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Spiritualité - Page 12

  • La vraie sainteté

    « Ce n’est pas en récitant de nombreuses prières, en faisant des neuvaines, en allumant des cierges ou en mangeant du poisson le vendredi que nous répondrons à l’appel du Christ, ni même en assistant à la messe ou en accomplissant certains actes d’abnégation. Toutes ces pratiques sont excellentes dans le contexte de la vie chrétienne ; mais, isolées, elles sont dénuées de tout sens religieux ; ce sont des gestes vides.

    C’est en portant notre croix que nous répondons au Christ, c’est-à-dire en assumant la responsabilité de chercher et  de faire, en tout, la volonté du Père. Voilà ce qui a été essentiel dans la vie du Christ sur la terre, de Sa mort à Sa résurrection. Tout a été fait pour obéir au Père. C’est pourquoi le Christ déclare à chaque chrétien : « Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : Seigneur, Seigneur ! qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21).

     

    Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, 1966, p. 44-45.

  • Transmettre la Parole de Dieu

    Père, apprends-nous à devenir des évangiles vivants

    Et non des lecteurs de Bibles mortes .

     

     

    Anonyme, « Apprends-nous à devenir des évangiles », dans J.-L. Maxence, Anthologie de la prière contemporaine, Paris, 2008, p. 249.

  • Sainteté

    Le Christ t’a donné le pouvoir d’être comme lui selon tes forces. Ne t’effraie pas d’entendre cela. Ce qui doit te faire trembler, c’est de ne pas être comme lui.

    Saint Jean Chrysostome, In Mattæeum homiliæ 78, 4).

  • Suivre le Christ en vérité

    Suivre le Christ ne peut être une imitation extérieure, parce que cela concerne l’homme dans son intériorité profonde. Être disciple de Jésus veut dire être rendu confirme à lui […], et ainsi le disciple est assimilé au Seigneur et lui est configuré.

     

     

    Bienheureux Jean-Paul II, enc. Veritatis splendor, n° 21.

  • La sainteté pour tous

    Leur expérience humaine et spirituelle [des saints] montre que la sainteté n’est pas un luxe, n’est pas le privilège d’un petit nombre, un objectif impossible à atteindre pour un homme normal ; elle est, en réalité, le destin commun de tous les hommes appelés à être des fils de Dieu, la vocation universelle de tous les baptisés.

     

     

    Benoît XVI, Audience générale, 20 août 2008.

  • La force de l'amour

    Grande est la puissance et l’obstination de l’amour, puisqu’il conquiert et lie Dieu lui-même. Heureuse l’âme qui aime, car elle tient son Dieu prisonnier, et rendu à tout ce qu’elle désire. Il est en effet d’une nature  telle que, si on le prend par amour et par le bon côté, on lui fera faire ce que l’on veut.

     

     

    Saint Jean de la Croix, Cantique spirituel B, strophe 32, 1.

  • L'obscurité des Saintes Ecritures

    Ne perdons pas courage lorsque nous écoutons des Écritures que nous ne comprenons pas. […] Il faut bien savoir que ce bénéfice vient souvent sans que nous en ayons conscience, de même que souvent, lorsque l’on nous ordonne de prendre une nourriture pour éclaircir notre vue, par exemple, ce n’est certes pas en prenant cette nourriture que nous avons conscience du bénéfice qu’en tire notre œil ; mais, au bout de deux ou trois jours, l’assimilation de la nourriture bénéfique à notre œil donne, par l’expérience, la conviction que nous avons ainsi soigné notre œil. Et nous pouvons constater la même chose à propos d’autres nourritures bénéfiques pour diverses parties de notre corps. Par conséquent, de la même façon, croit que lorsqu’il s’agit de la divine Écriture, ton âme en tire bénéfice même si ton intellect ne perçoit pas le fruit de ce bénéfice venant des textes, à leur simple lecture littérale.

     

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 12, 2, p. 393.

  • La grandeur des Ecritures

    Si « le monde ne peut contenir les livres qui seraient écrits », ce n’est pas, comme certains le croient, à cause du nombre de textes, mais à cause de la grandeur des réalités : la grandeur des réalités non seulement ne peut pas être consignée dans des écrits, elle ne peut même pas être proclamée par la langue de chair, ni non plus être exprimée dans les dialectes et les paroles humaines. C’est pourquoi aussi Paul, au moment où il va recevoir l’enseignement divin sort de notre monde terrestre et « est enlevé jusqu’au troisième ciel » (2 Corinthiens 12, 2) afin de pouvoir entendre « les paroles ineffables » (2 Corinthiens 12, 4) de là-haut.

     

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 15, 19, p. 437-439.

  • Les anges

    Malheur à nous si nos péchés nous rendent indignes de recevoir la visite des anges et de jouir de leur présence.

    Saint Bernard, Premier sermon pour la fête de saint Michel.

  • Les conséquences du péché

    Celui qui est un devient multiple lorsqu’il commet une faute, parce qu’il se sépare de Dieu, se divise et tombe hors de l’unité, tandis que les multiples qui suivent les commandements de Dieu sont un. L’Apôtre en tend témoignage quand il dit : « Parce que nous les multiples sommes un seul pain et un seul corps » (1 Corinthiens 10, 17) et, à un autre endroit, « un seul Dieu, un seul Christ, une seule foi, un seul baptême » (Ephésiens 4, 5-6)) ; et ailleurs : parce que nous sommes tous un en Christ Jésus (cf. Romains 12, 5 ; Galates 3, 28) ; et encore : « Je vous ai tous fiancés pour vous présenter comme une vierge pure à un seul époux, le Seigneur » (2 Co 11, 2).

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 8, 3, p. 341.