Il sait que l’Écriture tout entière est le seul instrument de musique de Dieu, parfait et accordé, produisant à l’aide de sons différents une seule mélodie salutaire pour qui veut bien l’apprendre ; cette mélodie apaise et empêche toute action de l’esprit mauvais, comme la musique de David apaisa l’esprit mauvais qui était en Saül et l’étouffait (cf. 1 R 16, 14).
Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 6, 2, p. 311.