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Sainteté - Page 15

  • 4 juillet : l'apport du bapteme

    cc57981488ae9da4b79db1425638e65b.jpgLe moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.

     
    P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.

     

  • 1er juillet : perseverer

                  medium_Patience.BvanOrley.jpg Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu'au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté.

     
    Oraison, mardi de la 5ème semaine de Carême.

     

  • 30 juin : l'evangelisation

    Prions le Seigneur de nous faire éprouver à nouveau la joie de labd26667877f23469c984277bd119c135.jpg mission. Alors deviendra vraie parmi nous la parole du prophète, qui s'accomplit dans toutes les contrées traversées par le Christ : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière... ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin" (Isaïe 9, 1-2 ; cf. Matthieu 4, 16).

    Joseph Ratzinger (actuel pape Benoît XVI), Appelés à la conversion. Comprendre l'Église aujourd'hui, Paris, 1993, p. 172.


  • 26 juin : un chretien coherent

        Aujourd'hui, fête liturgique de saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei:c0f1132576130929c81ef6d0cb5b8b5e.jpg   

        Être un chrétien cohérent. Quimporte que se dressent contre toi le monde entier et toute sa puissance ? Toi…, va de l’avant !

    Répète les paroles du psaume : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?… Si consistant adversum me castra, non timebit cor meum, même si je me vois entouré d’ennemis, mon cœur ne fléchira pas. »

    Saint Josémaria, Chemin, n° 482.

  • 22 juin : savoir mourir

    339dc4f4b819a9176f7f4365c152e14d.jpgLe soir.

    L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.

    Quel grand art, celui de mourir.

    Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.

  • 19 juin : l'importance de l'humilite

    a4c3d55991ae037e08016cd8d4216355.jpgSi vous me demandez ce qu'il y a de plus essentiel dans la religion et dans la discipline de Jésus-Christ, je vous répondrais : en premier lieu l'humilité, en second lieu l'humilité, et en troisième lieu l'humilité.

    Saint Augustin, Epistola 118, 22.

     

  • 16 juin : les effets de nos bonnes actions et la confession

    medium_51.Reims.cathedrale.confessionnal2.jpgNos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages sur nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.

    Saint Augustin, Sermon 351, 6.

     

  • 15 juin : chapelet et chemin de Croix

    medium_ChemindeCroixColisee.jpgLe Rosaire et le Chemin de Croix ne sont rien d'autre qu'un guide que l'Église a trouvé en son cœur pour nous apprendre à "voir Jésus" et parvenir ainsi à la réponse des Ninivites : la pénitence, la conversion. Depuis des siècles, le Rosaire et le Chemin de Croix constituent la grande école pour voir Jésus.

    Joseph Ratzinger, Le Ressuscité, Paris, 1986, p. 37-38.

     

  • 14 juin : changer le monde

    Nous aussi, nous qui croyons en Lui, Dieu nous a mêlés à la foule pour que nous transmettions aux autres noter foi. Que personne ne tire argument du fait que nous sommes encore peu nombreux, car la force de la prédication évangélique est si granmedium_75.16.Dufrenoy.BGodard.JPGde que ce qui a déjà levé devient à son tour du levain pour les autres (...). Si douze hommes ont faire lever toute la terre, comme notre malice doit être grande, maintenant que nous sommes plus nombreux, puisque nous ne sommes même pas capables d'amender ceux qui restent encore à convertir, alors que notre effort devrait suffire largement pour servir de levain à mille mondes.

    - Mais eux, me diras-tu, étaient des apôtres.

    Qu'importe ! N'étaient-ils pas des hommes comme toi ? N'ont-ils pas été élevés dans des villes ? N'avaient-ils pas un métier ? Étaient-ils des anges ? Sont-ils, par hasard, descendus du ciel ?

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Matthieu 46, 2-3.



  • 10 juin : la Fete-Dieu

    72e046da7c4035547a78f7b45eed0199.jpgLors de la procession du Jeudi Saint, l'Eglise accompagne Jésus au mont des Oliviers:  l'Eglise orante éprouve le vif désir de veiller avec Jésus, de ne pas le laisser seul dans la nuit du monde, dans la nuit de la trahison, dans la nuit de l'indifférence d'un grand nombre de personnes. En la fête du Corpus Domini, nous reprenons cette procession, mais dans la joie de la Résurrection. Le Seigneur est ressuscité et il nous précède.

     Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 26 mai 2005.