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Spiritualité - Page 14

  • Respect envers le prêtre

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers les prêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.

  • Pauvreté et paresse

    Oscar Wilde a connu des périodes de grande pénurie, n’ayant pas d’autres moyens que l’argent que lui donnaient ses amis les plus fidèles. Il lui aurait suffit d’écrire, mais la paresse était plus forte. Il est mort à Paris, à 46 ans, le 30 novembre 1900. Il s’agit sans doute d’une légende, mais l’on dit que peu avant de mourir il demanda une bouteille de Champagne et déclara avec humour quand on la lui apporta :

     

    - Il me semble que je meurs au-dessus de mes moyens !

  • Une mortification royale

    La reine Sophie d’Espagne, raconte comment elle est devenue végétarienne.

     

    Je suis végétarienne parce que, à la mort de mon père [Paul, roi de Grèce], je me suis dit : « Que puis-je lui donner ? Que puis-je faire pour lui ? Que puis-je lui offrir ? » J’ai décidé à ce moment-là d’offrir pour lui quelque chose qui pourrait me coûter : ne pas manger de viande le  restant de ma vie. Telle est la raison, l’unique raison, pour laquelle je suis végétarienne.

  • Matisse et l'approche de la mort

    L’on diagnostiqua à Henri Matisse une maladie très grave. Il avait alors 70 ans. On lui donnait peu de temps à vire. Il se dit alors : « S’il ne me reste que quelques mois à vivre, tout ce que j’aurais pu faire sans ce bref délai, je dois en profiter maintenant, en vivant chaque minute à fond. »

     

    Il vécut en réalité 15 ans de plus. Mais il travailla inlassablement avec l’idée de transformer le temps en une œuvre qui apporterait bonheur, joie et bien à ceux qui pourraient contempler ses créations. Nous avons une image émouvante de Matisse, à 85 ans, dans son lit de malade, dont il ne pouvait sortir, en train de peindre les personnages de la chapelle de Vence, à l’aide d’un grand bâton, à la pointe duquel il avait mis une aubépine.

  • Valeur de l'obéissance

    Il semble que l’on avait coutume de servir de la viande les jours d’abstinence à la cour. Louis XVI voulut changer cette coutume, mais quelqu’un lui répondit :

    - Ce qui entre dans la bouche ne salit pas l’âme.

    Le roi répondit sur-le-champ :

    - Non, monsieur, ce n’est pas précisément le fait de manger de la viande qui souille l’âme, mais la rébellion contre l’autorité légitime, l’infraction d’un précepte. Tout se ramène à savoir si Jésus-Christ a donné à son Église le pouvoir de commander à ses enfants.

  • Le péché déforme

    Travaillant à sa Dernière Cène, Léonard de Vinci prit pour modèle de notre Seigneur un jeune chanteur du chœur de la cathédrale de Milan, appelé Pietro Bandinelli. Quelques années plus tard, le peintre cherchait un modèle pour réaliser le visage de Judas. Un jour, il rencontre dans les rues de Rome un homme au regard torve et au visage trahissant une vie dépravée. « C’est mon modèle », se dit-il. Aussitôt dit, aussitôt fait.

    Alors qu’il travaillait dans son atelier, la façon de se comporter du modèle incita Léonard à lui demander :

    - Comment vous appelez-vous ?

    L’autre répondit :

    - Vous m’avez peint dans une autre circonstance. Je suis Pietro Bandinelli.

    Le péché mortel peut produire aussi de tristes changements dans l’extérieur des personnes. Le visage est le miroir de l’âme, dit-on

  • Confesser sa foi

    Haydn a été un grand composteur et aussi un bon catholique. Un jour, un de ses meilleurs disciples le supplia d’écouter sa dernière composition, une messe. Tout allait bien jusqu’au moment du Credo. Le jeune compositeur donnait au Credo un ton piano qui parfois n’était qu’un murmure à peine perceptible. Haydn se retint un moment, puis finit par crier :

     

    Mais enfin, mais enfin ! Jouer le Credo de cette façon ! Est-ce que tu ne veux pas confesser ta foi à haute voix ?

  • Les attaques contre l'Eglise et Marie

    En mai 1862, Don Bosco eut un de ses songes prophétiques. Soucieux de la persévérance des adolescents de ses oratoires et collèges, il vit sur une mer déchaînée une flottille de petites embarcations qui risquaient de sombrer. Le navire pontifical sur lequel se tenait le Pape risquait lui-même d'être englouti. Mais voici que surgirent de la mer deux colonnes : sur l'une se dressait l'Hostie sainte, sur l'autre l'effigie de l'Immaculée. Alors le vaisseau pontifical s'amarra aux deux colonnes, la poupe à l'une, la proue à l'autre. Aussitôt, la tempête s'apaisa et toutes les petites embarcations vinrent s'abriter auprès du vaisseau pontifical.


    Abbé Paulet, dans Terre et Foi.

  • Prophètes et plénitude

     

    « Nous avons tous reçu de sa plénitude (Jean 1, 16). » Cela renvoie au Logos présent dans tous les textes de l’Écriture. Cela veut dire que tous les prophètes ont eu au moins une part devant de la plénitude, sinon la plénitude elle-même. Qu’un texte « exhale [pnein] ce qui vient de la plénitude » (Origène, Comm. in Jo. 20, 1 ; 6, 3) signifie qu’il est inspiré.

     

     

    Cf. M. Harl, Introduction à Origène, Philocalie, 1-20, Paris, Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, p. 207.

  • Charité

    Tolstoï rapporte dans un de ses contes l’histoire d’un cordonnier qui, rentrant chez lui un soir, trouva un miséreux inconnu à la porte d’une église. Il l’emmena chez lui et sa femme le reçut assez mal. Au fur et à mesure que la femme multipliait sa  dureté, l’inconnu devenait de plus en plus petit. À chaque mot cruel, son visage se plissait ; mais quand la femme lui donna à manger, l’inconnu commença à grandir en taille et en beauté.

    Tolstoï explique que l’inconnu était un ange qui était tombé du ciel et que, de ce fait, il ne pouvait vivre que dans une atmosphère de bonté et d’amour. Les gens sont meilleurs dans un climat d’affection et de joie.

     

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 89, p. 67.