« On donnera à celui qui a déjà, et à celui qui n'a pas, même ce qu'il a lui sera ôté » (Marc 4, 25). Le Seigneur invite ses apôtres de façon pressante à être attentifs à son enseignement, qu'ils sont appelés à transmettre à leur tour aux hommes. « On donnera à celui qui a déjà », c'est-à-dire que celui qui accueille la grâce de Dieu, l'aide surnaturelle qu'il lui apporte, et qui y répond en cherchant à vivre de la foi, celui-là recevra davantage de grâce et avec une abondance sans cesse accrue.
Tandis que celui qui ne fait pas l'effort de faire fructifier la grâce divine s'appauvrira (cf. Matthieu 25, 14-30).
C'est pourquoi dans le domaine des vertus théologales, la mesure consiste à n'avoir pas de mesure : « Si tu dis : ça suffit, tu es perdu », souligne saint Augustin (Sermons 51). Une âme qui veut progresser sur le chemin de la vie intérieure, de l'amitié avec Dieu, lui demandera : « Seigneur, donne-moi l'équilibre et la mesure en tout..., sauf en Amour » (saint Josémaria, Chemin, n° 427).

(En face de l'Évangile) la réaction immédiate, profonde, chez Nietzsche, fut, il faut bien le dire, la jalousie. Il ne me paraît pas que l'on puisse bien comprendre l'œuvre de Nietzsche sans tenir compte de ce sentiment. Nietzsche a été jaloux du Christ, jaloux jusqu'à la folie. En écrivant son
Les chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous.
Les saints nous en ont donné un bel exemple par leur vie entièrement remise à 
Pour pouvoir comprendre ce qui arrive là en profondeur, nous devons écouter encore plus attentivement les paroles de la Bible et leur signification originaire. Les savants nous disent que, dans les temps lointains dont nous parlent les histoires des Pères d’Israël,
Jésus est en la Vierge ; il est en elle comme en son repos, comme en son paradis, comme en son ciel empyrée, comme en son temple, comme en sa Mère. En cet état-là, et en ce temps-là, la Vierge est un sanctuaire où il y a plus de merveilles qu'il n'y en avait pour lors au ciel : un Homme-Dieu, un Verbe-Enfant, un Enfant-Dieu, un corps souffrant joint à une âme glorieuse, une vie humainement divine et divinement humainne ; un esprit régissant tous les corps et tous les esprist de l'univers, un ordre singulier, ordre de l'union hypostatique, ordre éminent sur tous les ordres de nature, de grâce et de gloire.