Cet effort que se propose spirituellement notre cœur, contre l’habitude, est dur. Mais cependant le fardeau de Dieu est léger une fois que nous nous sommes mis à le prendre sur nous, au point que pour son amour nous trouvons bonne la persécution, et que toute affliction soufferte pour lui devient douceur pour l’âme, comme pour les saints apôtres, qui se réjouissaient d’endurer les fouets pour le Seigneur (cf. Ac 5, 41).
Saint Grégoire le Grand, Homélies sur Ézéchiel, 2, 5, 13, introduction, traduction, notes et index par Charles Morel, s.j., coll. « Sources chrétiennes » n° 360, Paris, Les Éditions du Cerf, 1990, p. 255,