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christianisme - Page 27

  • Le sourire de Marie

     

    BXVI.Lourdes.Grotte.15.09.08.jpegDans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. (...) Quêter ce sourire, c'est d'abord accueillir la gratuité de l'amour ; c'est aussi provoquer ce sourire par notre effort pour vivre selon la Parole de son Fils bien-aimé, tout comme un enfant cherche à faire naître le sourire de sa mère en faisant ce qui lui plaît.

     

    Benoit XVI, Homélie à la messe de Notre-Dame des Douleurs, Lourdes, 15 septembre 2008.

  • Action et priere

    imgp0116.jpgCelui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l'action.

     

    Benoît XVI, encyclique Dieu est Amour, n° 36.

  • 18 septembre : Benoît XVI a Lourdes

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    Lourdes est l'un de ces lieux que Dieu a choisi pour y faire refléter un éclat particulier de sa beauté, d'où l'importance ici du symbole de la lumière. Dès la quatrième apparition, Bernadette, en arrivant à la grotte, allumait chaque matin un cierge bénit et le tenait dans sa main gauche, tant que la Vierge se montrait. Très vite, des personnes confièrent un cierge à Bernadette pour qu'elle l'enfonce dans la terre au fond de la grotte. Très vite aussi, des personnes déposèrent des cierges en ce lieu de lumière et de paix. La Mère de Dieu fit elle-même savoir qu'elle agréait l'hommage touchant de ces milliers de flambeaux, qui depuis lors éclairent sans fin, pour la glorifier, le rocher de l'apparition. Depuis ce jour, devant la grotte, nuit et jour, été comme hiver, un buisson ardent brille, embrasé de la prière des pèlerins et des malades, qui exprime leurs préoccupations et leurs besoins mais surtout leur foi et leur espérance.


    Benoît XVI, Conclusion de la retraite aux flambeaux, Lourdes, 13 septembre 2008.

  • 16 septembre : Benoir XVI aux Invalides

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    La Messe est le sacrifice d'action de grâce par excellence, celui qui nous permet d'unir notre propre action de grâce à celle du Sauveur, le Fils éternel du Père. En elle-même, la Messe nous invite aussi à fuir les idoles, car, saint Paul insiste, « vous ne pouvez pas en même temps prendre part à la table du Seigneur et à celle des esprits mauvais » (1 Co 10, 21). La Messe nous invite à discerner ce qui, en nous, obéit à l'Esprit de Dieu et ce qui, en nous, reste à l'écoute de l'esprit du mal. Dans la Messe, nous ne voulons appartenir qu'au Christ et nous reprenons avec gratitude le cri du psalmiste : « Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'Il m'a fait ? » (Ps 115, 12). Oui, comment rendre grâce au Seigneur pour la vie qu'Il nous a donnée ? Là encore, la réponse à la question du psalmiste se trouve dans le psaume lui-même, car la Parole de Dieu répond miséricordieusement elle-même aux questions qu'elle pose. Comment rendre grâce au Seigneur pour tout le bien qu'il nous fait sinon en se conformant à ses propres paroles : « J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur » (Ps 115,13) ?

  • 15 septembre : Benoit XVI et l'Eucharistie

     

    IMG_4417.JPGFrères et sœurs, entourons de la plus grande vénération le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, le Très Saint-Sacrement de la présence réelle du Seigneur à son Église et à toute l'humanité. Ne négligeons rien pour lui manifester notre respect et notre amour ! Donnons-lui les plus grandes marques d'honneur ! Par nos paroles, nos silences et nos gestes, n'acceptons jamais de laisser s'affadir en nous et autour de nous la foi dans le Christ ressuscité présent dans l'Eucharistie ! Comme le dit magnifiquement saint Jean Chrysostome lui-même : « Passons en revue les ineffables bienfaits de Dieu et tous les biens dont il nous fait jouir, lorsque nous lui offrons cette coupe, lorsque nous communions, lui rendant grâce d'avoir délivré le genre humain de l'erreur, d'avoir rapproché de lui ceux qui en étaient éloignés, d'avoir fait, des désespérés, et des athées de ce monde, un peuple de frères, de cohéritiers du Fils de Dieu » (Homélie 24 sur la Première Lettre aux Corinthiens, 1). En effet, poursuit-il, « ce qui est dans la coupe, c'est précisément ce qui a coulé de son côté, et c'est à cela que nous participons » (ibid.). Il n'y a pas seulement participation et partage, il y a «union», dit-il.

     

    Benoît XVI, Homélie sur l'esplanade des Invalides, le 13 septembre 2008.

  • 14 septembre : l'absence de verite

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    L'absence de vérité

     

    L'absence de vérité est la véritable misère de l'homme. Elle fausse notre agir et nous monte les uns contre les autres parce que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes, nous sommes étrangers à nous-mêmes, coupés du fond de notre être, de Dieu. Quand la vérité se donne, c'est une libération de ces « aliénations » et donc de ce qui sépare ; une référence commune apparaît, qui ne fait violence à aucune culture, mais conduit chacun à son cœur propre puisque, en fin de compte, chacune est attente de la vérité. Il ne s'agit pas d'une uniformisation des cultures, au contraire : lorsque la vérité se manifeste, l'opposition peut alors devenir complémentarité parce que, ordonnée par rapport à une référence commune, chaque culture peut déployer sa propre fécondité.

     

    Joseph Ratzinger (Benoît XVI), Foi, vérité, tolérance, Parole et Silence, 2005, p. 68.

     

     

  • Nommer le pape a la messe

     

    BXVI.ceremonie.jpgNommer le pape à la messe

    Nous devrions à nouveau méditer dans notre cœur sur le fait que nous ne pouvons pas communier au Seigneur, si nous ne le faisons pas ensemble, que nous devons, en nous présentant devant lui, aller aussi à nouveau les uns vers les autres, devenir un les uns les autres. Pour cela, nomme le Pape et les évêques au cours de la célébration eucharistique n'est pas qu'un fait extérieur mais une nécessité intérieure. Car la célébration eucharistique n'est pas seulement une rencontre entre le Ciel et la terre, mais aussi une rencontre entre l'Église d'autrefois et celle d'aujourd'hui, rencontre entre l'Église d'ici et celle d'ailleurs ; elle présuppose l'entrée visible dans son unité visible et nommable. Les noms du Pape et de l'évêque indiquent que nous célébrons l'unique Eucharistie de Jésus-Christ que nous ne pouvons recevoir que dans l'unique Église.

     

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 52-53.

  • 8 septembre : Marie

    75.10.StLaurent.CompassionMereDieu.A.Lusson.L.Lefbvre.1874.JPG Marie « est descendue ici-bas, notre Vie, la vraie Vie,

    elle s'est chargée de notre mort pour la tuer avec la surabondance de Sa Vie ».

     

    Saint Augustin, Confessiones 10, 12.

     

  • 7 septembre : l'amour conjugal (3)

    L'amour conjugal (3)

     

    C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort.

    C'et bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils

    Mariage1.jpegassument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial.

    Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier.

    L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement

    qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.

     

     

  • 6 septembre : l'amour conjugal (2)

    L'amour conjugal (2)famillenombreuse.jpg

     

    C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes.

    Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.