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Sainteté - Page 13

  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.



  • 24 aout : la communion des saints

    dca910cf851fd11f3fd8103706dc2387.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » ( 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

  • 23 aout : le courage du repentir

    d02500389f190f75397bf1fcca1ba0eb.jpgAyez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).

    Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.

     

  • 21 aout : la communion des saints

    74a3bc50035ea475f4ad69a4e792b528.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

     

  • 14 aout : savoir reciter le Notre Pere

    9c5383c87f1f34217979a0e20160ed9c.jpegH. Bremond a rappelé comment celle qui devait un jour fonder les Bernardines réformées en Dauphiné, étant à Ponçonas pendant son enfance, « il lui tomba entre les mains une pauvre vachère, laquelle d'abord lui partout si rustique qu'elle crut qu'elle n'avait aucune connaissance de Dieu. Elle la tira à l'écart où elle commença de tout cœur à travailler à son instruction. Cette merveilleuse fille la pria avec abondance de larmes de lui apprendre ce qu'elle devait faire pour achever son Pater, car, disait-elle, en son langage des montagnes, je n'en saurai venir à bout. Depuis près de cinq ans, lorsque je prononce cde mot : Pater et que je considère que Celui qui est là-haut, disait-elle en levant ledoigt, que Celui-là est mon Père, je pleure et je demeure tout le jour en cet état en gardant mes vaches. »

    Cité par Charles Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Paris, 1943, p. 153-154.

  • 13 aout : connaitre Dieu

    5f8e20565a8c3f787edf6c90c7ad6713.jpgLa grâce nous donne le pouvoir radical de connaître par la foi et la contemplation, et d'aimer, par la vertu de la charité, la Trinité présente en nous, dans son mystère ineffable et en chacune de ses Personnes.

    Cardinal P.-P. Philippe, La vie de prière. Essai de théologie spirituelle, Paris, 1993, p. 25.

     

  • 11 aout : La conversion du coeur

    Je m'adresse à vous, Dieu tout-puissant, pour vous demander un don que toutes les créatures ensemble ne peuvent m'accorder : ... la 6ceb63e6e55cd94b331b616ea5cef7b5.jpegconversion de mon cœur... (...) Tout ce qui n'est pas Dieu ne peut pas remplir mon attente. C'est Dieu même que je demande et que je cherche ; et c'est à vous seul, ô mon Dieu, que je m'adresse pour vous obtenir. Ouvrez mon cœur, Seigneur... (...) Vous seul avez pu créer mon âme : vous seul pouvez la créer de nouveau. Vous seul avez pu y former votre image : vous seul pouvez la reformer et y réimprimer votre portrait effacé, c'est-à-dire Jésus-Christ mon Sauveur, qui est votre image et le caractère de votre substance.

    Pascal, Prière pour demander à Dieu le bon usage des maladies, 1659.


  • 10 aout : la promesse du ciel

    53cecc32e4fa88a1a5ba79efac902058.jpgVoici qu'on ne nous promet plus une terre qui regorge de miel, ni une longue vie, ni une multitude de fils, ni du blé, ni du vin, ni des troupeaux de gros ou de petit bétail, mais bien le ciel et les biens célestes : la filiation divine, la fraternité avec le Fils unique, la participation à son héritage, la glorification et le règne en même temps que Lui.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur Matthieu 16, 5.

  • 9 aout : la misericorde de Dieu

    b15234a247d511ef0875cd6bf24310b3.jpgL'homme a intimement besoin de s'ouvrir à la miséricorde divine pour se savoir radicalement compris dans la faiblesse de sa nature blessée ; il a besoin d'être fermement convaincu (...) que Dieu est un Père plein de bonté qui cherche par tous les moyens à réconforter ses propres enfants, à les aider, à les rendre heureux ; il les cherche et il les suit de son inlassable amour comme si lui-même ne pouvait être heureux sans eux. Pour l'homme le plus pervers, le plus misérable et enfin le plus perdu, Jésus est pour lui un père et une tendre mère et l'aime d'une tendresse infinie.

    Jean-Paul II, Discours aux Servantes de l'Amour miséricordieux, Todi, 22 novembre 1981.

  • 7 août : le chretien, fils de Dieu

    9d80bdaf6d286c88c205e44a89d67f36.jpgLe chrétien est véritablement racheté quand il permet que l'Esprit infuse en lui l'esprit filial - esprit de liberté et de confiance inconditionnée - ; et cela veut dire : quand il se sent comme un enfant qui a absolument besoin de son père pour lui adresser sa prière filiale et qui de lui-même ne sait rien dire d'autre que « papa ». Alors ce sera l'Esprit lui-même, comme une maman empressée, qui l'aidera à crier avec une immense tendresse : « Abba, Père ! » En effet, si en Romains 8, 15 il est dit que ce sont les fils qui « crient : Abba ! », en Galates 4, 6 on lit : « Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père ! »

    Conseil de présidence du grand Jubilé de l'an 2000, L'Esprit Saint emplit l'univers, Paris, 1997, p. 105.