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  • 20 avril : etre coherent

    medium_77.Provins.basiliqueSaintQuiriace.jpgIl est facile de penser, il est malaisé d'agir, mais agir suivant sa pensée, c'est le plus difficile au monde.

    Goethe, cité par Charles de Gaulle, Livres, notes et carnets, 1919-juin 1940, Paris, 1980, p. 285.


  • 19 avril : les professsions delirantes

    Paris enferme et combine, et consomme et consume la plupart des brillants infortunés que leurs destins ont appelés aux professions délirantes... Je nomme ainsi tous ces métiers dont le principal instrumentmedium_75.7.TourEiffel.jpg est l'opinion que l'on a de soi-même, et dont la matière première est l'opinion que les autres ont de vous. Les personnes qui les exercent, voués à une éternelle candidature, sont nécessairement toujours affligées d'un certain délire des grandeurs qu'un certain délire de la persécution traverse et tourmente sans répit. Chez ce peuple d'uniques règne la loi de faire ce que nul n'a jamais fait, et que nul jamais ne fera. C'est du moins la loi des meilleurs, c'est-à-dire de ceux qui ont le cœur de vouloir nettement quelque chose d'absurde... Ils ne vivent que pour obtenir et rendre durable l'illusion d'être seuls, - car la supériorité n'est qu'une solitude situées sur les limites actuelles d'une espèce. Ils fondent chacun son existence sur l'inexistence des autres, mais auxquels il faut arracher leur consentement qu'ils n'existent pas.

    Paul Valéry, Monsieur Teste, Lettre d'un ami.

     

  • 18 avril : le chretien Leclerc de Hautecloque

    medium_Leclerc.jpgUn jour, pendant un repas, le général Leclerc dit brusquement à sa femme : "Au fond, je n'ai eu de courage qu'une seule fois dans ma vie : le soir de mon entrée à Saint-Cyr." La mère du général lui avait fait promettre de ne jamais manquer à sa prière. Le soir de l'entrée à Saint-Cyr, ils étaient soixante dans la même chambrée. Que faire ? Philippe de Hautecloque appartenait à une race où l'on sait ce que c'est que la parole donnée. Il se mit à genoux auprès de son lit, fit posément un très beau signe de croix et fit tranquillement sa prière de A jusqu'à Z. Il reçut immédiatement une nuée d'invectives et de projectiles de toute nature : polochons, ceinturons, calots, objets hétéroclites. Crânement, il alla jusqu'au bout sans se hâter. medium_StCyrien.jpgLe lendemain, les camarades apprirent que celui sur lequel ils s'étaient acharnés s'appelait Philippe de Hautecloque et constatèrent qu'il n'avait pas l'air plus "sot" qu'un autre. Le second soir, il recommença. Il y avait déjà un autre camarade qui faisait sa prière avec lui. Tous les deux reçurent autant de projectiles que la veille. Mais, à la fin du trimestre, toute la chambrée faisait sa prière ensemble, en silence.

    Rapporté par le P. Caillon, Familles vivantes, février 1980.


  • 17 avril : temoigner de la foi

    medium_69.Lyon.StPothin.Voeudesechevins.jpg

    Écoutez ce que le Seigneur dit aux apôtres : "Vous êtes le sel de la terre." Par cette phrase il leur fait voir la nécessité de ce qu'il leur a commandé. Parce que vous - veut-i leur dire - vous ne devez pas penser seulement à votre propre vie, mais aussi à celle de toute la terre. Il ne vous a pas envoyés, comme il l'a fait pour les prophètes, à deux villes, ni à dix, ni à vingt, ni même à un seul pays. Non. Votre tâche s'étendra à la terre et à la mer, sans autres limites que celles du monde lui-même... Il est donc juste qu'il exige d'eux les vertus qui sont spécialement nécessaires et utiles pour le profit des autres. Celui qui est patient, modeste, miséricordieux et juste, ne gardera pas ces vertus pour lui tout seul, mais il obtient que ces sources merveilleuses se répandent abondamment pour le plus grand profit des autres. De même, celui lui est pur de cœur, celui qui est pacifique, celui qui est persécuté pour la cause de la vérité, dispose également sa vie pour le bien de tous. Ne pensez pas - dit le Seigneur à ses disciples - que je vous lance à des combats sans importance et que vous confie des affaires de plus ou moins d'intérêt. Non. "Vous êtes le sel de la terre." Saint Jean Chrysostome, Homélies sur Matthieu 15, 6.

  • 16 avril : la soif de Dieu

    Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dansmedium_ThereseEnfantJesus.jpg mon cœur : "J'ai soif !" Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive... Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes.

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Manuscrits autobiographiques.


