La lecture des Actes nous fait comprendre que, au commencement de l’Église, la mission ad
gentes, tout en disposant de missionnaires « à vie » qui s’y consacraient en vertu d’une vocation particulière, était en réalité considérée comme le fruit normal de la vie chrétienne, l’engagement de tout croyant par le témoignage personnel et par l’annonce explicite lorsqu’elle était possible.
Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 27.
Cet effort que se propose spirituellement notre cœur, contre l’habitude, est dur. Mais cependant le fardeau de Dieu est léger une fois que nous nous sommes mis à le prendre sur nous, au point que pour son amour nous trouvons bonne la persécution, et que toute affliction soufferte pour lui devient douceur pour l’âme, comme pour les saints apôtres, qui se réjouissaient d’endurer les fouets pour le Seigneur (cf. Ac 5, 41).