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Églie catholique

  • L'Église qui se prépare

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    il est certain que l'Eglise du nouvel Avent, l'Eglise qui se prépare continuellement à la nouvelle venue du Seigneur, doit être l'Eglise de l'Eucharistie et de la Pénitence. C'est seulement sous cet angle spirituel de sa vitalité et de son activité qu'elle est l'Eglise de la mission divine, l'Eglise in statu missionis, en état de mission, telle que le Concile Vatican II nous en a révélé le visage.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 20.

  • 30 aout : le signe de croix

    RomanoGuardini.jpegVous faites un signe de croix ? faites-le bien.

    Pas de geste estropié, hâté, qui n'ait plus aucun sens. Non !

    Un signe de croix, un vrai ; lent, large, du front à la poitrine, d'une épaule à l'autre. (...)

    Faites-le bien : lent, large, avec attention.

    Il enveloppera ainsi tout votre être, intérireur et extérieur, pensées et vouloirs, cœur et sens, tout ;

    il le fortifiera, le signera, le sanctifiera par la force du Christ, au nom de Dieu en trois Personnes.

     

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 31-32.

     

     

  • 30 mai : le Coeur du Christ

    491179471.jpgPar l'onction de l'Esprit Saint, dans cette Humanité (du Christ) a été formé le Cœur ! Le Cœur, qui est l'organe central de l'organisme humain du Christ et, en même temps, le vrai symbole de sa vie intérieure : de sa pensée, de sa volonté et de ses sentiments. Par le moyeu du Cœur l'Humanité du Christ est, d'une manière spéciale, « le temple de Dieu » et en même temps, par ce Cœur, elle demeure incessamment ouverte vers l'homme et vers tout ce qui est « humain » : « Cœur de Jésus dont la plénitude se répand sur nous. »

    Jean-Paul II, Angélus, 27 juillet 1982.

  • 9 mai : Marie au Calvaire

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    Cantiques à la Vierge Marie (8)


    Claudel en pensée a vu que la Vierge Sainte,

    Poussée par un élan d’amour, de don de soi

    Non démentis, ayant au Cœur la Croix étreinte,

    Fut première au Calvaire, et son Roi y reçoit.


    Se retournant vers son Fils qui n’en pouvait plus,

    Qui par trois fois était tombé sur le chemin,

    D’un geste majestueux, elle ouvrit bras et mains,

    Dit aue retable de douleurs qu’est son Jésus :


    « Maintenant ! Ici ! Nul besoin d’aller plus loin !

    C’est maintenant ! Ici ! Ta mission s’achève.

    À la face Du monde en ce lieu on t’élève.

    Tu as sacrifié ta Vie plus que de besoin. »


    Ce geste est le baiser dont la voici privée.

    Elle assiste impuissante à ces préparatifs

    De la mise à mort de ce singulier captif

    Dont les derniers instants sont enfin arrivés.


    À vrai dire, elle n’est pas du tout impuissante :

    C’est la toute-puissance à jamais suppliante

    Qui intercède avec son Fils à l’unisson

    Pour que la Croix produise une riche moisson.


    Aux fouets sans nom de la Flagellation

    Et aux railleries du Couronnement d’épines

    Succèdent les plaies de la Crucifixion

    Et les moqueries des humains qui se mutinent.


    Les bourreaux, eux, ne sont que des exécutants.

    Ils ne sont pas là pour faire du sentiment,

    Pour discuter si le fautif est innocent.

    Quelqu’un dit : « Voyons si de la Croix il descend. »


    C’est le jour de sa vie aigre-doux entre tous

    Aux arrêts mêlés qu’elle accepte et ne repousse :

    Les souffrances d’un Cœur qui est transverbéré

    Et l’allégresse pour un peuple libéré.