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Justice - Page 2

  • 31 janvier : ne rien garder d'inutile

    343da0c25254cd3ef1ce86a6bdd79203.jpgLe pain qui demeure inutile chez vous, c'est le pain de celui qui a faim ; la tunique suspendue dans votre garde-robe, c'est la tunique de celui qui est nu ; la chaussure qui demeure inutile chez vous est celle du pauvre qui va nu-pieds ; l'argent que vous tenez enfoui, c'est l'argent du pauvre : vous commettez autant d'injustices que vous pourriez répandre de bienfaits.

    Saint Basile.

     

     

  • 5 decembre : l'examen de conscience

    (nous devons agir dans l'examen de conscience) comme les petits à l'école. Ils apprennent tout d'abord la forme des lettres ; ensuite ils commencent à distinguer les syllabes, et ainsi, peu à peu, finissent par d68b5c6918ced9671e1f7c066086855c.jpgapprendre à lire. Faisons de même, nous aussi. Divisons la vertu en parties, apprenons d'abord, par exemple, à ne pas parler mal, à ne pas renier, à ne pas médire ; puis, passant à une autre lettre, à n'envier personne, à ne pas être esclave de notre corps, à ne pas nous laisser emporter par la gourmandise, à ne pas être cruels, à ne pas être paresseux. Ensuite, passant de là à l'écriture spirituelle, étudions la continence, la mortification des sens, la chasteté, la justice, le mépris de la vaine gloire ; efforçons-nous d'être modestes, contrits de cœur. Enlaçant quelques vertus avec d'autres écrivons-les dans notre âme. Nous devons pratiquer cela dans notre propre maison : avec nos amis, avec notre femme, avec nos enfants.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur l'Évangile de Matthieu11, 9.


  • 27 aout : le chretien

    8768b730d133c298e4e43be007ee13f4.jpegJ'ai vu à Tivoli, dit Pline, un arbre enté de toutes les façons qu'on peut enter, qui portait toutes sortes de fruits : car en une branche on trouvait des cerises, en une autre des noix, dans les autres des raisins, des figues, des grenades, des pommes, et généralement toutes espèces de fruits. Cela, Théotime, était admirable ; mais il l'est bien plus encore de voir en l'homme chrétien la divine dilection sur laquelle toutes les vertus sont entées : de manière que, comme l'on pouvait dire de cet arbre qu'il était cerisier, pommier, noyer, grenadier ; aussi l'on peut dire de la charité, qu'elle est patiente, douce, vaillante, juste, ou plutôt qu'elle est la patience, la douceur et la justice même.

    Saint François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, Livre XI, chap. V.

     

  • 19 aout : qui aime bien chatie bien

    S'il menace de venir en qualité de juge, c'est pour ne trouver personne à punir quand il viendra. C'est pour cela que toutes les menaces des prophètes n'ont d'autre but que notre correction. Si Dieu voulait condamner, il se tairait. Personne, voulant en frapper une autre, ne lui dit : prends garde. Tout ce que l'Écriture nous fait entendre, mes frères, c'est la voix de Dieu qui nous dit : prends garde ; et tout ce que nous souffrons de tribulations en cette vie, c'est le fouet de Dieu qui veut nous corriger pour n'avoir pas finalement à nous damner.

    Saint Augustin, Sermon22, 3.

  • 16 juillet : justice et charite

    Vous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 15 juillet : amour et justice

    bff710e32f2cf08b549844ff8ba084c3.jpgVous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.