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christianisme - Page 17

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

    Quebec.TroisRivieres.MereduSauveur.gif

    Ô chose admirable ! Je contemple Marie. À quelle hauteur m'est-il donné de la voir ! Rien n'est égal à Marie sinon Dieu lui-même ! (...) De Marie, il s'est fait un Fils (le même et pas un autre !). Ainsi, de par sa nature, ce Fils est unique : c'est le Fils commun de Dieu et de Marie. Dieu a créé toutes choses et Marie a enfanté Dieu. Dieu, qui a tout fait, s'est fait lui-même de Marie, refaisant par elle tout ce qu'il avait fait dès l'origine. Dieu est donc le Père des choses créées et Marie la Mère des choses recréées. Dieu est le Père qui construit tout et Marie, la Mère de tout ce qui est reconstruit. Dieu a engendré Celui par qui tout a été fait et Marie a enfanté Celui par qui tout a été sauvé.

     

    Méditations et prières de saint Anselme.

  • La Sainte Famille

    69.Lyon.EgliseImmaculeeConception.VitrailSteFamille.SceneTerrestre.jpgVoici un aperçu de ce que pouviat être la vie de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph :

    "Une vie de louange, comme la Vierge en donne l'exemple dans le Magnificat (Lc 1, 46-55).

    Une vie de piété, comme le montre leur pèlerinage à Jérusalem et leur fidèle accomplissement de la Loi de Moïse (Lc 2-22-24.39 et 2, 41).

    Une vie d'obéissance et d'humilité, comme l'indique la soumission du Fils de Dieu à ses parents (Lc 2, 51). Dans la Sainte Famille, « le plus grand se fait serviteur » (Mc 10, 43) ; l'obéissance est à rebours de la dignité des êtres : le Fils de Dieu est soumis à l'Immaculée qui est soumise à l'homme juste.

    Une vie de service aimant, comme le suggère l'empressement de la Vierge à servir sa cousine (Lc 1, 39).

    Une vie de prière et de méditation car « Marie conservait toutes ces choses et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19.51).

    Une vie pauvre, comme l'indique l'offrande de deux tourterelles prévues pour les personnes de peu de ressources (Lc 2, 24).

    Une vie d'épreuves qui les mènera comme une famille émigrée à gagner l'Égypte (Mt 2, 14).

    Une vie de labeur dans l'atelier du charpentier (Mc 6, 3).

    Une vie de foi surtout, car malgré les avertissements célestes dont ils avaient été les bénéficiaires, Marie et Joseph ne cheminaient pas dans la claire vision (2 Co 5, 7) mais bien dans l'obscurité de notre condition terrestre."

     

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 109.

  • Noël

    Adorationbergers8.jpgJe souhaite à tous mes lecteurs, habituels ou occasionnels,

    de saintes et joyeuses fêtes de Noël,

    et les assure des mes prières à leur intention

    auprès de Jésus, Marie et Joseph.

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église et le bien des hommes


    28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgL'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Église elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • 8 décembre : l'Immaculée Conception de Marie

    Immaculee.jpg

    Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a vouli, il l'a fait.

     

    Eadmer (1964-1141).

  • L'importance particulière de l'homme

    L'importance particulière de l'homme

     

    06.Luceram.CrecheduMusee.jpg« L'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait voulue pour elle-même » (Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes,Jésus-Christ et dont devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre planète, dès l'instant de sa conception près du coeur de sa mère. n° 24). L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire : voilà ce qu'est « tout » homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute la plénitude du mystère dont il est devenu participant en


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

     

  • Les maternités de Marie

    MariageSteVierge.Sienne.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.

    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.

     

  • Saint François-Xavier et les universités

    IgnacedeLoyola1.jpgAujourd'hui, fête de saint François-Xavier, évangéliisateu du Japon, voici un extrait d'une de ses lettres, lue dans la Liturgie des heures :

    Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu'il n'y a personne aujourd'hui pour en faire des chrétiens. J'ai très souvent eu l'idée de parcourir toutes les universités d'Europe, et d'abord celle de Parfis, pour hurler partout d'une manière forte et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d'âmes, exclu du ciel par votre faute, s'engouffre dans l'enfer ! »

    Saint François-Xavier, Lettre à saint Ignace, 1544.

     

  • La vraie joie

     

    P190609_15.30.jpgLa joie que Nous connaissons, la joie que Nous avons été chargée de leur donner, fais-leur comprendre que ce n'est pas un mot vague, un insipide lieu commun de sacristie,

    Mais une horrible, une superbe, une absurde, une éblouissante, une poignante réalité ! Et que tout le reste n'est rien auprès.

    Quelque chose d'humble et de matériel et de poignant, comme le pain que l'on désire, comme le vin qu'ils trouvent si bon, comme l'eau qui fait mourir, si on ne vous en donne, comme le feu qui brûle, comme la voix qui ressuscite les morts !

    Paul Claudel, Le Père humilié, Acte II, scène II (le pape VII à son neveu Orian).

     

  • Raison et religion

     

    Ce sera une des confusions des damnés, de voir qu'ils seront condamnés par leur propre raison, par laquelle ils ont prétendu condamner la religion chrétienne.

     

    Pascal, Pensées 2 (éd. Jacques Chevalier).