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Théologie - Page 8

  • Ste Écriture (4)

    L’Écriture Sainte étant la Parole de Dieu, elle est insondable, c’est-à-dire que l’homme n’arrivera jamais à la connaître en profondeur. Il ne peut que s’approcher de la Vérité, en acquérir une connaissance toute partielle et limitée. Mais cela explique aussi qu’à chaque génération, et que pour chaque croyant lui-même, un progrès dans l’approfondissement soit possible, que de nouvelles significations puissent être découvertes. C’est le cas, pour citer un exemple, quand (lire la suite)

  • Ste Écriture (3)

    « La Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui la fit rédiger » (concile Vatican II, const. dogm. Dei Verbum, n° 12 § 3). Car l’Esprit « a laissé des traces de sagesse dans toutes les Écritures, y compris les plus modestes » (Origène, Selecta in psalmos 4). C’est pourquoi celui qui lit l’Écriture en invoquant l’Esprit Saint voit se développer en lui le don de sagesse (lire la suite)

  • 8 décembre : l'Immaculée Conception

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    Durant le temps de l’Avent, la piété populaire prête aussi une attention particulière à la Sainte Vierge Marie, comme l’atteste incontestablement la variété considérable des pieux exercices, parmi lesquels il convient de citer avant tout la neuvaine de préparation à la solennité de l’Immaculée Conception et celle qui précède la Nativité du Seigneur. […]
    La solennité de l’Immaculée Conception (8 décembre), profondément ancrée dans la vie spirituelle des fidèles, donne lieu à de multiples manifestations de la piété populaire, dont la principale est la Neuvaine de préparation à cette solennité. Il ne fait aucun doute que le contenu de la fête de la Conception pure et sans tache de Marie, en tant que préparation prochaine à la naissance de Jésus, s’harmonise bien avec quelques thèmes primordiaux de l’Avent: comme la Liturgie de l’Avent, la solennité de l’Immaculée Conception évoque aussi la longue attente messianique, et elle fait référence aux prophéties et aux symboles de l’Ancien Testament.
    Dans les lieux où la Neuvaine préparatoire à la solennité de l’Immaculée Conception est célébrée, il faudra mettre en lumière les textes prophétiques qui, en partant de la prophétie de Genèse 3, 15 aboutissent au salut de Gabriel à celle qui est « comblée de grâce » (Luc 1, 28) et à l’annonce de la naissance du Sauveur (cf. Luc 1, 31-33).
    À l’approche de Noël, les fidèles du continent américain célèbrent Notre-Dame de Guadalupe, le 12 décembre, en accompagnant cette fête de multiples manifestations populaires. Par cette célébration, ils se préparent donc à bien accueillir le Sauveur : Marie « unie intimement à la naissance de l’Église en Amérique, fut l’Étoile radieuse qui illumina l’annonce du Christ Sauveur aux fils de ces peuples ».

    Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n° 101-102.

  • Ste Écriture (2)

    L’Écriture, disais-je, est vraiment la Parole de Dieu. En outre, « elle est vivante, la parole de Dieu, efficace, plus effilée qu’un glaive à deux tranchants, pénétrant jusqu’à séparer l’âme et l’esprit, les jointures et les moelles, dévoilant les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature ne peut se dérober à ses regards » (Hébreux 4, 12-13). C’est dire qu’elle est contemporaine de chaque lecteur : ce n’est pas une Parole qui passe et (lire la suite)

  • Lire la Sainte Écriture (1)

    Lire la Sainte Écriture, c’est-à-dire la Parole de Dieu contenue dans la Bible

    Jésus a promis que sa présence ne ferait jamais défaut aux hommes : « Et moi, je suis toujours avec vous jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20). Cette promesse se réalise, entre autres, par la Sainte Écriture, en particulier dans les Évangiles, par lesquels le Seigneur continue de parler aux hommes et aux femmes de tous les temps, aux hommes et aux femmes de notre époque, à chacun d’entre nous.
    Cette parole est une « bonne nouvelle ». C’est ce que signifie le mot « évangile ». C’est pourquoi (lire la suite)

  • Les trois voiesde la vie spirituelle

    Les trois voies par lesquelles l'âme passe progressivement, selon les auteurs spirituels, sont :
    La « voie purgative » est le chemin des commençants, ou débutants dans la vie de prière, qui purifient progressivement leur âme par la pénitence et la mortification (privation volontaire par amour de Dieu), la lutte contre les passions désordonnées, l’aversion du péché. La « voie illuminative » est le chemin des progressants (lire la suite)

  • Le péché originel (6 & fin)

    4. La restauration de l’ordre brisé. « L’homme sans Dieu ne peut pas se comprendre lui-même, et il ne peut pas non plus s’accomplir sans Dieu. Jésus-Christ est venu dans le monde avant tout pour rendre chacun de nous conscient de cela. Sans lui, cette dimension fondamentale de la vérité sur l’homme s’enfoncerait aisément dans l’obscurité » (Jean-Paul II, lettre Dilecti amici à tous les jeunes du monde, 31 mars 1985, n° 4). Dieu est de nouveau sorti à la rencontre de l’homme, en la personne de Jésus. Par sa mort sur la Croix et sa Résurrection, le Christ permet (lire la suite)

  • Le péché originel (5)

    Le péché originel (suite)
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    Ses conséquences pour l’homme. Outre le châtiment que le péché originel entraîné, et que j’ai rappelé précédemment, désormais « l'homme n'a pas confiance en Dieu. Tenté par les paroles du serpent, il nourrit le soupçon que Dieu, en fin de compte, ôte quelque chose à sa vie, que Dieu est un concurrent (lire la suite)

  • Le péché originel (4)

    3. La présence du mal dans le monde.

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    Tout le mal qui existe dans le monde provient de ce mal originel qu’est le péché d’Adam et Ève et par cette présence du mal en l’homme. Ce péché n’est pas un péché personnel de celui qui le contracte en naissant. Il n’en marque pas moins cruellement l’âme qui naît « fille de la colère », c’est-à-dire coupée de Dieu. La nature transmissible par génération est (lire la suite)

  • Le péché originel (3)

    La concupiscence
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    Une des conséquences du péché originel est, avons-nous dit, la présence de la concupiscence dans la nature humaine. Le terme vient du latin concupiscere, « désirer ardemment ». Cette concupiscence se manifeste sur trois plans (lire la suite)