami de Dieu ;
c'est par cette sagesse qu'on devient ami de Dieu et qu'on lui obéit.
Les Munimenta fidei de S. Benoît d'Agnage, Analecta monast. I, p. 63.
Au curé de Saint-Charles de Biarritz qui lui fait l'amical reproche de compromettre sa santé, il réplique :
« Ma seule raison d'être est de me tuer pour celui qui s'est tué pour moi. »
Marcel Bocquet, Père Mateo apôtre mondial du Sacré-Cœur, Paris, Pierre Téqui éditeur, éd. de 2007, p. 140-141.
Si l'on tient absolument à se regarder dans la glace,
il est tout à fait inutile de se mettre sur un prie-Dieu.
P. Petit, Préface à la trad. française du Post-scriptum de Kierkegaard, p. VIII,
cité par Dom Jean Leclercq, L'amour des lettres et le désir de Dieu.
Initiation aux auteurs monastiques du Moyen Âge, Paris, Cerf, 2008, p. 244.
On cherche d'une façon plus digne, on trouve d'une façon plus facile
par la prière que par la dispute, orando quam disputando.
Saint Bernard, De consid. 5, 32.
L’Agneau sanguinolent est descendu
Du bois sacré où il était pendu.
J’y monte à mon tour : j’étais attendu.
Jésus me lance un regard entendu.
Dominique Le Tourneau, Mon Bien-Aimé.
(En cette fête de la Maternité divine de Marie, ayons) une filiale pensée d’amour pour Marie, mère de Dieu et notre mère. Pardonnez-moi de vous raconter de nouveau un souvenir d’enfance : il s’agit d’une image qui se répandit dans mon pays quand saint Pie X recommanda la communion fréquente. Elle représentait Marie adorant la Sainte Hostie. Aujourd’hui, comme à ce moment-là et comme toujours, Notre-Dame nous apprend à fréquenter Jésus, à Le reconnaître et à Le rencontrer dans les diverses circonstances de la journée et, d’une manière spéciale, en cet instant suprême — ou le temps s’unit l’éternité — du Saint Sacrifice de la Messe : Jésus, dans un geste de prêtre éternel, attire à Lui toutes choses, pour les placer, divino afflante spiritu, avec le souffle du Saint-Esprit, en la présence de Dieu le Père.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 94.
Cette nuit l'humanité entière a reçu le Don le plus grand ! Cette nuit, chaque homme reçoit le Don le plus grand ! Dieu lui-même devient Don pour l'homme. Il fait le Don de lui-même pour la nature humaine. Il entre dans l'histoire de l'homme, non plus seuleemnt par la parole qu'il fait parvenir à l'homme, mais par le Verbe qui s'est fait chair !
Je vous demande à tous : avez-vous conscience de ce Don ?
Êtes-vous prêtes à répondre par votre don à ce Don de Dieu, comme ces bergers de Bethléem qui, eux, ont su répondre... ?
Et je vous souhaite, du fond de cette nuit de Bethléem, d'accepter le Don de Dieu qui s'est fait homme.
Je vous souhaite de répondre à ce Dn par votre propre don !
Jean-Paul II, Homélie pour la Messe de Minuit, 24 décembre 1980.
Nous sommes à Noël. Tous les faits, toutes les circonstances qui ont entouré la naissance du Fils de Dieu nous reviennent en mémoire, tandis que notre regard s’arrête sur la grotte de Bethléem, sur le foyer de Nazareth. Marie, Joseph, Jésus enfant, sont particulièrement présents au plus intime de notre cœur. Que nous dit, que nous apprend la vie à la fois simple et admirable de la sainte Famille ?
Nous pourrions faire à son propos de nombreuses considérations. Mais je veux, aujourd’hui, en tirer surtout un enseignement. La naissance de Jésus signifie, comme le rapporte l'Écriture, l’inauguration de la plénitude des temps (Galates 4, 4), le moment choisi par Dieu pour manifester pleinement son amour pour les hommes, en nous livrant son propre Fils. Cette volonté divine s’accomplit au milieu des circonstances les plus normales et les plus courantes : une femme qui enfante, une famille, une maison. La toute-puissance divine, la splendeur de Dieu passent par l’humain et s’unissent à l’humain. Depuis lors, nous autres chrétiens, nous savons qu’avec la grâce de Dieu nous pouvons et nous devons sanctifier toutes les réalités nobles de notre vie. Il n’y a pas de situation terrestre, aussi petite et aussi banale qu’elle paraisse, qui ne puisse être une occasion de rencontrer le Christ, qui ne puisse être une étape dans notre cheminement vers le Royaume des Cieux.
Il n’est donc pas étonnant que l'Église se réjouisse, se récrée en contemplant la demeure modeste de Jésus, de Marie et de Joseph. Il est bon, dit l’hymne des Matines de cette fête, de penser à la petite maison de Nazareth et à l’existence simple qu’on y mène, de célébrer en chantant l’humble simplicité qui entoure Jésus, sa vie cachée; c’est là qu’enfant, il apprit le métier de Joseph ; c’est là qu’il grandit et qu’il partagea son travail d’artisan. Près de Lui s’asseyait sa douce Mère ; près de Joseph vivait son épouse très aimée, heureuse de pouvoir l’aider et de lui offrir ses services.
J’aime imaginer les foyers chrétiens, lumineux et joyeux, comme le fut celui de la Sainte Famille.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 22.
Permettez que tels que nous sommes (...) j'aille avec vous vers cette grotte des environs de Bethléem, au sud de Jérusalem. Faisons en sorte d'être tous ensemble là-bas plutôt qu'ici : là où « dans le silence de la nuit », se sont fait entendrre les vagissements du Nouveau-Né, expression perpétuelle des fils de la terre. Et, en même temps, s'est fait entendre le ciel « monde » de Dieu qui habite dans le tabernacle inaccessible de la Glore. Entre la majesté du Dieu éternel et la terre-mère, qui s'annonce, avec le cri de l'enfant nouveau-né, s'entrevoit la perspective d'une nouvelle Paix, de la Réconciliation, de l'Alliance : « Voici que le Sauveur du monde est né pour nous. » « Les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu. »
Jean-Paul II, Homélie pour la Messe de Minuit, 24 décembre 1978.
N'interroge pas ce que tu souffres, toi, mais ce qu'il a souffert, Lui. À ce qu'il est devenu pour toi, reconnais ta valeur à ses yeux, afin que sa bonté t'apparaisse à partir de son humanité. En effet, l'abaissement qu'il accomplit dans son humanité a révélé la grandeur même de sa bonté, et plus il s'est rendu méprisable en ma faveur, plus il me devient cher. Voici manifestées la bonté et l'humanité de Dieu notre Sauveur, dit l'apôtre (Tite 3, 4).
Saint Bernard, Sermo I in Epiphania Domini 2.