  • 15 avril : les chretiens et leur pays

    medium_DrapeauEurope.jpg"Dieu, Rédempteur et Seigneur des nations, ne permets pas que nous tombions de tes mains et que nous abandonnions ta discipline." Nous avons hérité de nos ancêtres cette prière pour la patrie. Je prononce aujourd'hui les paroles de cette prière devant Vous, Notre Dame de Jasna Gora. À travers Vous, nous prions le Roi et Seigneur des nations : "Par l'intercession de la très Sainte Vierge, notre Reine, bénis notre patrie, afin que, toujours fidèles à toi, elle rende gloire à ton nom, et guide ses enfants vers le bonheur". Prions donc, afin de rendre gloire au nom divin, reconnaissants pour le fait que "la gloire de Dieu est l'homme vivant" (cf. saint Irénée, Adversus haereses 4, 20, 7) et pour que la nation vive une vie digne, dans la justice et l'amour de la vérité. Prions également pour que notre patrie, en tant que lieu de pèlerinage temporel, devienne pour tous le lieu de la préparation aux destinées éternelles de l'homme. "Dieu, Rédempteur et Seigneur des nations..., Dieu Tout-Puissant et Éternel, donne-nous un grand et profond amour envers nos frères et envers notre patrie, Mère bien-aimée, afin qu'après avoir oublié nos profits, nous puissions honnêtement te servir, ainsi que ton peuple." (...) C'est à travers l'amour pour notre patrie que naît le respect des droits de chaque nation et de chaque homme au sein de la grande famille européenne et de la famille humaine. Cet amour fait de nous les serviteurs du bien commun. Prions en particulier pour tous ceux qui, dans l'exercice de leur pouvoir, sont appelés à ce service particulier : pour le Président de la République, pour la Chambre des Députés et le Sénat, pour ceux qui exercent le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, le pouvoir central et local. "Envoie ton Esprit Saint sur tes serviteurs qui gouvernent notre pays, afin qu'ils soient en mesure de diriger le peuple (la société) qui leur a été confié - avec sagesse et dans la justice - selon ta volonté."

    Jean-Paul II, Cycle de Jasna Gora, 25 décembre 1990.

  • 14 avril : le chrétien et la patrie

    Les chrétiens sont plus utiles à la patrie que le reste des hommes : ilsmedium_67.Haguenau.Maisoncommandtplace.hommesinge.jpg forment des citoyens ; ils enseignent la piété à l'égard de Dieu, gardien des cités ; ils font monter jusqu'à une cité divine et céleste ceux qui vivent bien dans les petites cités de la terre.

    Origène, Contre Celse 8, 73-74.


  • 13 avril : le chrétien et son prochain

    Les chrétiens ne sont l'ennemi de personne, moins encore demedium_CarnavalNice1.jpgl'Empereur. Ils savent, en effet, que c'est Dieu qui l'a constitué dans sa charge ; c'est pourquoi ils l'aiment nécessairement, le respectent, l'honorent et ils désirent qu'il soit sauf ainsi que tout l'Empire jusqu'à la fin des temps (...). Nous honorons donc l'Empereur, mais nous le faisons de la façon qui est licite et utile pour lui-même : comme un homme qui est second après Dieu, qui a obtenu de Dieu tout ce qu'il est et qui n'est inférieur qu'à Dieu.

    Tertullien, Liber ad Scapulam 2.


  • 12 avril : le chrétien et la societe civile

    Un chrétien n'est pas seulement une personne qui a la foi, mais aussimedium_Feuxartifice.Paris.jpg quelqu'un qui est appelé à être le levain et le sel de la société civile et politique dans laquelle il ou elle vit. L'Église par conséquent inculque à ses fidèles un profond sens de l'amour et du devoir à l'égard de leurs compatriotes et à l'égard de leur patrie. Elle les encourage à vivre en citoyens honnêtes et exemplaires et à travailler loyalement au progrès intégral de la nation dont ils sont fiers d'être les membres.

    Jean-Pal II, Discours aux évêques chinois en visite ad limina, 11 novembre 1980.


  • 11 avril : amour de Dieu

    De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à lmedium_ScalaSanta1.jpga créature de répondre à son créateur, sinon d'égal à égal, du moins de semblable à semblable. Si par exemple Dieu est irrité contre moi, je ne répliquerai pas par la même colère, mais par la crainte, le tremblement, l'imploration du pardon. S'il m'accuse, je ne l'accuserai pas à mon tour, je chercherai à me justifier. Et s'il me juge, je ne le jugerai pas, je l'adorerai. En me sauvant, il ne me demande pas de le sauver en retour, et celui qui nous libère tous n'a pas besoin d'être libéré par personne. S'il ne parle en maître, j'ai à lui obéir, et non à exiger de lui qu'il se fasse mon serviteur. Vous voyez bien vous-mêmes qu'il en va tout autrement de l'amour. Lorsque Dieu aime, il ne veut rien d'autre qu'être aimé, car il n'aime que pour qu'on l'aime, sachant que ceux qui l'aimeront accéderont par là même à la béatitude.

    Saint Bernard, Sur le Cantique des cantiques, Sermon 83, 4.