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Dominique Le Tourneau - Page 58

  • Annoncer l'Évangile avec hardiesse

    L'annonce est animée par la foi, qui donne au missionnaire de l'enthousiasme et de la ferveur. Pour définir cette attitude, comme on l'a déjà dit, les Actes emploient le terme parrhesia qui signifie parler avec hardiesse et courage; ce terme se trouve dans saint Paul : « Notre Dieu nous a accordé de prêcher en toute hardiesse devant vous l'Évangile de Dieu, au milieu d'une lutte pénible » (1 Timothée 2, 2). « Priez aussi pour moi, afin qu'il me soit donné d'ouvrir la bouche pour parler et d'annoncer hardiment le Mystère de l'Évangile, dont je suis l'ambassadeur dans mes chaînes obtenez-moi la hardiesse d'en parler comme je le dois » (Éphésiens 6, 19-20).


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 45.

     

  • Le nombre des péchés

    L'homme ne peut, tant qu'il est dans la chair, éviter tout péché, du moins les péchés légers. Mais ces péchés que nous disons légers, ne les tiens pas pour anodins : si tu les tiens pour anodins quand tu les pèses, tremble quand tu les comptes. Nombre d'objets légers font une grande masse ; nombre de gouttes emplissent un fleuve ; nombre de grains font un monceau.


    Saint Augustin, In Io. Epist. tr. 1, 6.

     

  • L'Église respecte la liberté

    L'Église s'adresse à l'homme dans l'entier respect de sa liberté : la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L'Église propose, elle n'impose rien : elle respecte les personnes et les cultures, et elle s'arrête devant l'autel de la conscience. À ceux qui s'opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l'Église répète : Ouvrez les portes au Christ !


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 39.

     

  • La France et l'Eglise

    L'avenir : l'Eglise, la France aussi, qui est sa fille aînée, le voient avec sérénité, avec fermeté, avec confiance. L'église est éternelle et la France ne mourra pas. L'essentiel, pour elle, est qu'elle reste fidèle à ce qu'elle est et, par conséquent, fidèle à tous les liens qui l'attachent à notre Eglise. C'est le cas ! Et c'est pourquoi ; quels que soient les dangers, les crises, les drames, que nous avons à traverser, par-dessus tout et toujours nous savons où nous allons. Nous allons, même quand nous mourons, vers la Vie.


    Charles de Gaulle, allocution prononcée devant la colonie ecclésiastique française de Rome, 31 mai 1967, Discours et messages, V, p. 178-179.

     

  • Tous appelés à l'apostolat

    La lecture des Actes nous fait comprendre que, au commencement de l'Église, la mission ad gentes, tout en disposant de missionnaires « à vie » qui s'y consacraient en vertu d'une vocation particulière, était en réalité considérée comme le fruit normal de la vie chrétienne, l'engagement de tout croyant par le témoignage personnel et par l'annonce explicite lorsqu'elle était possible.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 27.

     

  • Rester uni à l'Eglise

     

    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa  force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.


    Saint Jean Chrysostome.

     

  • Libération et royaume de Dieu

    La libération et le salut qu'apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus : guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine; mais elles signifient aussi qu'il n'y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c'est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Luc 5, 24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin : elle introduit dans le salut (cf. Luc 18, 42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que « le Royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous » (Matthieu 12, 28).


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 15.

     

  • Ne pas craindre la souffrance

    Pourquoi donc craindre ? Marche dans le Seigneur ton Dieu, et garde ton assurance. Ce qu'il ne veut pas que tu souffres, tu ne le souffres pas, et ce qu'il permet que tu souffres est le fouet de quelqu'un qui corrige, non le châtiment infligé par quelqu'un qui condamne. C'est en vue d'un héritage éternel que nous sommes éduqués, et nous récusons la correction !


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 7, p. 421.

     

  • La valeur éducative de la souffrance

    Déjà dans l'Ancien Testament, nous remarquons une tendance qui cherche à dépasser l'idée selon laquelle la souffrance n'a de sens que comme punition du péché, car on souligne en même temps là valeur éducative de cette peine qu'est la souffrance. Ainsi donc, dans les souffrances infligées par Dieu au Peuple élu est contenue une invitation de sa miséricorde, qui châtie pour amener à la conversion : « Ces persécutions ont eu lieu non pour la ruine mais pour la correction de notre peuple » (2 Macchabées 6, 12).


    Jean-Paul II, lettre apostolique Salvifici doloris sur la valeur salvatrice de la douleur, 11 février 1984, n° 12.

     

  • Le jugement qui compte

     

    Le seul jugement qui compte est celui de Dieu.

     

    Charles de Gaulle, lettre à Madame X, 20 décembre 1945 (mère d'un citoyen britannique condamné à mort et pendu le 19 décembre 1945, pour collaboration avec la radio italienne. Cité par Laurent de Gaulle, Un vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Paris, éditions l'œuvre, 2009, p. 112.