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saint grégoire le grand

  • Noël et l’Eucharistie

    Bethléem veut dire maison du pain, et c’est Lui qui a dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. » Le lieu où naquit le Sauveur était appelé maison du pain, parce que là devait apparaître dans la nature de la chair Celui qui venait rassasier intérieurement l’âme des élus.

     

    Saint Grégoire, Hom. 8 in Evang.

  • La terre maltraitée par l'homme

    Selon la vision de (saint) Grégoire, dans le message de Noël, l'étable représente la terre maltraitée. Le Christ ne reconstruit pas un palais quelconque. Il est venu pour redonner à la création, au cosmos, sa beauté et sa dignité : c'est ce qui est engagé à Noël et qui fait jubiler les anges. La terre est restaurée précisément par le fait qu'elle est ouverte à Dieu, qu'elle retrouve sa vraie lumière ; et, dans l'harmonie entre vouloir humain et vouloir divin, dans l'union entre le haut et le bas, elle retrouve sa beauté, sa dignité. Aussi, la fête de Noël est-elle une fête de la création restaurée. À partir de ce contexte, les Pères interprètent le chant des anges dans la Nuit très sainte : il est l'expression de la joie née du fait que le haut et le bas, le ciel et la terre se trouvent de nouveau unis ; que l'homme est de nouveau uni à Dieu. Selon les Pères, le chant que désormais les anges et les hommes peuvent chanter ensemble fait partie du chant de Noël des anges; c'est ainsi que la beauté du cosmos s'exprime par la beauté du chant de louange. Le chant liturgique - toujours selon les Pères - possède une dignité particulière parce qu'il unit le chant de la terre aux chœurs célestes. C'est la rencontre avec Jésus Christ qui nous rend capables d'entendre le chant des anges, créant ainsi la véritable musique qui disparaît quand nous perdons la possibilité de chanter ensemble et d'écouter ensemble.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

     

  • L'effort chrétien est beau

     

    Alpes.grimpeur.jpgCet effort que se propose spirituellement notre cœur, contre l’habitude, est dur. Mais cependant le fardeau de Dieu est léger une fois que nous nous sommes mis à le prendre sur nous, au point que pour son amour nous trouvons bonne la persécution, et que toute affliction soufferte pour lui devient douceur pour l’âme, comme pour les saints apôtres, qui se réjouissaient d’endurer les fouets pour le Seigneur (cf. Ac 5, 41).

     

    Saint Grégoire le Grand, Homélies sur Ézéchiel, 2, 5, 13, introduction, traduction, notes et index par Charles Morel, s.j., coll. « Sources chrétiennes » n° 360, Paris, Les Éditions du Cerf, 1990, p. 255,

  • 14 janvier : comment etre saint sans effort ?

    c93a2187cd8ef54ee2273474df4e7412.jpgIl y en a qui veulent être humbles, mais sans être méprisés ; qui veulent se contenter de ce qu'ils ont, mais sans avoir de besoins ; être chastes, mais sans mortifier leur corps ; être patients, mais sans que personne ne les outrage. Quand ils cherchent à acquérir les vertus, mais qu'ils refusent les travaux que ces vertus comportent, c'est comme si ne voulant rien savoir des combats sur le champ de bataille, ils voulaient gagner la guerre en vivant commodément en ville.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia7, 28, 34.

     

  • 28 decembre : Jesus est saint

        Pour le différencier de notre sainteté, on affirme que Jésus naître saint.6b61013cfc92c75c75f1a03a9ba82a37.jpg Nous, en effet, nous devenons saints, mais nous ne naissons pas saints, car nous sommes captifs par la condition même de notre nature. Lui seul est vraiment saint de naissance, lui qui n'a pas été conçu par une union charnelle.

     Saint Grégoire le Grand, Morales sur Job18, 52.

  • 20 novembre : être libre des biens matériels

    9e93268f5d328bd86e827ed262ade200.jpgL'homme riche de l'Évangile avait placé son espérance dans des biens incertains : Mon âme, disait-il, tu as beaucoup de biens en réserve pour des années ; repose-toi, mange, festoie !Mais du ciel une voix le reprend : Insensé, cette nuit-même on va te demander ton âme, et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ?(Luc 12, 19-20). Lui qui espérait jouir longtemps de l'abondance de ses biens, furt enlevé du monde cette même nuit ! Lui qui, en engrangeant tant de réserves, étendait si loin dans l'avenir sa prévoyance, ne vit même pas l'unique journée du lendemain ! (...) L'âme attachée à des biens qui ne font que passer, perd très vite sa propre stabilité. Le courant de la vie actuelle entraîne celui qu'il porte, et c'est une folle illusion, pour celui qu'emporte le courant, de vouloir s'y tenir debout (...). Plus on ressent de joie à posséder des biens ici-bas, moins on ressent de douleur à être privés des biens éternels, et inversement, on est d'autant moins marri de manquer de biens temporels que l'on attend avec plus de confiance ceux que nous réserve l'éternité.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia22, 2.

  • 26 septembre : voir Dieu

    12a4d36d16f13eecae179bb9ea5b12e4.jpgSi un homme (...) a pu voir devant lui le monde entier dans son unité, ce n'est pas parce que le ciel et la terre se sont rétrécis, mais parce que l'âme du voyant s'est élargie.

    Saint Grégoire le Grand, Dialogues II, 35, 7 (à propos d'une vision de saint Benoît auquel « le monde entier fut présenté à ses yeux, comme rassemblé dans un unique rayon de soleil », Ibid.II, 35, 1).

  • 11 septembre : la communion des saints

    8af6659dc32f9a42955cc44a021655ee.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.



  • 21 aout : la communion des saints

    74a3bc50035ea475f4ad69a4e792b528.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.